Une raison de plus de rouler électrique : les radars anti-bruit arrivent !
Par Vincent Lautier - Publié le
Hydrepour verbaliser les véhicules dépassant 85 décibels. Il va falloir dire à votre véhicule de la mettre en sourdine si vous ne voulez pas passer à la caisse.
Un dispositif pour combattre les nuisances sonores
Conçus par Bruitparif, les radars sonores
Hydredoivent donc permettre de réduire les nuisances causées par les véhicules trop bruyants, en particulier ceux équipés de pots d’échappement modifiés. Le seuil sonore à ne pas dépasser est fixé à 85 décibels, ce qui correspond à un niveau pouvant gêner la communication ou nécessiter des protections auditives en milieu professionnel. Depuis 2022, des expérimentations ont été menées dans plusieurs villes françaises. En 2025, ces radars entreront dans une phase de tests avec sanctions, avec une amende forfaitaire de 135 euros (réduite à 90 euros si vous payez rapidement).
Une identification précise
Le radar
Hydreest presque aussi bien équipé qu’un smartphone : huit microphones, une caméra grand angle et deux caméras de lecture de plaques d’immatriculation. De quoi localiser une source sonore dans un rayon de 15 mètres, même dans un trafic dense. Lorsqu’un véhicule dépasse le seuil autorisé, le dispositif capture des images pour identifier le contrevenant. Ces données sont ensuite transmises aux autorités pour traiter l’infraction. Lors des tests menés en Île-de-France, jusqu’à 44 véhicules par jour ont été détectés pour des dépassements de seuil.
Un déploiement progressif
Après l’homologation par le Laboratoire national de métrologie et d’essais, les radars
Hydreseront expérimentés dès le printemps 2025 dans plusieurs villes comme Paris, Villeneuve-le-Roi, Rueil-Malmaison et Toulouse. Les résultats obtenus détermineront leur déploiement à l’échelle nationale d’ici fin 2025. Cette phase inclura des sanctions effectives. Les autorités insistent sur leur objectif : cibler les véhicules trafiqués ou les comportements irresponsables, même s’il faut avouer que le côté très nouveau du dispositif suscite quelques craintes sur son efficacité et le taux d’erreurs potentiel.
Un soulagement pour les riverains
Ce dispositif est bien sûr perçu positivement par les riverains de zones très bruyantes, souvent perturbés par les nuisances des véhicules. Les infractions restent rares pour les voitures standard, mais fréquentes pour certains deux-roues, comme les scooters, atteignant parfois jusqu’à 120 décibels. L’État cherche à répondre aux plaintes concernant les pots trafiqués et les excès sonores qui posent vraiment problème.
Que pensez-vous de ce type de radar ? Est-ce que vous êtes enquiquinés par ce type de nuisances chez vous ? Avez-vous l’impression que c’est de pire en pire avec les années ? À titre personnel je peux vous dire que j’ai déménagé de plusieurs appartements en ville à cause des scooters des livreurs qui font vraiment un bruit des enfers, et je vois plutôt d’un bon œil ce type d’expérimentation.