Ce weekend, on apprenait qu'Elon Musk avait activé son service internet par satellite, Starlink, au-dessus de l'Ukraine. Ce dernier permettra de fournir un accès à internet à la population en cas de coupures des réseaux de télécommunications, ce qui pourrait se produire plus tôt que prévu en raison de l'intensification des combats.
Sur le moment, la firme californienne n'avait pas précisé comment les utilisateurs allaient pouvoir recevoir le service. En effet, pour en bénéficier, il convient de s'équiper d'un kit Starlink et d'un abonnement mensuel. Apparemment, une cargaison de terminaux (les fameux kits) vient d'arriver sur le territoire occupé, selon le vice-Premier ministre Mykhailo Fedoro qui en avait fait la requête.
Par ailleurs, les critiques contre les réseaux sociaux se durcissent notamment vis à vis de Twitter, la dernière grande plateforme à ne pas avoir supprimé les comptes des médias d'Etat russes RT et Sputnik (contrairement à Facebook et Youtube). Dans ce cadre, le gouvernement français -par le biais de Cédric O- se veut des plus fermes condamnant la firme : Twitter n’a encore rien fait, ou quasiment rien. Je veux le dire ici très formellement, mettre des petits messages précisant ‘ceci est un message sponsorisé par le gouvernement russe’, quand le gouvernement russe est en train d’augmenter sa menace nucléaire, c’est ridicule et indécent.
Le conflit semble apparemment dévier sur un autre front. En effet, hier, le collectif de hackers Anonymous a revendiqué sur Twitter le piratage de plusieurs sites d'informations russes, dont les agences publiques Tass et Rossia Segodnia.
