Ecrire un SMS au volant, enfin autorisé en Europe ! La conduite autonome arrive (sous conditions)
Par Didier Pulicani - Publié le
En ce premier septembre, il devient possible d'utiliser la conduite semi-autonome de niveau 3 en Europe !
Concrètement, le conducteur peut, dans certaines conditions, lâcher totalement le volant sans se préoccuper de la route. Jusqu'à présent, le niveau 2 imposait toujours de garder les mains sur la direction, et les véhicules devaient alors vérifier que chaque pilote restait bien attentif sur la route. Une petite tolérance de quelques dizaines de secondes est possible, mais suivant les modèles, les rappels à l'ordre (voire même des punitions -chez Tesla par exemple) sont parfois à la limite du supportable.
Désormais, vous pouvez jouer sur votre smartphone, écrire un SMS, regarder un film... la seule condition étant de pouvoir reprendre le contrôle en cas de problème. Dormir ou quitter le poste de conduite n'est donc pas encore permis... pour l'instant.
Avant d'embarquer dans votre Tesla ou votre beau Tiguan tout neuf et son système semi-autonome facturé une petite fortune, sachez que presque aucune voiture n'est encore homologuée pour la conduite autonome de niveau 3 en Europe ! Seul un modèle très haut de gamme de Mercedes est éligible même si les constructeurs sont déjà très certainement sur les rangs pour que ce soit le cas rapidement.
Autre contrainte, la loi impose que cette conduite sans les mains ait lieu sur des voies
Il est vraiment étrange de voir que l'Europe est toujours très frileuse à lâcher un peu de lest sur ce type de technologies, dont le bénéfique/risque soit désormais largement en faveur des ordinateurs (ce que rappelle Tesla très régulièrement à la presse). Dans d'autres pays, comme les USA, cela fait des années que Google et les autres font rouler des véhicules sans pilote, sans que cela ne pose réellement de souci. Autre exemple, le fameux FSD de Tesla (conduite 100% autonome sur l'ensemble du territoire) est autorisé chez l'Oncle Sam (à condition d'être derrière le volant), alors qu'il n'est encore qu'en version beta.
Concrètement, le conducteur peut, dans certaines conditions, lâcher totalement le volant sans se préoccuper de la route. Jusqu'à présent, le niveau 2 imposait toujours de garder les mains sur la direction, et les véhicules devaient alors vérifier que chaque pilote restait bien attentif sur la route. Une petite tolérance de quelques dizaines de secondes est possible, mais suivant les modèles, les rappels à l'ordre (voire même des punitions -chez Tesla par exemple) sont parfois à la limite du supportable.
Désormais, vous pouvez jouer sur votre smartphone, écrire un SMS, regarder un film... la seule condition étant de pouvoir reprendre le contrôle en cas de problème. Dormir ou quitter le poste de conduite n'est donc pas encore permis... pour l'instant.
Avant d'embarquer dans votre Tesla ou votre beau Tiguan tout neuf et son système semi-autonome facturé une petite fortune, sachez que presque aucune voiture n'est encore homologuée pour la conduite autonome de niveau 3 en Europe ! Seul un modèle très haut de gamme de Mercedes est éligible même si les constructeurs sont déjà très certainement sur les rangs pour que ce soit le cas rapidement.
Autre contrainte, la loi impose que cette conduite sans les mains ait lieu sur des voies
sans piétons ni cyclistes, dotées d’un séparateur central, et à une vitesse n’excédant pas 60 km/h. En clair, sur le périphériques ou sur autoroute, lors des phases de bouchon ! Si l'on comprend que la vitesse soit un critère important pour éviter les éventuels défauts de l'IA, c'est aussi dans ces phases un peu compliquées que l'on observe des comportements imprévisibles : motards qui remontent les files, changement de voie, queue de poisson, touche-touche... des élements souvent difficiles à prendre en compte par les voitures autonomes, sans prendre des précautions bien trop larges et rendre la fonctionnalité... inutile.
Il est vraiment étrange de voir que l'Europe est toujours très frileuse à lâcher un peu de lest sur ce type de technologies, dont le bénéfique/risque soit désormais largement en faveur des ordinateurs (ce que rappelle Tesla très régulièrement à la presse). Dans d'autres pays, comme les USA, cela fait des années que Google et les autres font rouler des véhicules sans pilote, sans que cela ne pose réellement de souci. Autre exemple, le fameux FSD de Tesla (conduite 100% autonome sur l'ensemble du territoire) est autorisé chez l'Oncle Sam (à condition d'être derrière le volant), alors qu'il n'est encore qu'en version beta.