Apple Watch : un processeur pas très puissant mais peu gourmand
Par Didier Pulicani - Publié le
Pour la 3D, Apple utiliserait une puce PowerVR GX5300, une version très légère de son grand frère qui équipe les iPhone 6. Pas de quoi casser la baraque dans les jeux, mais suffisant pour provoquer des animations fluides sur le petit écran.
Mais le plus intriguant concerne le CPU, qu'Apple ne document pas non plus et qui se cache derrière l'enveloppe
S1du SoC. Nos camarades ont donc dû jouer aux devinettes, étudier les cycles d'horloge et les performances en détail pour fournir leur hypothèse. Il promettent d'ailleurs d'obtenir une réponse définitive dès qu'ils auront pu compiler de vraies apps avec watchOS 2.
Pour l'heure, il semble qu'Apple ait intégré un Cortex A7 avec un cache L1 de 32 Ko et cadencé à 520 MHz sur un seul coeur. Il s'agit a priori de la fréquence la plus basse possible que ce CPU permette tout en offrant de bonnes capacités de calcul. On se retrouve donc grosso-modo avec la puissance d'un iPhone 1 (sorti en 2007) au poignet. Pas mal !
Stratégiquement, Apple est même proche de l'exploit, surtout face à la concurrence : il n'est pas rare de trouver des puces autour du Ghz sur Android, avec parfois 2, 3 ou 4 coeurs. Revers de la médaille, il faut souvent de plus grosses batteries pour les faire tourner, et donc, un montre plus volumineuse. En face, Apple a choisi de jouer la carte de la consommation réduite, tout en optimisant au maximum sa puce.
Reste qu'en usage courant, les apps se montrent tout de même assez lentes et il n'est pas non plus rare de voir les interfaces à la peine. Rien de dramatique en soi, mais les premiers acheteurs risquent de faire grise mine l'an prochain, si le S2 permet effectivement de retrouver une navigation plus agréable au quotidien.