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Android Wear aurait besoin de nouvelles puces

Par Arthur de la Brosse - Publié le

Si Apple offre désormais chaque année de menues améliorations à son Apple Watch, les montres connectées sous Android Wear semblent figées depuis de longs mois, une situation qui s'explique notamment par l'absence de nouvelles puces capables de délivrer davantage de puissance.

Android Wear aurait besoin de nouvelles puces


Deux ans après avoir présenté son SoC Snapdragon Wear 2100, Qualcomm n'a en effet donné aucun nouveau signe d'intérêt pour les puces dédiées aux montres connectées, et rien n'indique qu'un nouveau modèle verra le jour dans un avenir proche.

Problème, il n'existe pour le moment aucune alternative à un tarif relativement proche des puces de Qualcomm, obligeant la plupart des constructeurs, comme Google, LG, Huawei, Asus ou Motorola, à camper sur une technologie vieillissante, avec un SoC gravé en 28nm, une finesse utilisée pour les processeurs des smartphones lancés en 2013.

En l'absence de composants plus modernes, Android Wear semble ainsi condamné à ne connaitre quasiment aucune évolution en termes de taille, de vitesse et d'autonomie, alors que des concurrents comme Apple et Samsung multiplient les efforts pour développer de nouveaux modèles, tournant chacun avec des puces et un système d'exploitation maison. Tag Heuer, de son côté, a toutefois noué un habile partenariat avec Intel, pour doter sa Tag Heuer CONNECTED (à plus de 1600$) d'une puce ATOM.

Le système de Google attend désormais l'arrivée d'un nouvel acteur pour renaitre de ses cendres. Huawei pourrait faire partie des candidats potentiels avec son département Hisilicon, qui s'attèle principalement au développement de SoC pour smartphones mais pourrait profiter de cette opportunité pour s'immiscer sur le marché des montres.

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