Disney+ en crise ! Perte de 18 millions d'abonnés, partage de comptes et abonnement avec pub !
Par Laurence - Publié le
Une semaine après la présentation des résultats d'Apple, c'est au tour de Disney d'afficher des chiffres plutôt moroses, à commencer par la chute du nombre d'abonnés à ses services de streaming.
Ainsi, Disney + a vu son nombre d'abonnés diminuer pour le troisième trimestre consécutif, passant de 157,8 millions fin mars à 146,1 millions fin juin. En effet, de fin septembre à fin juin, il a perdu 18 millions d'abonnés.
L'explication tiendrait au marché indien, avec la perte des droits de retransmission du championnat national de cricket. En effet, la baisse du printemps est surtout liée à une chute de 24% entre mars et juin en Inde, où son service -baptisé Hotstar- pèse presque un tiers du total mondial.
En outre, la plateforme a aussi constaté un léger recul de 1% en Amérique du Nord, et ce, pour le deuxième trimestre consécutif. Le service a enregistré un chiffre d'affaires en hausse mais légèrement inférieur aux attentes des analystes, à 22,3 milliards de dollars sur la période.
Mais Bob Iger -rappelé depuis sa retraite il y a 9 mois- se veut rassurant et tient à rester positif. Il assure s'attendre à une reprise pendant l'été, tant sur son marché domestique qu'à l'international. La version de Disney + sans publicité devrait augmenter de 27% pour atteindre 13,99 dollars par mois.
Le CEO doit tout de même faire face à de nombreux obstacles, entre la baisse des revenus de la télévision classique, les pertes du service de streaming ou la grève historique des scénaristes et acteurs.
Depuis 100 jours, ces derniers réclament une revalorisation de leur rémunération et entendent bien obtenir des garanties sur l'usage de l'intelligence artificielle (IA), pour empêcher les studios de s'en servir pour générer des scripts ou cloner leur voix et leur image (même si certains ont été ravis du retour de Luke Skywalker dans un épisode du Mandalorien). Des exigences
Rappelé fin 2022, Bob Iger, du haut de ses 72 ans, a déjà dirigé l'entreprise de 2005 à 2020. Le conseil d'administration du groupe a voté à l'unanimité en juillet pour prolonger son contrat jusqu'à la fin 2026. Sous sa direction, le groupe a lancé un vaste plan d'économie, avec la suppression de 7 000 postes et la réduction de production de contenus. Comme Netflix, il envisage également de faire la chasse aux partages des comptes et évidemment une hausse des tarifs ! Autant de mesures qui ne le rendent pas vraiment populaire...
Enfin côté abonnement, une nouvelle offre avec publicités va faire son apparition en France (et en Europe) le 1er novembre prochain, au prix de 5,99 euros par mois. Elle comprendra un accès à tous les contenus de la plateforme, deux écrans en simultané et une résolution Full HD 1080p. Il sera toutefois impossible de télécharger des contenus en amont pour pouvoir les visionner hors connexion.
Bref, autant de facteurs qui devraient peser sur les résultats des prochains mois.
Un Mickey en noir et blanc
Ainsi, Disney + a vu son nombre d'abonnés diminuer pour le troisième trimestre consécutif, passant de 157,8 millions fin mars à 146,1 millions fin juin. En effet, de fin septembre à fin juin, il a perdu 18 millions d'abonnés.
L'explication tiendrait au marché indien, avec la perte des droits de retransmission du championnat national de cricket. En effet, la baisse du printemps est surtout liée à une chute de 24% entre mars et juin en Inde, où son service -baptisé Hotstar- pèse presque un tiers du total mondial.
En outre, la plateforme a aussi constaté un léger recul de 1% en Amérique du Nord, et ce, pour le deuxième trimestre consécutif. Le service a enregistré un chiffre d'affaires en hausse mais légèrement inférieur aux attentes des analystes, à 22,3 milliards de dollars sur la période.
Un contexte de reprise difficile pour Bob Iger
Mais Bob Iger -rappelé depuis sa retraite il y a 9 mois- se veut rassurant et tient à rester positif. Il assure s'attendre à une reprise pendant l'été, tant sur son marché domestique qu'à l'international. La version de Disney + sans publicité devrait augmenter de 27% pour atteindre 13,99 dollars par mois.
Le CEO doit tout de même faire face à de nombreux obstacles, entre la baisse des revenus de la télévision classique, les pertes du service de streaming ou la grève historique des scénaristes et acteurs.
Depuis 100 jours, ces derniers réclament une revalorisation de leur rémunération et entendent bien obtenir des garanties sur l'usage de l'intelligence artificielle (IA), pour empêcher les studios de s'en servir pour générer des scripts ou cloner leur voix et leur image (même si certains ont été ravis du retour de Luke Skywalker dans un épisode du Mandalorien). Des exigences
irréalistespour Bob Iger !
Rappelé fin 2022, Bob Iger, du haut de ses 72 ans, a déjà dirigé l'entreprise de 2005 à 2020. Le conseil d'administration du groupe a voté à l'unanimité en juillet pour prolonger son contrat jusqu'à la fin 2026. Sous sa direction, le groupe a lancé un vaste plan d'économie, avec la suppression de 7 000 postes et la réduction de production de contenus. Comme Netflix, il envisage également de faire la chasse aux partages des comptes et évidemment une hausse des tarifs ! Autant de mesures qui ne le rendent pas vraiment populaire...
Enfin côté abonnement, une nouvelle offre avec publicités va faire son apparition en France (et en Europe) le 1er novembre prochain, au prix de 5,99 euros par mois. Elle comprendra un accès à tous les contenus de la plateforme, deux écrans en simultané et une résolution Full HD 1080p. Il sera toutefois impossible de télécharger des contenus en amont pour pouvoir les visionner hors connexion.
Bref, autant de facteurs qui devraient peser sur les résultats des prochains mois.