L'iMac 27" Core i7 "Thunderbolt" en test
Par Contributeur - Publié le
L'apparition de la nouvelle interface Thunderbolt est la principale nouveauté de cette gamme 2011, le reste consistant en une mise à jour convenue des autres composants internes.
Extérieurement, le design de ce nouvel iMac reste identique à celui de la génération précédente. Seul le second port mini-DisplayPort (sur le 27") et l'éclair du logo Thunderbolt les différencient. Coque en aluminium et écran vitré à bordure noire, le reste de l'aspect extérieur ne diffère pas, et on ne peut que vous renvoyer à notre test de la gamme précédente, en continuant à émettre les mêmes remarques que l'été dernier :
- le pied est toujours aussi peu mobile et articulé (il ne permet que l'inclinaison haut-bas)
- l'écran est toujours aussi vitré, et les reflets seront (ou pas) un problème selon le contenu affiché à l'écran d'une part, et la présence des sources lumineuses derrière vous d'autre part
- la machine est toujours aussi bien conçue et finie, admirons-la une nouvelle fois :
Avant de nous attarder à l'intérieur de la bête, signalons l'évolution de la caméra intégrée (anciennement iSight, rebaptisée FaceTime) qui permet désormais de filmer en haute définition (720p).
Commençons par le cœur du système : l'architecture. Les tripes de la bécane sont toujours fournies par Intel, et Sandy Bridge fait son apparition avec la seconde génération des processeurs "Core" : le i3 de la génération 2010 disparaît, ne laissant que des quadricœurs (i5 ou i7 au choix) pour faire tourner la bête. Pour l'entrée de gamme, Apple annonce un Core i5 jusqu'à 1,5x plus rapide que le Core i3 de 2010.
Notre machine de test est la plus haute configuration disponible en terme de processeur : un Core i7 @ 3.40GHz, quatre cœurs (8 threads), avec 4 Go de RAM. Sa puissance CPU brute, selon CineBench se mesure autour de 6,78 points, soit un poutrage en règle du Core i3 de l'an dernier (2,71 points), qui surclassait lui-même les Core2Duo. Impressionnant, il ne reste vraiment que le Mac Pro au dessus de cet iMac.
En clair : sans surprises, ces iMac calculent nettement plus vite que ceux de l'an dernier. Une montée en puissance bienvenue pour les nouveaux acheteurs, sans remiser au placard les iMac Core i5 et i7 de 2010.
Au niveau graphique, c'est là encore comme l'an dernier AMD (feu ATI) qui fourni la carte graphique Radeon HD, modèle 6750M ou 6770M pour l'iMac 21,5", et 6770M ou 6970M pour le modèle 27", avec une quantité de mémoire vidéo dédiée qui s'étale de 512 Mo à 2 Go de DDR5 selon la configuration choisie.
La carte graphique de notre modèle de test, une AMD Radeon HD 6970M, dotée de 1 Go de VRAM, obtient presque 44 FPS à CineBench, qui la place juste en dessous d'une Nvidia Quatro 5800 (45,52 FPS). Les joueurs fortunés et exigeants choisiront l'option supplémentaire à 2 Go de VRAM. Selon les jeux, Apple annonce un gain de performance qui varie de 1,4[ à 4,8] par rapport à la gamme 2010, autant dire que les joueurs devraient enfin être comblés par le nouvel iMac en configuration ultime.
Côté stockage, le disque dur interne (d'une capacité au choix entre 1 ou 2 To) peut être secondé par un SSD sur lequel on installera le système et les applications pour une rapidité et une réactivité optimale, laissant la capacité du disque dur à plateaux pour y stocker les données de l'utilisateur.
Faute de SSD, nous n'avons pu tester que le disque dur interne, un Western Digital Caviar Black de 1 To (branché en SATA 2 à 3 Gigabits/s), qui atteint sans sourciller un débit de 137 Mo/s sur de gros fichiers (de 1 à 10 Mo), en lecture comme en écriture. Là encore, c'est plutôt un (très) bon score pour un disque à plateau, l'époque où Apple intégrait des disque durs de piètre qualité semble enfin révolue !
Même constat que l'an dernier : le choix des composants de l'iMac en font une machine homogène : haut de gamme, réactive et performante. Cette impression est confirmée par un logiciel de test global comme GeekBench, qui attribue à notre iMac de test un score de 12680.
On retrouve sans surprise un port FireWire 800, 4 ports USB 2.0, un lecteur de carte SDXC, les entrée/sortie audio combinées (analogique + optique), le RJ-45 Ethernet Gigabit. À l'intérieur se trouvent toujours AirPort (802.11n), Bluetooth, et le récepteur infra-rouge de la télécommande (qui n'est pas fournie, car chez Apple il n'y a pas de petites économies).
Attardons-nous quelque peu sur la grosse nouveauté : le port Thunderbolt (unique sur l'iMac 21,5", deux ports sur l'iMac 27"). Fidèles lecteurs de Mac4Ever, vous savez déjà tout grâce à ce précédent article sur Thunderbolt. Faute de périphériques Thunderbolt, nous n'avons malheureusement pas pu tester cette interface dans le détail, nous avons du nous ne tenir à la partie vidéo (DisplayPort).
Toujours aussi fidèle lecteur, vous aviez déjà lu avec attention notre test de l'iMac Core i3 de l'été dernier, vous savez donc également tout sur le mode Target Display.
La mauvaise nouvelle de cette mouture 2011, c'est que le mode Target Display nécessite désormais une source Thunderbolt en entrée (comme les derniers MacBook Pro), et plus simplement DisplayPort. La bonne nouvelle, c'est que le port Thunderbolt reste toujours compatible mini-DisplayPort en sortie, donc les adaptateurs existants mini DisplayPort vers DVI, VGA et HDMI fonctionnent encore.
Encore plus intéressant : les deux ports Thunderbolt de l'iMac 27" permettent d'y brancher chacun un moniteur en sortie, ce qui permet toute configuration à base de deux moniteurs externes (soit 3 écrans avec celui de l'iMac), soit en bureau étendu pour une surface d'affichage jusqu'à (2560x3=)7680 pixels de large, ou trois affichages identiques (un moniteur HDMI, et un vidéo-projecteur, par exemple). On peut même panacher, en maintenant la touche alt lors de la disposition : deux écrans en recopie, le troisième en bureau étendu :
Sans révolutionner l'iMac précédent, cette cuvée 2011 lui offre un rafraîchissement bienvenu de l'intérieur (architecture Sandy Bridge, processeur plus rapide, carte graphique plus puissante) et de l'extérieur (interface Thunderbolt, en double pour le 27").
La carrosserie
Extérieurement, le design de ce nouvel iMac reste identique à celui de la génération précédente. Seul le second port mini-DisplayPort (sur le 27") et l'éclair du logo Thunderbolt les différencient. Coque en aluminium et écran vitré à bordure noire, le reste de l'aspect extérieur ne diffère pas, et on ne peut que vous renvoyer à notre test de la gamme précédente, en continuant à émettre les mêmes remarques que l'été dernier :
- le pied est toujours aussi peu mobile et articulé (il ne permet que l'inclinaison haut-bas)
- l'écran est toujours aussi vitré, et les reflets seront (ou pas) un problème selon le contenu affiché à l'écran d'une part, et la présence des sources lumineuses derrière vous d'autre part
- la machine est toujours aussi bien conçue et finie, admirons-la une nouvelle fois :
Avant de nous attarder à l'intérieur de la bête, signalons l'évolution de la caméra intégrée (anciennement iSight, rebaptisée FaceTime) qui permet désormais de filmer en haute définition (720p).
Les entrailles
Commençons par le cœur du système : l'architecture. Les tripes de la bécane sont toujours fournies par Intel, et Sandy Bridge fait son apparition avec la seconde génération des processeurs "Core" : le i3 de la génération 2010 disparaît, ne laissant que des quadricœurs (i5 ou i7 au choix) pour faire tourner la bête. Pour l'entrée de gamme, Apple annonce un Core i5 jusqu'à 1,5x plus rapide que le Core i3 de 2010.
Notre machine de test est la plus haute configuration disponible en terme de processeur : un Core i7 @ 3.40GHz, quatre cœurs (8 threads), avec 4 Go de RAM. Sa puissance CPU brute, selon CineBench se mesure autour de 6,78 points, soit un poutrage en règle du Core i3 de l'an dernier (2,71 points), qui surclassait lui-même les Core2Duo. Impressionnant, il ne reste vraiment que le Mac Pro au dessus de cet iMac.
En clair : sans surprises, ces iMac calculent nettement plus vite que ceux de l'an dernier. Une montée en puissance bienvenue pour les nouveaux acheteurs, sans remiser au placard les iMac Core i5 et i7 de 2010.
Au niveau graphique, c'est là encore comme l'an dernier AMD (feu ATI) qui fourni la carte graphique Radeon HD, modèle 6750M ou 6770M pour l'iMac 21,5", et 6770M ou 6970M pour le modèle 27", avec une quantité de mémoire vidéo dédiée qui s'étale de 512 Mo à 2 Go de DDR5 selon la configuration choisie.
La carte graphique de notre modèle de test, une AMD Radeon HD 6970M, dotée de 1 Go de VRAM, obtient presque 44 FPS à CineBench, qui la place juste en dessous d'une Nvidia Quatro 5800 (45,52 FPS). Les joueurs fortunés et exigeants choisiront l'option supplémentaire à 2 Go de VRAM. Selon les jeux, Apple annonce un gain de performance qui varie de 1,4[ à 4,8] par rapport à la gamme 2010, autant dire que les joueurs devraient enfin être comblés par le nouvel iMac en configuration ultime.
Côté stockage, le disque dur interne (d'une capacité au choix entre 1 ou 2 To) peut être secondé par un SSD sur lequel on installera le système et les applications pour une rapidité et une réactivité optimale, laissant la capacité du disque dur à plateaux pour y stocker les données de l'utilisateur.
Faute de SSD, nous n'avons pu tester que le disque dur interne, un Western Digital Caviar Black de 1 To (branché en SATA 2 à 3 Gigabits/s), qui atteint sans sourciller un débit de 137 Mo/s sur de gros fichiers (de 1 à 10 Mo), en lecture comme en écriture. Là encore, c'est plutôt un (très) bon score pour un disque à plateau, l'époque où Apple intégrait des disque durs de piètre qualité semble enfin révolue !
Même constat que l'an dernier : le choix des composants de l'iMac en font une machine homogène : haut de gamme, réactive et performante. Cette impression est confirmée par un logiciel de test global comme GeekBench, qui attribue à notre iMac de test un score de 12680.
Les connecteurs
On retrouve sans surprise un port FireWire 800, 4 ports USB 2.0, un lecteur de carte SDXC, les entrée/sortie audio combinées (analogique + optique), le RJ-45 Ethernet Gigabit. À l'intérieur se trouvent toujours AirPort (802.11n), Bluetooth, et le récepteur infra-rouge de la télécommande (qui n'est pas fournie, car chez Apple il n'y a pas de petites économies).
Attardons-nous quelque peu sur la grosse nouveauté : le port Thunderbolt (unique sur l'iMac 21,5", deux ports sur l'iMac 27"). Fidèles lecteurs de Mac4Ever, vous savez déjà tout grâce à ce précédent article sur Thunderbolt. Faute de périphériques Thunderbolt, nous n'avons malheureusement pas pu tester cette interface dans le détail, nous avons du nous ne tenir à la partie vidéo (DisplayPort).
Toujours aussi fidèle lecteur, vous aviez déjà lu avec attention notre test de l'iMac Core i3 de l'été dernier, vous savez donc également tout sur le mode Target Display.
La mauvaise nouvelle de cette mouture 2011, c'est que le mode Target Display nécessite désormais une source Thunderbolt en entrée (comme les derniers MacBook Pro), et plus simplement DisplayPort. La bonne nouvelle, c'est que le port Thunderbolt reste toujours compatible mini-DisplayPort en sortie, donc les adaptateurs existants mini DisplayPort vers DVI, VGA et HDMI fonctionnent encore.
Encore plus intéressant : les deux ports Thunderbolt de l'iMac 27" permettent d'y brancher chacun un moniteur en sortie, ce qui permet toute configuration à base de deux moniteurs externes (soit 3 écrans avec celui de l'iMac), soit en bureau étendu pour une surface d'affichage jusqu'à (2560x3=)7680 pixels de large, ou trois affichages identiques (un moniteur HDMI, et un vidéo-projecteur, par exemple). On peut même panacher, en maintenant la touche alt lors de la disposition : deux écrans en recopie, le troisième en bureau étendu :
Conclusion
Sans révolutionner l'iMac précédent, cette cuvée 2011 lui offre un rafraîchissement bienvenu de l'intérieur (architecture Sandy Bridge, processeur plus rapide, carte graphique plus puissante) et de l'extérieur (interface Thunderbolt, en double pour le 27").