Véritable marronnier dans le monde des véhicules électrique, la batterie solide est aux accumulateurs ce que le SSD est aussi disques-durs : plus fiable, plus légère, plus stable, plus rapide et plus dense. Ces batteries révolutionnaires existent déjà sous forme de prototype mais leur industrialisation patine, si bien que les plus pessimistes estiment qu'elles n'arriveront désormais que dans les années 2030, au mieux, tandis que les constructeurs multiplient les effets d'annonce. Chez Nissan, les premiers véhicules ainsi équipés devraient débouler en 2028, grâce à un coût réduit entre 65 et 75$ le kWh -soit environ 4000$ pour un pack de 60kWh, comme celui de la Tesla Model 3 d'entrée de gamme ou de la nouvelle Mégane E-Tech. Une première ligne de production démarrera dès 2024 à Yokohama, et servira de test-pilote avant une industrialisation de masse. Actuellement, les batteries utilisent essentiellement des pack au Lithium (avec ou sans Cobalt, comme les LFP de Tesla) mais sous forme d'électrolyte liquide, avec de grosses contraintes de températures, de poids ou encore des risques d'incendie.