La puce M3 serait aussi puissante qu'un M2 Pro !
Par June Cantillon - Publié le
La puce M3 brille sur un seul cœur !
Ces premiers scores ont été enregistrés dans la base de Geekbench 6 et le tableau nous donne déjà quelques informations intéressantes, à conditions que les données soient justes. En effet, on constate que la puce M3 affiche une fréquence de 4,05 GHz, contre 3,49 GHz sur le M2 (3,69 GHz sur le M2 Max) et 3,20 GHz pour le M1. La gravure en 3nm a donc permis, entre autres, d'augmenter la fréquence d'environ 16%, ce qui aura un impact sur les performances.
Si l'on en croit ces résultats, la puce M3 atteint un score de 3 076 points sur un seul cœur, ce qui la place juste derrière l'Intel Core i9-13900KS (3 097 points), un processeur de machine de bureau cadencé à 6 GHz, exigeant un refroidissement très efficace et pouvant consommer à lui seul plus de 250W, et devant le Qualcomm Snapdragon X Elite et ses 2 940 points en configuration 83W. Un joli score, mais que la puce doit certainement en grande majorité à la hausse de fréquence. En effet le gain par rapport à un M2 (2 608 points sur notre MacBook Air) est de 17,9%, alors que la fréquence augmente de 16%.
Et se rapproche d'un M2 Pro en multicœur !
Lorsque l'ensemble des cœurs sont sollicités, soit 4 cœurs performants et 4 cœurs efficients, le M3 culmine à 11 863 points, soit presque 20,6% de mieux que notre M2 (9832 points), et surtout très proche des 12 084 points de notre Mac mini M2 Pro dotés de 10 cœurs CPU. Une bien belle performance !
Il restera bien entendu à vérifier ces chiffres, ainsi que la consommation de ces puces et la capacité de refroidissement des Mac qui en seront équipés. De plus, si les choix d'Apple pourraient impliquer des évolutions contenues pour la puce M3 Pro face au M2 Pro 12 cœurs, la puce M3 Max pourrait bien afficher quant à elle des performances impressionnantes cette année, particulièrement avec la version dotée de 16 cœurs CPU (12 cœurs performants et 4 cœurs efficients).
Bref, on a hâte de mettre les mains sur ces machines afin de vérifier ce qu'elles ont dans le ventre, et pas uniquement sur des benchmarks synthétiques dont les résultats ne reflètent pas toujours l'efficacité d'une puce en usage réel.