Dans notre reportage tournée il y a quelques mois autour de la voiture autonome, les constructeurs s'inquiétaient déjà des problèmes d''assurance, lorsque le conducteur perdra en responsabilité au volant.
Si les grandes marques sont encore réticentes à déresponsabiliser le pilote (on l'a vu dernièrement avec le premier accident mortel d'une Tesla), ce dernier pourrait être doublement gagnant. En effet, certaines assurances ont décidé que les propriétaire des véhicules semi-autonomes (Tesla, Mercedes etc.) étaient moins sujets à risque et donc, mécaniquement, devraient bénéficier de meilleures primes d'assurance.
Allianz est la première assurance française à tenir compte de ce paramètre, en proposant des réductions qui atteignent parfois 25% des tarifs habituels. Nos recherches montrent que la combinaison entre intensité des accidents, fréquence, et coût de la réparation présente un écart de de 25% en moyenne de la charge financière totale, explique à L'Express François Nédey, directeur technique assurances biens et responsabilités chez Allianz France. Par exemple, quand la voiture se gare toute seule, cela diminue fortement les accrochages. En centre-ville, le freinage d'urgence rend aussi les chocs moins graves.
Précisons tout de même qu'on ne parle pas de véhicules 100% autonomes, mais bien semi-autonomes, c'est à dire, des voitures standards, pilotées par des humains, mais équipées de technologies de freinage automatique, de régulateur de vitesse adaptatif, ou même de stationnement autonome.
