Ces derniers temps, on a relevé plusieurs cas d'utilisateurs souffrant de pathologies qui ont pu être alertés à temps d'une anomalie physique via leur montre pommée et ainsi être redirigés vers des services de santé. En ça, comme l'a rappelé Tim Cook lors de la keynote, l'Apple Watch sauve des vies. C'est dans cette optique, qu'Apple vient d’ajouter une nouvelle API "Movement Disorder" à ResearchKit.
Cette dernière va permettre à l'Apple Watch (avec watchOS 5) de surveiller en permanence deux symptômes très courants de la maladie de Parkinson : les tremblements et la dyskinésie (une activité motrice involontaire, lente et stéréotypée affectant en préférence la face avant de s'étendre à d'autres membres).
Le but est ici d'alléger le quotidien des patients obligés de se rendre régulièrement en milieu hospitalier spécialisé pour effectuer des tests de diagnostic physique et évaluer la gravité de ces symptômes, ou encore d'être soumis à la tenue de journaux de bord retraçant la survenance de symptômes. Un monitoring automatique via une Apple Watch permettrait ainsi d'améliorer, à la fois le suivi, et la vie de tous les jours .
A moyen terme, des applications seraient aussi en mesure d'enregistrer les données et de les restituer sous différentes formes, comme des graphiques, afin de voir les effets quotidiens mais aussi les fluctuations horaires et par minute des symptômes.
Rappelons que cette pathologie fait partie du projet de recherche santé d'Apple, un domaine que la firme entend développer encore plus dans les années à venir, et envisagerait même d'étendre à d'autres produits pommés comme l'iPhone à encore ce brevet déposé récemment. Elle n'est toutefois pas la seule à travailler sur la maladie de Parkinson au moyen d'une montre connectée ; la division santé d'Alphabet, Verily Life Sciences, vient également de s'associer à la fondation de Michael J. Fox afin de collecter des données grâce à sa Study Watch.
