Test du MacBook Pro 15" écran Retina
Par Didier Pulicani - Publié le
Sophie vous présente le MacBook Pro 15" de 2012
Avant de rentrer dans la vif du sujet, Sophie vous propose un rapide tour d'horizon de la machine :
Une silhouette au régime sec
2,5Kg, voilà le poids standard d'un MacBook Pro 15". Dans la version Retina, Apple a réussi a lui enlever 500 grammes, ce qui ramène la machine au niveau d'un MacBook Pro 13". Certes, nous sommes encore loin des 1,3Kg du MacBook Air 13", mais la différence de poids se perçoit largement dans un sac à dos que l'on porte tous les jours sur soi.
Plus que le poids, c'est surtout la finesse du boitier qui est perceptible. Lorsqu'on tape au clavier, les poignets sont moins surélevés, c'est plus bien agréable ! En enlevant le lecteur optique, Apple a permis de passer de 2,4cm à 1,8cm de hauteur.
Notons la disparition du témoin de batterie extérieur, ainsi que le témoin de veille (vous savez, la lumière qui pulse dans votre chambre, et que vous cherchez à cacher par tous les moyens). Pas de port infrarouge non plus, pourtant bien utile lorsqu'on fait des présentations avec la télécommande Apple.
Périphérique : bonjour USB 3, adieu FireWire
Les ports disparus
Comme pour les MacBook Air, Apple a sacrifié quelques ports sur l'autel de la mobilité. Adieu FireWire, Ethernet, et l'entrée son ! Evidemment, Cupertino propose des adaptateurs, mais il faut avouer que sur une machine dite "professionnelle", l'absence de prise réseau en standard semble bien prématurée.
Mais cette machine est surtout taillée pour le futur ! Avec ses deux ports Thunderbolt, vous pouvez brancher plusieurs écrans et périphériques externes à très haute vitesse. La sortie HDMI est également très pratique pour les rétro-projecteurs, qui n'ont souvent que cette entrée au format numérique.
L'option indispensable à 1000 balles
Dans ses choix arbitraires, Apple semble vouloir inciter ses acheteurs à investir dans un écran 27" externe. En effet, vous pouvez utiliser sur cet écran tous les ports "disparus" (Ethernet, FireWire…) en branchant uniquement le cable Thunderbolt qui relie l'écran à la machine. Dans cette configuration là, le manque se fait alors beaucoup moins sentir, mais il faudra mettre le prix.
Le lecteur DVD disparait, pour le meilleur et pour le pire
Enfin, petite anecdote qui reflète des situations parfois cocasses : pour tester quelques jeux, nous avons voulu installer Windows. Sauf que sans lecteur DVD, la chose s'avère un peu compliquée : impossible d'utiliser le partage du lecteur d'un autre Mac, l'assistant Bootcamp ne le détecte pas. Impossible non plus de démarrer le Mac en mode cible, sans FireWire (et nous n'avions pas de cable USB male/male). La seule solution a été d'installer Windows 7… sur clef USB. Mais là encore, il faut posséder une image ISO du système de Microsoft, que l'assistant BootCamp acceptera. Tenez-vous bien, seule la version 64 bits a voulu s'installer, non sans mal… Bref, un conseil, le Superdrive externe vendu 89 Euros / 80CHF par Apple, pour vous faire gagner plusieurs heures de travail (et de stress).
USB3 : un gain immédiat en performances
Nous avions déjà testé les performances de l'USB 3 sur un MacBook Air, sur un disque externe des plus classiques, à plateaux. Et même là, le gain par rapport à l'USB2 est sans commune mesure : 2 à 3 fois les performances, sur un modèle Western Digital du commerce :
Autre test intéressant, celui d'une clef USB3 Sony affichant sur le papier 120Mo/sec en lecture.
Comme vous pouvez le voir sur le test ci-dessous, la clef tient ses promesses, et le transfert d'un fichier de 1Go de prend donc que 10 petites secondes ! Au quotidien, le gain de temps est appréciable, d'autant que le prix de ces clefs est en baisse constante pour des capacités de plus en plus importantes.
En comparaison, voici le même test, réalisé en USB 2 :
36 Mo/s en lecture, c'est presque 4 fois plus lent que l'USB 3. A l'inverse, en écriture, on ne gagne que quelques Mo/s avec ce type de clef. Reste que les cellules et les contrôleurs évoluent vite, et ces chiffres seront forcément meilleurs dans quelques mois !
Un écran Retina sur un Mac : une première !
Introduit avec l'iPhone 4, le concept "Retina" arrive donc sur Mac : avec une densité de pixels élevée (plus de 200 par pouce), il est en effet difficile de discerner les points à l'oeil nu, ce qui permet d'éviter l'effet "crénelé" sur les textes, et d'améliorer la définition des images, des vidéos ou des interfaces.
Seule défaut : la résolution "de base" est en 1440x900. En clair, si vous voulez profiter à 100% du Retina (4 pixels pour 1), il faudra se contenter de ces dimensions un peu exiguës pour un écran de 2012 : le 1680x1050 aurait été plus adapté, c'est d'ailleurs elle qu'on retrouve sur les écrans HD des MacBook Pro classiques.
Une petite astuce d'Apple pour proposer plusieurs résolutions acceptables
Apple propose à l'utilisateur de choisir parmi plusieurs résolutions : 1024 x 640, 1280 x 800, 1440 x 900 (celle par défaut), 1680 x 1050, et 1920 x 1200. Or, si vous sélectionnez 1680 x 1050, qui est la résolution standard des dalles
HDdes MacBook Pro
classiques, et que vous mettez les deux machines côté à côté, le rendu de l'interface du MacBook Pro Retina n'est absolument pas
flou, mais affichera même une interface étonnamment propre, bien plus détaillée que celle de l'écran simplement
HD, pourtant en résolution native. La chose en a surpris plus d'un : actuellement, sur un écran LCD, si vous changez la résolution de votre Mac et que vous en sélectionnez une non-native, l'affichage à l'écran paraitra toujours très
baveux.
L'explication est simple : lorsque vous sélectionnez une résolution (1920 x 1200 par exemple), Apple va d'abord calculer son pendant Retina (3840×2400). Ensuite, elle va réaliser une mise à l'échelle classique (en rajoutant des points si la résolution est inférieure à 1440 x 900, en en supprimant dans le cas contraire). Tous les témoins de cette manoeuvre (dont on ne connait cependant pas les algorithmes précis) sont unanimes : s'il ne s'agit pas de technique d'indépendance de résolution, mais bien de la mise à l'échelle de textures, il semble qu'Apple ait trouvé le juste milieu pour créer un rendu non-natif quasi imperceptible. Il va sans dire que la qualité de l'écran y est aussi et sans doute pour beaucoup.
Si vous n'avez rien compris à la démonstration, dites-vous simplement que sur un MacBook Pro Retina, vous pourrez changer à loisir votre résolution, sans que cela ne choque votre oeil bienveillant et amateur de textures bien propres !
Bien peu d'applications optimisées
Toutes les applications récentes d'Apple prennent en charge cet écran : iPhoto, iMovie, Safari, Mail… La précision des éléments d'interface est vraiment agréable. Sur iPhoto, les images sont forcément plus précises, puisqu'elles s'affichent avec une échelle beaucoup plus faible; l'écran est capable d'afficher une photo de 5Mp nativement !
Final Cut Pro X profite pleinement de la haute définition
Les monteurs vidéos sont habitués à travailler avec le programme d'Apple, et son interface affichant le visualiseur sur un quart d'écran, la ligne de temps en dessous et les rush en haut à gauche. Avec cette machine, le visualiseur permet d'afficher une vidéo Full HD presque nativement, il faudra tout de même jouer un peu avec l'interface pour avoir l'image entière.
Jusqu'à présent, une vidéo Full HD sur un écran en 1920px de large, on affichait à environ 40% sur le visualiseur :
Et les apps non optimisées ?
Mise à part les programmes d'Apple, c'est à peu près tout pour le moment. Il faudra attendre quelques temps avant que l'ensemble des développeurs n'optimisent leurs programme, comme ça avait été le cas à la sortie de l'iPhone Retina.
En attendant, vous êtes donc tributaire des développeurs : si certains ont fait l'effort d'utiliser les éléments d'interface standards, une bonne parti des éléments (textes, boutons…) profite de la haute résolution. C'est par exemple le cas de notre application Mac4Ever pour Mac :
A l'inverse, certaines apps (comme Chrome, Photoshop, Office) utilisent leurs propres éléments d'interface, et l'effet visuel est plutôt disgracieux.
Pour ces apps, il faudra attendre que les éditeurs réalisent un long travail graphique sur leurs interfaces. Pour Photoshop ou Première, le travail sera même bien plus important, car le logiciel devrait être capable de profiter des résolutions Retina pour afficher et traiter les images, tout en gardant les interfaces à la bonne échelle.
Et le web devient flou
Le seul vrai point noir de cet écran concerne le web : si les textes apparaissent très nets, ce n'est pas du tout le cas des images et des icônes ! Si l'on imagine que les sites pro-Apple vont s'adapter assez vite, les webmasters ne vont certainement pas s'embêter pour une petite minorité de machines. Il faudra attendre quelques années, le temps que l'écran Retina rentre dans le monde PC, pour que disparaissent tous ces sites devenus "flous".
Performances
Performances générales
Avant de rentrer dans le vif du sujet, un petit mot sur la réactivité de la machine, qui nous a un peu déçus. En effet, dans Safari par exemple, le défilement des pages
rame. Ce n'est pas qu'une sensation, mais face à des machines plus anciennes, nous avons cette désagréable impression que la forte résolution à traiter ne permet pas d'atteindre les 60 images/s nécessaires à une sensation de bonne fluidité. Même chose pour ce qui est du redimensionnement des fenêtres ou tout défilement dans le Finder (avec beaucoup d'images, par exemple). Avant de crier au loup, il faut noter que la plupart de nos confrères ont constaté cet
effet de bord, sans doute induit par la carte graphique arrivant à certaines limites dans le traitement 2D des interfaces. Il est aussi possible que les pilotes d'NVidia nécessitent quelques optimisations, tout autant que la techologie utilisée par Apple pour l'affichage, qui évolue sans cesse.
Pas d'affolement, donc, mais en informatique, on a parfois du mal à accepter un petit retour en arrière sur des comportements qui nous semblaient acquis.
Performances CPU
Comme à notre habitude, nous avons réalisé des tests à l'aide de logiciels divers (geekbench, cinebench…), qui donnent un bon aperçu de la vitesse de la machine :
Aucun doute, cette machine est le MacBook Pro le plus rapide jamais fabriqué ! Il a été construit sur la nouvelle architecture Ivy Bridge d'Intel, qui permet de gagner en puissance tout en consommant beaucoup moins d'énergie. Il est par exemple possible de faire tourner 4 vidéos FullHD en multicam dans FinalCutPro, sans que la machine ne soit à la peine ! Ce MacBook Pro porte donc bien son nom et les professionnels peuvent compter sur lui, même dans les tâches les plus lourdes.
Performances disque
Nous avons testé le SSD du modèle haut-de-gamme, 2,6 GHz avec une capacité de 512Go.
Quelle surprise de voir que le SSD du Retina est pratiquement toujours en dessous des performances des nouveaux MacBook Air 11 et 13" !
C'est le cas en lecture/écriture brute :
Mais surtout en lecture/écriture aléatoire, où le Retina arrive à être deux fois plus lent, suivant la taille des blocs :
Heureusement, sur du séquentiel, le SSD du Retina talonne ses petits frères :
S'il faut relativiser un peu ces chiffres -les performances de ces SSD sont largement meilleures que celles des modèles précédents- on reste tout de même étonné de telles différences entre une machine dite professionnelle et une autre plutôt taillée pour la mobilité et le travail d'appoint. D'autant que ces performances peuvent avoir un impact global sur un encodage audio/vidéo ou sur le traitement d'images, malgré un CPU plus rapide.
Ces chiffres restent toutefois à être confirmés : en effet, précédemment, Apple pouvait fournir des marques différentes de SSD suivant les machines, avec des performances assez variables.
Jeux et 3D
La GeForce GT 650M est une carte 3D de très bonne facture et améliore sensiblement les performances par rapport à la gamme précédente. Nous avons pu jouer avec tous les jeux récents dans de très bonnes conditions, que ce soit StarCraft 2, Deus Ex ou Driver San Francisco. Evidemment, il faudra mieux choisir la résolution 1440 x 900 pour obtenir de meilleures performances, même si certains titres proposent de jouer en résolution native. Mais tant que le jeu n'est pas adaptée, jouer en 2880 n'a pas grand intérêt, car tous les textes et les icônes sont bien trop petits !
StarCraft
Certains sites annonçaient des performances délirantes (plus de 100FPS sur Anandtech), pourtant, StarCraft 2 a été le titre le plus à la peine parmi tous ceux que l'on a pu tester. Même à petite résolution -1440 ou 1600-, et en mettant les détails en "medium", le jeu n'excède que rarement les 40FPS (en 2v2 et 3v3).
En haute qualité, les scènes de combats sont carrément sous les 20FPS ! Oui, vous avez bien lu, sur une machine de 2012, un jeu qui date de 2010 n'est pas réellement jouable avec un minimum de qualité. La faute à qui ? Sans doute un peu aux drivers, à Mac OS X et peut-être un peu à Blizzard, dont les jeux sont beaucoup plus optimisés sous Windows.
Driver San Francisco
Le jeu est très fluide, toute option au maximum (en 1440) et antialiasing activé. Rien à dire, ce titre pourtant récent, tourne comme un charme sur la machine. Même dans les scènes intenses ou dans les vidéos en 3D, rares sont les moments de "lag".
Batman
Le titre n'est pas tout jeune, et il aurait été surprenant qu'il ne soit pas fluide avec toutes les options activées. Amateurs de chauve-souris, réjouissez-vous, Batman est parfaitement jouable sur ce MacBook Pro. Seul regret, les textures ont un peu vieilli durant certaines scènes et font un peu honte à la haute définition de l'écran. Mais soit, cela n'enlève rien aux qualités du titre, qui est plutôt bien réussi dans l'ensemble.
Bioshock
Déjà plus évolué graphiquement que Batman, Bioshock 2 fonctionne à merveille, même en poussant la résolution maximal (1920). Mention spéciale à la bande son, qui rend particulièrement bien sur les haut parleurs de la machine, qu'Apple a largement revus.
Deus Ex
Nous avons poussé la résolution également en 1920 pour ce titre assez récent. Feral prévient que des petits problèmes graphiques peuvent survenir sur cette machine, sans en préciser les conséquences. À part quelques petits bugs graphiques durant les vidéos, nous n'avons pas rencontré de problème majeur. Deus Ex est très abouti graphiquement et l'intrigue est assez prenante. Si vous craquez pour cette machine, on vous le conseille les yeux fermés :-)
Tomb Raider
Allez, on termine avec la belle Lara Croft, dont on a poussé les polygones au maximum et l'anti aliasiing à 8X. Et même avec tout cela, la machine n'accuse aucun ralentissement. Ce dernier opus des aventures de la pilleuse de tombe sont assez réussies, si vous aimez les jeux d'aventure et te plateforme.
Peut-on vraiment remplacer son 17"par ce modèle ?
Ayant abandonné son 17", Apple réoriente ses clients vers ce modèle Retina, c'est du moins la réponse qui nous a été donnée par Cupertino lors des conférences de presse auxquelles nous avons participé.
Dans les faits, il est effectivement possible d'afficher la même résolution que sur un 17", à savoir de 1920x1200.
Visuellement, l'écran n'est alors plus vraiment "Retina" (on est en dessous des 200 dpi), mais l'image est meilleure que sur un 17" classique, car la résolution réelle est de 2880 x 1800. On profite donc encore à cette résolution des éléments d'interfaces optimisés pour la haute définition).
Mais 15" n'est pas 17". Et pour être honnête, à cette résolution, les textes sont tellement petits qu'on se retrouve surtout le nez collé à l'écran, une position peu agréable pour les yeux, surtout si votre ophtalmo vous a déjà mis en garde à ce sujet. Autre point, pour les images ou pour afficher des espaces importants (comme un plan d'architecte), la surface de 17" nous manque, peu importe si la résolution a augmenté. C'est un peu comme si on supprimait le papier A4 aux enfants, et qu'on leur demandait de dessiner plus petit. Mais souvent, un enfant se fiche bien de la précision du feutre, il veut juste faire un gros dessin :-)
Bref, on espère qu'Apple n'a pas totalement enterré ce modèle 17", qui garde encore un intérêt certain face à ce Retina 15".
Moins de bruit !
Avec une technologie assez inédite, Apple a rendu ce MacBook Pro très silencieux grâce à des ventilateurs asymétriques. Et ça marche ! La machine fait vraiment moins de bruit que la précédente.
Nous avons tenté de pousser un peu le processeur et la carte 3D dans certains jeux (notamment StarCraft), afin d'activer les ventilateurs. Mais même au maximum, ces derniers s'avèrent bien moins audibles que sur un MacBook Pro standard. Si vous travaillez dans un environnement calme, ou même dans les transports, cette
petitenouveauté ne vous laissera pas indifférent.
Autonomie
Apple annonce 7h en usage standard, c'est effectivement le cas d'après nos tests qui consistent à recharger une page web à intervalles réguliers (10 secondes), tout en baissant un peu la luminosité. Mais si vous lisez une vidéo en FullHD, là, on descend de 3 à 5H sur la batterie, ce qui reste très correct pour un long voyage. (Pour descendre à 3H, il faut une vidéo Full HD, l'écran au maximum et le WiFi activé. Avec des films en HD et en baissant un peu l'écran, les 5H sont facilement atteignables)
Réflexion de la dalle
Apple a mis en place un traitement de choc sur sa dalle brillante afin de réduire les reflets.
Le résultat est très net, avec un MacBook Pro standard mis cote à cote, même si les puristes regretteront toujours un peu les écrans mat.
Quel modèle choisir ?
Le MacBook pro Retina est cher, le ticket d'entrée est à 2279 Euros (2440 CHF).
Mais il faut relativiser un peu lorsqu'on regarde l'équipement : avec 8Go de RAM en standard et 256Go de disque, ce modèle reste moins cher qu'un MacBook Pro classique qu'on équiperait d'un SSD et de 8Go de RAM.
Le second modèle est environ 600 euros (700CHF) plus cher, mais avec un disque de 512Go et un processeur à 2.6Ghz, il y a de quoi se poser sérieusement la question si 256Go vous semblent un peu faiblards. Par ailleurs, ce modèle offre des options de personnalisation plus poussées, notamment un SSD de 768Go.
Conclusion
Ce MacBook Pro nous a impressionnés, et outre ses performances, c'est vraiment l'écran qui fait la différence.
Il s'agit néanmoins d'une machine encore un peu avant-gardiste (sans lecteur optique, de FireWire, sans Ethernet…), qui ne conviendra pas à tous les professionnels. Reste que pour les photographes, graphistes et vidéastes, qui regrettent la disparition du 17", ils seront bluffés par l'affichage et la résolution de l'écran, qui pourra s'avérer un bon compromis.