Tile prévoit une amende d'un million de dollars en cas de harcèlement avec ses balises
Par Laurence - Publié le
Une nouvelle fonction antivol
Ce nouveau mode -Anti-Theft Mode- est destiné à protéger ses objets de valeur contre le vol et conçu pour rendre les accessoires Tile détectables malgré la fonction anti-harcèlement
Scan et Secure. Cette dernière est une mesure de sécurité permettant aux propriétaires d'iPhone et d'Android de rechercher, détecter et désactiver les produits Tile tiers à proximité.
En revanche, la fonction antivol va permettre de désactiver de fait la fonction
Scan et Secure, qui empêche toute localisation d'un appareil dérobé ou perdu. Une fois activée, une personne malveillante pourra alors l’utiliser pour traquer quelqu'un. Notons qu'il s'agit du même problème auquel est confrontée Apple avec ses AirTags.
Une amende d'un million de dollars ?
Pour éviter un éventuel harcèlement, Tile a modifié ses CGV, précisant que les clients devront s'inscrire à l'aide d'une identification multifacteur et accepter des conditions d'utilisation strictes.
Celles-ci prévoient une amende colossale d'un million de dollars si l'appareil finit par être utilisé pour suivre une personne sans son consentement. On ne sait si cette clause pénale pourra être effectivement appliquée en pratique (peut être plus aux USA qu'en Europe).
tile propriété de Life360
Rappelons qu'en novembre 2021, Tile avait annoncé son rachat par Life360, une firme à l’activité concurrente. Les deux sociétés avaient confirmé l’opération, dévoilant au passage quelques détails. Cette dernière -conclue pour un montant de 205 millions de dollars- a pu être terminée au premier trimestre de 2022.
Life360 est une plate-forme de suivi familial ciblée, qui offre des fonctionnalités comme l'historique des lieux, les itinéraires préférés, les alertes personnalisées, ou encore les messages SOS. Elle affiche ouvertement une mission de simplification de la sécurité pour tous les membres de la famille -humains ou pas- contrairement aux AirTags qui ne sont supposés n'être utilisés que pour des objets.
Mais en décembre 2021, la société a du faire face à des accusations de revente de données de localisation de ses 33 millions d'utilisateurs. Celles-ci concernaient aussi bien les adultes que les enfants et seraient revendues à des courtiers en données tiers. Depuis, la société a clarifié la situation dans une publication régulièrement mise à jour.