Énorme changement à venir chez Disney
Par Vincent Lautier - Publié le
Un nouveau PDG pour Disney en 2026
Disney a donc confirmé que son futur PDG serait désigné début 2026, un calendrier qui surprend de nombreux observateurs de l’industrie. Après le retour de Robert Iger à la tête de l’entreprise en 2022, Disney est resté à la recherche d’un successeur capable de diriger le géant du divertissement. Bien que certains s’attendaient à une annonce plus rapide, la date de 2026 vise à garantir une transition en douceur avant l’expiration du contrat de Bob Iger en décembre 2026.
James Gorman aux commandes du processus de succession
James Gorman, ancien directeur de Morgan Stanley et actuel président du comité de planification de la succession, a pris en charge la recherche du futur dirigeant. Il remplacera Mark G. Parker à la présidence du conseil d’administration dès janvier 2025. Gorman a été recruté pour apporter son expertise dans la gestion de transitions complexes, une tâche qu’il a brillamment menée dans le cadre de son précédent poste à Morgan Stanley. Sa nomination renforce la stratégie de Disney pour assurer une transition ordonnée. Il faut dire qu’une entreprise tentaculaire comme Disney nécessite de prendre un certain nombre de précautions avant de prendre une telle décision.
Des candidats internes et externes en lice
Quatre cadres de haut niveau sont en compétition pour succéder à Iger : Dana Walden, en charge des activités télévisuelles de Disney ; Josh D’Amaro, responsable des parcs à thème et des jeux vidéo ; Alan Bergman, directeur des studios cinématographiques ; et Jimmy Pitaro, président d’ESPN. La spéculation à Hollywood bat bien sûr son plein, chacun d’entre eux ayant ses partisans. Disney a également confirmé que des candidats externes faisaient partie des discussions, ce qui pourrait brouiller les pronostics, tout est possible.
Un processus rigoureux pour éviter les erreurs du passé
Ce processus de succession se veut plus rigoureux que celui qui a conduit à la nomination de Bob Chapek en 2020, une décision largement critiquée en interne et en externe. Sous la direction d’Iger, le choix de Chapek avait manqué de préparation, entraînant des tensions au sein de l’entreprise et des conséquences financières. Cette fois, Disney veut prendre son temps, avec une échéance claire pour calmer les rumeurs et permettre aux dirigeants de se concentrer sur leurs responsabilités actuelles, plutôt que sur des rumeurs constantes.