Intel : les Alder Lake P devant les M1 Pro et des puces plus efficientes d'ici 2023 ?
Par June Cantillon - Publié le
Intel lance les gammes U-Series et P-Series de douzième génération avec la puce M1 Pro en ligne de mire, tout du moins sur le plan des performances.
Après les versions haut de gamme H des Alder Lake, coiffées par le Core i9-12900HK capable d'en remontrer à la puce M1 Max d'Apple, voici donc les processeurs prévus pour les machines moins performantes et les ultraportables. Intel profite de sa présentation pour comparer favorablement les performances de la plus puissante puce P-Series, le Core i7 1280p comptant 6 cœurs performants et 8 cœurs efficients, à celles du SoC M1 Pro d'Apple (mais pas le M1 Max).
Comme souvent, et quel que soit le constructeur, il faudra faire attention aux dires du fondeur, qui présente ainsi ses puces P avec une consommation de 28W (sur la fiche officielle) comme légèrement plus performantes que les M1 Pro, mais il faudra lire les tableaux détaillés pour apprendre que la puce peu consommer jusqu'à 64W. Il faut tout de même saluer le travail du fondeur qui annonce un net bond en performances par rapport à la génération précédente (la concurrence a du bon et c'est le consommateur qui en profitera, quelle que soit son obédience) avec des puces
Si les performances des nouvelles puces Intel sont d'un très bon niveau, il reste encore à la firme à faire des progrès sur le plan de l'efficience. Une feuille de route a été publiée par nos confrères de Wccftech affirmant que le fondeur compte également battre Apple (qui est clairement citée) sur ce plan en se concentrant sur l'efficacité énergétique avec les puces Arrow Lake (prévue pour 2023) en s'appuyant sur la technologie 3 nm de TSMC (qui fabrique également les puces M1 en 5nm). Il restera évidemment à voir les progrès accomplis d'ici là par Apple sur ses propres SoC. Il est réjouissant de voir que le retour d'AMD sur le devant de la scène et l'arrivée en fanfare d'Apple ont relancé la course à la performance, et réveillé le géant Intel qui s'était un peu endormi sur ses lauriers
Après les versions haut de gamme H des Alder Lake, coiffées par le Core i9-12900HK capable d'en remontrer à la puce M1 Max d'Apple, voici donc les processeurs prévus pour les machines moins performantes et les ultraportables. Intel profite de sa présentation pour comparer favorablement les performances de la plus puissante puce P-Series, le Core i7 1280p comptant 6 cœurs performants et 8 cœurs efficients, à celles du SoC M1 Pro d'Apple (mais pas le M1 Max).
Ce tableau ne vous rappelle rien ?
Comme souvent, et quel que soit le constructeur, il faudra faire attention aux dires du fondeur, qui présente ainsi ses puces P avec une consommation de 28W (sur la fiche officielle) comme légèrement plus performantes que les M1 Pro, mais il faudra lire les tableaux détaillés pour apprendre que la puce peu consommer jusqu'à 64W. Il faut tout de même saluer le travail du fondeur qui annonce un net bond en performances par rapport à la génération précédente (la concurrence a du bon et c'est le consommateur qui en profitera, quelle que soit son obédience) avec des puces
jusqu'à 70% plus rapides(+17% pour la navigation sur le net, +30% sur le test PugetBench sur Photoshop, ou encore un temps réduit de moitié sur Blender 3.0 Car Demo) que la onzième génération. Ces puces sont également capables de prendre en charge la DDR4/DDR5, le PCIe Gen4, le Wi-Fi 6E, le Bluetooth 5?2, et le Thunderbolt 4.
Si les performances des nouvelles puces Intel sont d'un très bon niveau, il reste encore à la firme à faire des progrès sur le plan de l'efficience. Une feuille de route a été publiée par nos confrères de Wccftech affirmant que le fondeur compte également battre Apple (qui est clairement citée) sur ce plan en se concentrant sur l'efficacité énergétique avec les puces Arrow Lake (prévue pour 2023) en s'appuyant sur la technologie 3 nm de TSMC (qui fabrique également les puces M1 en 5nm). Il restera évidemment à voir les progrès accomplis d'ici là par Apple sur ses propres SoC. Il est réjouissant de voir que le retour d'AMD sur le devant de la scène et l'arrivée en fanfare d'Apple ont relancé la course à la performance, et réveillé le géant Intel qui s'était un peu endormi sur ses lauriers