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Tesla n'aime pas beaucoup se faire "jailbreaker"

Par Didier Pulicani - Publié le

Si Tesla met un point d’honneur à sécuriser ses logiciels, la firme américaine n'est pas à l'abri de piratages en tout genre.

Certaines firmes, comme Ingenext, se font un malin plaisir à venir déplomber les voitures bridées de manière logicielle. Tesla vend par exemple des modèles avec une batterie de 75kWh bridée à 60kWh, que l'on peut débloquer via un paiement intégré. Pour 2000€, vous pouvez également faire grimper les performances d'une Model 3, là encore, de manière totalement logicielle, la voiture étant la même avant et après l'update.

Mais Tesla ne l'entend pas de cette oreille. Dans la dernière mise à jour, la marque va détecter ces modification réalisée dans le MCU (l'ordinateur de bord) et afficher des notifications mettant en garde le conducteur, et pas vraiment rassurantes Il y a des risques d'extinction inopinées peut-on lire sur l'écran :

Tesla n'aime pas beaucoup se faire "jailbreaker"


De son côté, Guillaume André, le fondateur de Ingenext, va développer un patch permettant de contourner la détection de Tesla. Bref, un jeu du chat et de la souris qui n'est pas sans rappeler l'histoire du jailbreak, où Apple lutte depuis des années -avec un succès assez limité- pour boucher ses failles à chaque nouvelle version. L'automobile n'est toutefois pas étrangère à ce genre de pratiques, gonfler la puissance moteur via des puces tierces est une pratique courante, qui a souvent le don d'irriter les constructeurs.

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