Test du Macbook Air 13" 2012
Par Arnaud Morel - Publié le
Les MacBook Air passent au Ivy Bridge et y gagnent en puissance CPU brute. Maintenant musclée sur ce plan, cette machine est-elle le Mac à tout faire qu'on emporte partout dont nous pouvons rêver ? Que vaut le chipset graphique Intel HD 400 ? Réponses dans notre test !
En apparence, pas grand chose ne distingue ce MacBook Air de la génération précédente dont il reprend les lignes. 1,35 kg sur la balance, l'engin est aussi fin que transportable, pesant le poids de deux iPad. Le profil reste triangulaire, l'ensemble conserve sa belle gueule.
De même, l'engin se montre, on le verra, très comparable au MacBook Air 11" que nous avons testé récemment. Même SSD fort rapide, puissance CPU voisine et GPU identique. Seules différences notables, l'autonomie, plus grande pour le modèle 13", et, évidemment, l'écran en lui-même, qui affiche un résolution de 1440 x 900 pixels, face aux 1366 x 768 pixels du 11". Écran plus grand, donc plus grand confort de travail, le MacBook Air 13" représente à notre sens le "vrai" MacBook Air, offrant souplesse et confort d'utilisation.
C'est au niveau de la connectique qu'on distingue ce Air de la génération précédente : deux ports USB 3 débarquent, compatibles avec les périphériques USB 2, et le Tunderbolt est de la partie, à côté des plus classiques lecteur de carte SD et sortie casque. Notez que le connecteur d'alimentation est un MagSafe 2, modification légère de la génération précédente. Comme le remarquait Didier dans son test du modèle 11", celui-ci inspire quelque méfiance sur sa capacité à vieillir épanoui. Mais seul l'avenir permettra de vérifier cette impression. L'adapteur secteur 45 W est fourni avec une prise de terre dont le profil a été réduit à son minimum. L'engin est bien un ultra portable, catégorie, d'ailleurs que le MacBook Air a défini.
Le Thunderbolt, justement, devient le port à tout faire, censé pallier tous les manques niveau connectique de la machine : il pourra servir d'adaptateur ethernet, de sortie vidéo, de port de connexion Firewire, SATa ou Thunderbolt, mais tout ça à l'aide d'adaptateurs spécifiques, voire de docks externes. C'est bien pour le design, et la légèreté, un peu regrettable pour le porte-monnaie.
Les performances CPU étaient le talon d'Achille de la première mouture des MacBook Air relookés en 2010. La cuvée 2012 pallie ce problème avec l'arrivée de processeur Ivy Bridge double cœurs i5. Sur le Air 13", il est cadencé à 1,8 GHz, contre 1,7 Ghz sur le modèle 11". Les performances sont très correctes niveau puissance brute, au niveau d'un MacBook Pro double cœur i7 2,66 GHz de 2011.
Globalement, l'impression d'utilisation est excellente, en partie du fait de ce bon CPU, mais beaucoup du fait du très bon SSD, qui élimine le goulet d'étranglement que représentent, aujourd'hui, les disques à plateaux.
Le concept d'ultrabook pourrait se définir par le compromis entre la légèreté de l'appareil, son autonomie sa puissance et sa qualité de fabrication. Mais, fruit d'un compromis plus exigeant niveau poids que les MacBook Pro, le Air n'offre une autonomie comparable qu'au prix d'un processeur faiblement cadencé - un double cœur i5 à 1,8 GHz sur notre modèle de test. Cependant, aujourd'hui, l'engin est taillé pour toutes les activités et le goulet d'étranglement se situe plus au niveau graphique que CPU.
L'autonomie, justement, parlons en : le Air se comporte exactement comme Apple l'indique. Si maintenant (et depuis un petit moment pour la Pomme), on peut faire confiance aux constructeurs sur ce plan, c'est tant mieux ! Comptez donc 7 bonnes heures en usage bureautique / sur web intensif. Notre protocole de test n'a pas varié : une page web se charge, en Wi-Fi, toutes les 10 secondes, la luminosité étant poussée à son maximum et tous les réglage d'économie d'énergie désactivés, sauf l'abaissement de luminosité lorsque utilisé sur batterie.
En lecture continu d'une vidéo HD 720p, dans les même conditions qu'indiquées plus haut, le MacBook Air 13" assure 5h17 de fonctionnement, une bon score, sans doute assez comparable, globalement, à la gamme des MacBook Pro, et bien supérieur à ce que propose le Air 11". La aussi, pas de miracle : moins de place dans la machine, moins d'autonomie batterie.
Le MacBook Air 13" que nous testons est équipé d'un SSD Toshiba de 128 Go portant le référence Toshiba TS128E. Il partage, globalement, les mêmes performances que le SSD 64 Go du Air 11", lesquelles sont, au demeurant excellentes. Avec un débit réel de l'ordre de 485 Mo/s en lecture, et 480 Mo/s en écriture. Vous noterez, sur les courbes détaillées un pallier de performance en lecture et écriture de blocs de 128 à 256 Ko.
Avec ces performances de compét' en matière d'accès disque, le Air 13" se révèle une machine très polyvalente, adaptée à des usages photo, voire vidéo, pour peu que l'on dispose d'un disque externe de stockage pour les rush.
On le sait, Intel impose, avec ses processeur iX, l'utilisation de ses propres chipsets graphiques, lesquels ne sont généralement pas des foudres de guerre. L'Intel HD 4000, avec ses 384 Mo de mémoire partagée, fait mieux que que la version précédente, avec un gain de l'ordre de 30 %.
Avec cette puce, la lecture de vidéo HD 1080p se fait sans problème, les tâches graphiques 2D, même gourmandes étant exécutées sans broncher également.
C'est au niveau des jeux qu'il faut être plus nuancé. Si l'Intel HD 4000 fera tourner la plupart des titres actuels, elle n'offrira pas une vraie expérience de jeux sans compromis. Abaissement du niveau de détails graphiques et ralentissements occasionnels seront de la partie sur tous les titres gourmands ou presque.
Ainsi, si Starcraft II tourne sans souci à la résolution native, on observe des "déchirements" lors des scrolling trop rapides, et des ralentissements en présence de nombreuses unités sur le terrain.
Autres titres testés, Driver San Francisco, où le Air s'en sort plutôt bien, en abaissant un peu les détails. Pas de chance pour Lara Croft, le dernier opus nous gratifie de bogues graphiques au lancement. Enfin, curieusement, l'Intel HD 4000 s'en tire plutôt pas mal avec le dernier Deus Ex, là aussi à condition d'abaisser le niveau de détail.
Très séduisant MacBook Air 13", qui propose l'état de l'art en matière de rapport mobilité/puissance/légèreté. Très polyvalente, cette machine se destine à tous, ou presque. Les gros joueurs la délaisseront, cependant, au profit d'un MacBook Pro mieux à même de faire face aux grosses demandes graphiques.
Niveau configuration, si 128 Go de SSD vous suffisent (ça exige une gestion rigoureuse), optez pour le modèle d'entrée de gamme, vendu 1249 €. Le modèle 256 Go est vendu 1549 €, un brin cher pour seulement 128 Go de stockage de plus, mais 256 Go constituent, indéniablement, un plus à l'utilisation. À voir selon votre budget.
Le MacBook Air sur l'AppleStore
L'ultra mobilité, ultra classe
En apparence, pas grand chose ne distingue ce MacBook Air de la génération précédente dont il reprend les lignes. 1,35 kg sur la balance, l'engin est aussi fin que transportable, pesant le poids de deux iPad. Le profil reste triangulaire, l'ensemble conserve sa belle gueule.
De même, l'engin se montre, on le verra, très comparable au MacBook Air 11" que nous avons testé récemment. Même SSD fort rapide, puissance CPU voisine et GPU identique. Seules différences notables, l'autonomie, plus grande pour le modèle 13", et, évidemment, l'écran en lui-même, qui affiche un résolution de 1440 x 900 pixels, face aux 1366 x 768 pixels du 11". Écran plus grand, donc plus grand confort de travail, le MacBook Air 13" représente à notre sens le "vrai" MacBook Air, offrant souplesse et confort d'utilisation.
C'est au niveau de la connectique qu'on distingue ce Air de la génération précédente : deux ports USB 3 débarquent, compatibles avec les périphériques USB 2, et le Tunderbolt est de la partie, à côté des plus classiques lecteur de carte SD et sortie casque. Notez que le connecteur d'alimentation est un MagSafe 2, modification légère de la génération précédente. Comme le remarquait Didier dans son test du modèle 11", celui-ci inspire quelque méfiance sur sa capacité à vieillir épanoui. Mais seul l'avenir permettra de vérifier cette impression. L'adapteur secteur 45 W est fourni avec une prise de terre dont le profil a été réduit à son minimum. L'engin est bien un ultra portable, catégorie, d'ailleurs que le MacBook Air a défini.
Le Thunderbolt, justement, devient le port à tout faire, censé pallier tous les manques niveau connectique de la machine : il pourra servir d'adaptateur ethernet, de sortie vidéo, de port de connexion Firewire, SATa ou Thunderbolt, mais tout ça à l'aide d'adaptateurs spécifiques, voire de docks externes. C'est bien pour le design, et la légèreté, un peu regrettable pour le porte-monnaie.
Performances : un gain notable
Les performances CPU étaient le talon d'Achille de la première mouture des MacBook Air relookés en 2010. La cuvée 2012 pallie ce problème avec l'arrivée de processeur Ivy Bridge double cœurs i5. Sur le Air 13", il est cadencé à 1,8 GHz, contre 1,7 Ghz sur le modèle 11". Les performances sont très correctes niveau puissance brute, au niveau d'un MacBook Pro double cœur i7 2,66 GHz de 2011.
Globalement, l'impression d'utilisation est excellente, en partie du fait de ce bon CPU, mais beaucoup du fait du très bon SSD, qui élimine le goulet d'étranglement que représentent, aujourd'hui, les disques à plateaux.
Autonomie : 7 heures
Le concept d'ultrabook pourrait se définir par le compromis entre la légèreté de l'appareil, son autonomie sa puissance et sa qualité de fabrication. Mais, fruit d'un compromis plus exigeant niveau poids que les MacBook Pro, le Air n'offre une autonomie comparable qu'au prix d'un processeur faiblement cadencé - un double cœur i5 à 1,8 GHz sur notre modèle de test. Cependant, aujourd'hui, l'engin est taillé pour toutes les activités et le goulet d'étranglement se situe plus au niveau graphique que CPU.
L'autonomie, justement, parlons en : le Air se comporte exactement comme Apple l'indique. Si maintenant (et depuis un petit moment pour la Pomme), on peut faire confiance aux constructeurs sur ce plan, c'est tant mieux ! Comptez donc 7 bonnes heures en usage bureautique / sur web intensif. Notre protocole de test n'a pas varié : une page web se charge, en Wi-Fi, toutes les 10 secondes, la luminosité étant poussée à son maximum et tous les réglage d'économie d'énergie désactivés, sauf l'abaissement de luminosité lorsque utilisé sur batterie.
En lecture continu d'une vidéo HD 720p, dans les même conditions qu'indiquées plus haut, le MacBook Air 13" assure 5h17 de fonctionnement, une bon score, sans doute assez comparable, globalement, à la gamme des MacBook Pro, et bien supérieur à ce que propose le Air 11". La aussi, pas de miracle : moins de place dans la machine, moins d'autonomie batterie.
SSD = wawavoom
Le MacBook Air 13" que nous testons est équipé d'un SSD Toshiba de 128 Go portant le référence Toshiba TS128E. Il partage, globalement, les mêmes performances que le SSD 64 Go du Air 11", lesquelles sont, au demeurant excellentes. Avec un débit réel de l'ordre de 485 Mo/s en lecture, et 480 Mo/s en écriture. Vous noterez, sur les courbes détaillées un pallier de performance en lecture et écriture de blocs de 128 à 256 Ko.
Avec ces performances de compét' en matière d'accès disque, le Air 13" se révèle une machine très polyvalente, adaptée à des usages photo, voire vidéo, pour peu que l'on dispose d'un disque externe de stockage pour les rush.
Performances graphiques contrastées
On le sait, Intel impose, avec ses processeur iX, l'utilisation de ses propres chipsets graphiques, lesquels ne sont généralement pas des foudres de guerre. L'Intel HD 4000, avec ses 384 Mo de mémoire partagée, fait mieux que que la version précédente, avec un gain de l'ordre de 30 %.
Avec cette puce, la lecture de vidéo HD 1080p se fait sans problème, les tâches graphiques 2D, même gourmandes étant exécutées sans broncher également.
C'est au niveau des jeux qu'il faut être plus nuancé. Si l'Intel HD 4000 fera tourner la plupart des titres actuels, elle n'offrira pas une vraie expérience de jeux sans compromis. Abaissement du niveau de détails graphiques et ralentissements occasionnels seront de la partie sur tous les titres gourmands ou presque.
Ainsi, si Starcraft II tourne sans souci à la résolution native, on observe des "déchirements" lors des scrolling trop rapides, et des ralentissements en présence de nombreuses unités sur le terrain.
Autres titres testés, Driver San Francisco, où le Air s'en sort plutôt bien, en abaissant un peu les détails. Pas de chance pour Lara Croft, le dernier opus nous gratifie de bogues graphiques au lancement. Enfin, curieusement, l'Intel HD 4000 s'en tire plutôt pas mal avec le dernier Deus Ex, là aussi à condition d'abaisser le niveau de détail.
Conclusion
Très séduisant MacBook Air 13", qui propose l'état de l'art en matière de rapport mobilité/puissance/légèreté. Très polyvalente, cette machine se destine à tous, ou presque. Les gros joueurs la délaisseront, cependant, au profit d'un MacBook Pro mieux à même de faire face aux grosses demandes graphiques.
Niveau configuration, si 128 Go de SSD vous suffisent (ça exige une gestion rigoureuse), optez pour le modèle d'entrée de gamme, vendu 1249 €. Le modèle 256 Go est vendu 1549 €, un brin cher pour seulement 128 Go de stockage de plus, mais 256 Go constituent, indéniablement, un plus à l'utilisation. À voir selon votre budget.
Le MacBook Air sur l'AppleStore