AirTag : Apple informe-t-elle suffisamment les utilisateurs des risques de tracking ?
Par Laurence - Mis à jour le
faits diversde la presse locale. Malheureusement la petite balise blanche d'Apple n'en finit pas de se faire remarquer et d'être -malheureusement- détournée de son utilisation première.
L'histoire se passe chez nos voisins britanniques -dont les tabloïds regorgent de ce genre de faits. Cela commence comme une série américaine lambda, un ex petit-ami jaloux qui décide d'observer les faits et gestes de son ancienne compagne. Outre les classiques appels téléphoniques, le monsieur a aussi caché un AirTag sur sa voiture (sous le pare-choc arrière pour ceux qui se poseraient la question). Histoire de montrer son emprise, il lui aurait lui-même révélé l'existence de la balise. Il a depuis été condamné par la justice.
Très rapidement après la découverte des premiers détournements, Apple a conçu un système d'alerte permettant à une personne suivie à son insu par une balise de recevoir une alerte sur son smartphone (iPhone comme Android). En l'espèce, le système a fonctionné, la victime a bien été notifiée mais ignorait à quoi cela correspondait (ce qui pourrait conduire Cupertino à augmenter une information globale sur son produit ?). Pour rappel, le 26 avril dernier, Apple a publié une nouvelle version du firmware des AirTags modifiant le son émis par une balise inconnue, qui serait placée à l'insu d'une personne dans ses affaires.
En France, il n’existe pas -pour le moment- de normes visant spécifiquement les traqueurs. Néanmoins, il serait tout à fait possible de poursuivre certaines personnes malveillantes via d’autres fondements légaux existants, notamment au regard du but poursuivi (si le but était de dérober un véhicule par exemple) ou certaines conséquences : par exemple le harcèlement, les coups et blessures, la destruction ou le vol.