Scooters et voitures sans permis : c’est la fin du bonus écologique
Par Vincent Lautier - Publié le
Le bonus écologique pour les scooters, voitures sans permis, vélos et motos électriques, c’est terminé. Une décision qui inquiète les fabricants et pourrait freiner l’adoption de la mobilité verte.
Depuis quelques heures, c’est fini : plus de bonus écologique pour les scooters, voitures sans permis, motos et vélos électriques. Cette suppression surprise, officialisée par décret, risque de freiner un marché déjà fragile. Pour beaucoup, c’est un coup dur qui tombe au mauvais moment, en pleine inflation et avec un pouvoir d’achat en berne.
Avec cette décision, les acheteurs devront désormais payer le prix fort. Un scooter électrique comme le Niu Uqi Sport coûtera désormais 2 350 euros au lieu de 1 450 euros grâce à l’ancien bonus. Autant dire que ce surcoût risque d’en refroidir plus d’un. Les utilisateurs de voitures sans permis (comme les nombreux étudiants qui roulent en Ami) sont aussi concernés. Tout comme les cyclistes qui routent en électrique, et qui devront se tourner vers des subventions locales, quand elles existent.
Les professionnels ne cachent pas leur inquiétude. Chez Pink Mobility, un fabricant français, l’heure est à la mobilisation. Après avoir investi dans une usine en France, la marque s’interroge sur l’avenir de ses activités.
En 2024, les ventes de deux-roues électriques avaient déjà du mal à décoller. Les scooters 50 cm³ ont vu leurs ventes chuter de 20 % sur les neuf premiers mois de l’année. Sans aide financière, les professionnels redoutent une stagnation durable. L’association Avere France estime qu’un acheteur sur deux aurait renoncé sans ce bonus.
Même les grosses cylindrées électriques, comme le BMW CE04, souffrent. Pourtant, dans ce segment premium, où les prix dépassent 15 000 euros, l’ancien bonus pesait moins dans la décision d’achat. En clair, personne n’est épargné.
Cette suppression passe mal, surtout dans un contexte où le gouvernement affirme vouloir accélérer la transition écologique. Les professionnels appellent à un plan d’urgence pour soutenir les acteurs de la mobilité électrique. En attendant, certains consommateurs pourraient bien se tourner à nouveau vers des modèles thermiques, moins coûteux à l’achat.
On est là sur une décision qui met tout le monde dans l’embarras : fabricants, acheteurs, et même la planète. Pas sûr que ce soit le meilleur timing pour freiner les ambitions électriques du pays. On n’est pas prêts de voir les scooters thermiques disparaître des rues, avec les nuisances sonores qui vont avec…
Un choc pour les acteurs du secteur
Depuis quelques heures, c’est fini : plus de bonus écologique pour les scooters, voitures sans permis, motos et vélos électriques. Cette suppression surprise, officialisée par décret, risque de freiner un marché déjà fragile. Pour beaucoup, c’est un coup dur qui tombe au mauvais moment, en pleine inflation et avec un pouvoir d’achat en berne.
Avec cette décision, les acheteurs devront désormais payer le prix fort. Un scooter électrique comme le Niu Uqi Sport coûtera désormais 2 350 euros au lieu de 1 450 euros grâce à l’ancien bonus. Autant dire que ce surcoût risque d’en refroidir plus d’un. Les utilisateurs de voitures sans permis (comme les nombreux étudiants qui roulent en Ami) sont aussi concernés. Tout comme les cyclistes qui routent en électrique, et qui devront se tourner vers des subventions locales, quand elles existent.
Les professionnels ne cachent pas leur inquiétude. Chez Pink Mobility, un fabricant français, l’heure est à la mobilisation. Après avoir investi dans une usine en France, la marque s’interroge sur l’avenir de ses activités.
Ces décisions découragent les investisseurs et fragilisent les entreprises locales, déplore Ghislain Lestienne, président de la société.
Un marché déjà en perte de vitesse
En 2024, les ventes de deux-roues électriques avaient déjà du mal à décoller. Les scooters 50 cm³ ont vu leurs ventes chuter de 20 % sur les neuf premiers mois de l’année. Sans aide financière, les professionnels redoutent une stagnation durable. L’association Avere France estime qu’un acheteur sur deux aurait renoncé sans ce bonus.
On aggrave une situation déjà critique, alerte-t-elle.
Même les grosses cylindrées électriques, comme le BMW CE04, souffrent. Pourtant, dans ce segment premium, où les prix dépassent 15 000 euros, l’ancien bonus pesait moins dans la décision d’achat. En clair, personne n’est épargné.
Un signal confus pour la transition écologique
Cette suppression passe mal, surtout dans un contexte où le gouvernement affirme vouloir accélérer la transition écologique. Les professionnels appellent à un plan d’urgence pour soutenir les acteurs de la mobilité électrique. En attendant, certains consommateurs pourraient bien se tourner à nouveau vers des modèles thermiques, moins coûteux à l’achat.
On est là sur une décision qui met tout le monde dans l’embarras : fabricants, acheteurs, et même la planète. Pas sûr que ce soit le meilleur timing pour freiner les ambitions électriques du pays. On n’est pas prêts de voir les scooters thermiques disparaître des rues, avec les nuisances sonores qui vont avec…