Des souris optiques sans fils
Par Mathieu Godart - Publié le
Les souris Macally - Par Coco
Nous avions initialement prévu de tester uniquement la souris Macally rfMouseJr. Suite à la recommandation de notre sympathique contact chez Macally, nous avons accepté de tester également la rfMouse. Ces deux souris sont très proches, on considérera donc que, sauf mention contraire, toute remarque s'adressera aux deux souris.
Premier contact
Dans les deux boites, nous trouvons en plus du matériel un CD contenant le pilote et la documentation, des piles rechargeables ainsi qu'un feuillet explicatif d'une clarté irréprochable (même si l'installation est suffisemment intuitive pour pouvoir s'en passer). La rfMouse se compose de la souris en elle-même et d'un chargeur-récepteur branché en USB autoalimenté. Ce système permet de charger deux piles en permanence alors que les deux autres se trouvent dans la souris. Le système de la rfMouseJr est un poil plus complexe: le récepteur et le chargeur sont dissociables, pour une portabilité optimale. De plus le chargeur se comporte comme un socle rechargeant directement les piles situées dans la souris. Petit inconvénient: ce système nécessite une alimentation externe.
Ci-contre: souris Macally rfMouse.
Esthétisme: de jolies souris
Rien à dire sur ce point : de belles souris blanches. (la petite rfMouseJr est particulièrement mignonne...)
Ergonomie
Il est temps de prendre ces souris en main. La rfMouse est agréable à utiliser, plutot légère, un cheveu trop petite pour moi mais j'ai de grandes mains. Au contraire, les mains féminines (ou celles de vos gazouillants bambins) la trouveront, croyez-en mes sources, un peu disproportionnée. A propos de proportions on peut tout de même noter que les boutons auraient gagné à occuper un peu moins de place, mais cela n'est pas vraiment gênant. Autre petit détail, la molette de défilement est un peu trop petite mais là encore rien de bien grave.
En ce qui concerne la rfMouseJr maintenant il y a peu de choses à dire: compte tenu de la taille de la souris, l'utilisation est agréable à très agréable pour les petites mains. En effet comme tous les mulots de ce format, elle s'utilise comme les souris rondes Apple plus ou moins appréciées en leur temps. question de goût mais je vous rassure on s'y fait très bien (et je vous rappelle que j'ai de grandes mains..).
Ci-dessus: souris Macally rfMouseJr.
Le capteur optique
Un point important tout de même: le capteur optique est plutot sensible. Il lui faudra donc une surface parfaitement uniforme pour fonctionner sans
sautsdésagréables. Une fois cette condition remplie tout se passe bien, le déplacement est toujours fluide, aucun problème...
Le signal
Nous n'avons constaté aucun problème lié à la transmission sans-fil. Au contraire il est bien agréable de se passer de cordon. Par ailleurs nos tests montrent une portée du signal largement suffisante (plus de 5m !).
Autonomie
Si vous reposez systématiquement la rfMouseJr sur son socle quand vous ne l'utilisez pas, vous n'aurez pas de problème d'autonomie puisqu'elle se recharge en continu. Pour la rfMouse, le système dont j'ai parlé est très efficace: vous n'aurez qu'à échanger les piles de temps en temps (variable selon utilisation mais tout de même quelques jours en utilisation intensive).
Ci-contre: chargeur/récepteur de la rfMouse.
Le pilote
Vous trouverez sur le CD accompagnant la souris le pilote
Macally Mouse Trackball. Ce logiciel simple et efficace vous permet de paramétrer sans peine les actions des trois boutons et les vitesses de déplacement et de défilement de la molette. En plus de cela le CD contient le manuel de la souris, très clair.
Portabilité
La rfMouseJr se veut de par sa petite taille le compagnon idéal des utilisateurs de portables. Pourtant à première vue l'ensemble occupe une certaine place. C'est là qu'intervient le système adopté par Macally: le récepteur est branché sur un port USB contenu dans le chargeur. Il est donc possible de l'en détacher et de le brancher sur n'importe quel port USB alimenté. Vu la taille de l'objet (2x5x1 cm), c'est extrêmement intéressant ! La souris étant elle-même petite, il peut être utile de n'emmener que ces deux composants en vadrouille (à condition bien sûr de n'avoir pas besoin de recharger la souris). Ici encore l'autonomie est nettement suffisante pour tenir quelques jours.
Pour les utilisateurs itinérants, un système permet également de verrouiller la souris lors du transport.
Conclusion
En conclusion, beaucoup de points positifs pour ces deux souris. Petit détail pas vraiment gênant: les LEDs du chargeur/récepteur de la rfMouse ne sont pas très visibles... il faut bien trouver des reproches à faire ! ;)
Si vous cherchiez une souris sans fil, voilà donc deux modèles à prendre sérieusement en compte selon vos besoins (utilisateur de machine de bureau ou de portable, taille de vos mains...).
Logitech MX 700 - Par Grouik
Sortie il y a quelques mois, la Logitech MX 700 fait parti des leaders pour ce qui est des souris sans fil, combinant à la fois autonomie, précision et de nombreuses fonctions.
L'ayant eu en main depuis quelques semaines, nous l'avons donc testé pour vous.
Les boutons de fonctions
La Logitech MX700 est équipée en tout et pour tout de 5 boutons et d'une molette :
- deux viennent se loger sur le côté gauche, faisant office par défaut de touches
Avant/Retourpour votre navigateur Internet. Le plus éloigné est toutefois assez difficile à atteindre, car un peu trop en avant par rapport à la main. Mais ceci dépend bien évidemment des individus.
- deux autres sont situés respectivement au dessus et en dessous de la molette de défilement, permettant par exemple, de simuler un défilement total de la fenêtre.
- un traoisième bouton est également présent au centre, simulant
Pomme-Tab, à savoir la commande qui permet de changer d'application. Tout ceci en un clic, c'est vraiment agréable !
- la molette fait aussi office de clic. Vous pouvez lui attribuer la fonction que vous voulez - sachant que l'utilisation courant est le double-clic.
On regrettera peut-être que la partie droite soit totalement délaissée. En effet, dans une logique optimum, vous contrôlerez donc cette souris avec 3 doigts maximum, contrairement aux modèles de Microsoft par exemple, qui permettent d'utiliser souvent les phalanges les plus externes.
L'interface de paramétrage
Là aussi, c'est très simple : un CD contenant le driver est présent dans la boite et s'installe en deux temps, trois clics ! Sachant que la souris est reconnue par Mac OS X par défaut, ce driver reste tout de même indispensable pour régler les boutons additionnels ainsi que les affectation de touches.
L'état de la pile est indiquée par voie logicielle
Le paramétrage, très simple et complet. Chaque bouton peut se voir attribuer n'importe quelle commande ou combinaison de touche.
Ergonomie nous voilà
Une qualité tout à fait notable de cette souris, et des modèles de Logitech plus généralement, à savoir la remarquable finition des patins de glissement. En effet, si chez Microsoft par exemple, la souris
frottecarrément sur le tapis, ici le mouvement est tout à fait coulant et s'adapte à tout type de surface.
Autre point fort, la pris en main très agréable. Le haut du boîtier est en PVC, alors qu'une matière plus caoutchouteuse vient s'enfiler sur chacun des côtés. La forme générale épouse assez bien le creux de la main, sauf peut-être pour les enfants ou les personnes ayant des phalanges plus courtes qui auront du mal à garder la main sur la souris sans lever de temps à autre le poignet. Mais globalement, cette souris est très facile et pratique à utiliser. Le clic est particulièrement doux et c'est en réalité le prolongement de la coque qui se déforme légèrement au bout pour permettre à l'utilisateur d'appuyer sur le bouton souhaité. Il n'est donc pas nécessaire de presser le doigt jusqu'au fond pour cliquer correctement. Une simple pression au milieu du boîtier peut suffire.
Le poids
Comparé à une souris classique - à fil, donc - il va sans dire que ce modèle est bien plus lourd. La principale cause étant bien évidemment les piles, au nombre de deux, et qui viennent se loger juste au dessous du boîtier. Au delà des accus, cette MX700 a été légèrement lestée à vide, sans doute pour une meilleure prise. Pour tout vous dire, et pour l'avoir eu entre les mains durant plus de 10 heures par jour, durant quelques semaines, c'est pratiquement son seul petit défaut. A moins d'une certaine habitude, cela fait tout parfois mal au poignet au cours d'une utilisation prolongée. Pour les jeux par exemple, où l'on demande au pointeur une réactivité sans pareil, il est parfois difficile de la faire glisser rapidement, tant elle dégage une impression de lourdeur générale. Pour le graphisme, c'est un peu gênant également.
Mais ceci est donné à titre totalement personnel et de façon très subjective, tout dépend bien-sûr des individus.
L'autonomie
Afin de subvenir au maximum à ses besoins électriques, la Logitech MX700 est équipée de deux accumulateurs de type 1,2V/1700mAh. Si vous regardez chez la concurrence, vous noterez que cette souris embarque un des plus importants stock d'énergie pour un appareil de ce type. Si certains modèles d' il y a quelques années permettaient de tenir à peine quelques heures, ici c'est loin d'être le cas ! En effet, lorsque le constructeur déclare plusieurs jours d'autonomie, ce n'est pas seulement à but marketing, puisque ce sont à peu près les durées que l'on retrouve pour une utilisation courante ! Non vraiment, rien à dire là dessus, Logitech a réussi le pari de proposer une souris performantes et à la fois très autonome.
La recharge
La MX700 est livrée avec un Dock pour rechargement. Il vous suffit en fait de la glisser dedans lorsque vous abandonnez votre Mac, et elle se rechargera automatiquement. Par contre, il vous faudra brancher ce Dock à la fois sur le port USB pour la connexion au Mac, et à une prise de courant pour l'apport d'énergie destiné à recharger le mulot. On aurait peut-être aimé une connexion BlueTooth fonctionnant avec un dongle ou avec la puce intégrée depuis les AluBook. Ce sera sans doute pour la prochaine version ;--)
Conclusion
Autonomie, ergonomie et simplicité, voilà qui résume bien cette Logitech MX 700, qui donnera du fil à retordre à la concurrence dans ces divers domaines. Pour autant, elle n'est pas exempte de petits défauts, imputables à l'aspect sans fil, à savoir le poids à ne pas négliger et la nécessité d'un rechargement tout de même régulier. Au delà de ces quelques
reproches, la finition est exemplaire, le paramétrage enfantin et un prix (Un peu moins 100 Euros en moyenne) plutôt justifié si l'on regarde attentivement du côté des équipements.
PocketMouse Pro Wireless, la plus nomade de toutes - Par iDav
Ce produit made in Kensington est sans aucun doute destiné aux utilisateurs de portables. Testée avec un iBook sous OS X, elle remplit entièrement son rôle et fait rapidement valoir ses avantages, et notamment, son extrême mobilité.
En effet, le récepteur USB se glisse très facilement à l'intérieur même de la souris. Il suffit de presser un bouton pour ouvrir une petite trappe et introduire le récepteur dans la souris. De cette manière, on peut transporter la souris avec le portable en économisant un maximum de place, et sans risquer d'oublier le récepteur.
La souris est alimentée par 2 piles AAA. Pour préserver son autonomie, l'objet tire alors parti de son design original. En effet, pour couper l'alimentation de la souris, pas de bouton. L'extinction est automatique une fois le récepteur rangé dans la souris.
Sur l'écran, disons que la Pocket Mouse tient la route. L'installation est simplissime sous Mac OS X, puisqu'elle est reconnue sans problème par le système. La sensibilité de la molette se règle dans les Préférences Système : "Souris" et le bouton droit = "ctrl + clic" est parfaitement reconnu. Impossible toutefois de paramètrer le clic de la molette sans installer de driver. Aucun CD n'étant fourni, il existe des drivers disponibles sur le site internet de Kensington.
On notera quelques retards à la "reprise d'activité" : quand vous laissez la souris de côté pour la frappe, le curseur met parfois quelques secondes avant de bouger (ce problème apparaît beaucoup plus rarement si vous décochez la fonction "désactiver le trackpad lors de la frappe"), mais je n'ai pour le moment constaté aucune "perte de curseur" problème récurrent pour les souris optiques.
Il ne reste donc qu'un seul petit défaut pour ce produit, et il se trouve dans son principale avantage. En effet, il arrive que la fameuse trappe ai un peu de jeu, ce qui est désagréable sous le pouce droit. Alors à moins d'être gaucher (pas de problème, la souris est parfaitement symétrique, mais il faut un driver pour échanger la place des boutons), c'est un peu dommage...
En définitive, la souris Kensington va s'avérer le compagnon idéal du iBook de iDav pour cet été !
Microsoft Wireless Optical Mouse Ice - Par Mathieu
Dans le domaine des souris, Microsoft fait figure de challenger face à Logitech. chaque nouvelle innovation, les deux constructeurs - optique, sans fil, doubles capteurs - se suivent de près. On peut même dire que leurs produits se ressemblent beaucoup, même pour de simples souris. Après le modèle de Logitech, voyons ce que la célèbre Ice de Microsoft a dans le ventre.
Les boutons - Une souris simple comme je les aime
Cette souris reste plutôt classique par le nombre de bouton qu'elle propose : deux boutons plus une molette. Pas de bouton d'extinction : il vous faudra enlever les piles. Pas des plus pratique. Mais si vous ne l'utilisez pas de manière nomade, cela ne constitue pas un problème.
Elle est accompagnée d'une base de réception assez jolie, même si certains la trouveront trop grosse. En effet, on est bien loin du petit dongle de Kensington : elle fait pratiquement la taille d'un paquet de cigarettes, en un peu moins épais. Un petit bouton sous la souris et un autre sur le récepteur permettent d'appairer les deux modules. La distance de réception est (dans la pratique) de moins de trois mètres, assez peu.
L'interface de paramétrage
Comme dirait Grouik pour la MX 700 : "Là aussi, c'est très simple : un CD contenant le driver est présent dans la boite et s'installe en deux temps, trois clics ! Sachant que la souris est reconnue par Mac OS X par défaut, ce driver reste tout de même indispensable pour régler les boutons additionnels ainsi que les affectation de touches." De la même manière, la souris Microsoft possède un driver assez bien fait qui vous permet de paramètrer à votre guise ses boutons.
Ergonomie nous voilà
Le modèle de Microsoft a un avantage non négligeable : son design est symétrique, ce qui lui permet de convenir aux droitiers, comme aux gaucher - c'est heureusement le cas pour de nombreuses souris trois boutons. Et, comme presque toutes les souris sans fils, elle est lourde. Bien plus lourde qu'une souris traditionnelle.
Ses boutons sont assez souples, certains apprécieront, d'autres moins. La molette est un petit peu moins agréable : elle roule en cliquant. Le bruit et l'effet produit sur le doigt sont assez agaçant. Mais là aussi, certains aiment.
Le modèle que vous trouverez en ce moment en boutique sera probablement bleu, mais c'est le seul détail qui diffère du modèle que nous avons eu en main. Sa forme est assez joli et très agréable en main. Mais les matériaux et les couleurs choisis ne sont pas des plus heureux. Personnellement, je ne trouve pas que l'esthétisme soit très réussi.
L'autonomie
Là encore l'Ice s'illustre par sa simplicité - au premier sens du terme - elle fonctionne sur piles. Aucun chargeur ou batterie ne l'accompagne. Deux LR6 ou deux accumulateurs AA l'alimentent en énergie. Avec des piles, l'autonomie, en usage quotidien intensif, ne dépassera guère les quelques semaines.
Conclusion
Ce modèle n'est pas vraiment comparable à celui de Logitech que nous avons testé, aussi bien du point de vue prix que fonctionnalités. Mais, dans son domaine, il reste assez intéressant : bonne prise en main et robuste. Cependant, quelques reproches vous feront peut-être aller voir du côté de la concurrence : peu de portée, un esthétisme discutable et une base plutôt grosse. Malgré cela, elle se place en entrée de gamme avec un prix raisonnable qui pourrait vous faire craquer...