Test du FireCuda Gaming Dock : un dock TB3/USB-C avec HDD et emplacement M.2
Par June Cantillon - Publié le
Seagate commercialise un dock Thunderbolt 3 qui se démarque en proposant un disque dur intégré de 4 To et un emplacement M.2 NVMe, en sus des ports USB, Ethernet Gigabit, et sorties vidéo habituellement disponibles.
Le FireCuda Gaming Dock est livré dans une imposante boite orange et noire. A l'intérieur, l'utilisateur trouvera, outre le dock lui-même, un câble Thunderbolt 3 de 79 centimètres, et un bloc d'alimentation. Le design rappelle certains produits de LaCie, désormais dans le giron de Seagate, avec un dock au design sobre mais soigné, composé d'une partie principale recouverte d'une matière
En façade, le dock propose un bouton de mise en marche, deux ports USB-A 3.1 Gen2 à 10 Gb/s, dont un compatible charge rapide, ainsi qu'une entrée et une sortie audio en mini jack 3,5 mm (16 bits/48 kHz) qui apparaitront dans le menu
A l'arrière, on trouvera deux ports Thunderbolt 3 (un pour relier la machine hôte, et l'autre pour un éventuel chainage de périphériques Thunderbolt 3), trois ports USB-A 3.1 Gen2, un port DisplayPort et un port Ethernet Gigabit. Le dock est doté d'un contrôleur Intel Titan Ridge, permettant de fonctionner en Thunderbolt 3 ou en USB (type C ou type A avec un adaptateur). Le port Thunderbolt 3 principal ne pourra fournir que 15W en Power Delivery, ce qui sera insuffisant pour alimenter un MacBook Pro/Air.
En USB, l'emplacement M.2 NVMe sera indisponible, et la sortie DisplayPort ne sera effective qu'en USB-C/Thunderbolt. Autre limitation, seuls les Macs récents équipés du même contrôleur Titan Ridge (comme les MacBook Pro depuis 2018) pourront profiter de la sortie DisplayPort 1.4 (par exemple pour un moniteur 5K), les autres devront se contenter du DisplayPort 1.2.
En retirant la partie aimantée en aluminium, on accède au port M.2 NVMe (le SSD n'est pas fourni avec le dock, et l'emplacement est incompatible avec les SSD M.2 SATA), caché sous un dissipateur. De même, en retirant les deux vis placées sous les patins en caoutchouc les plus proches de la partie en aluminium, et en jouant de patience et de délicatesse, il sera possible d'ôter la partie supérieure du boitier. On aperçoit alors le ventilateur de 40x10 mm, ainsi que le disque interne de 4 To (un modèle endurant IronWolf Pro à 7 200 trs/min, prévu pour les NAS), qu'il sera donc possible de remplacer pour les plus bricoleurs (attention toutefois, ce n'est pas prévu par le constructeur).
Petites précisions qui ont leur importance, le bouton d'alimentation ne concerne que le disque dur interne, le reste du dock (SSD NVMe, ports USB, Ethernet, DisplayPort) continuant de fonctionner si ce dernier est en position éteinte. De cette façon, il sera donc possible de réduire au silence l'appareil, l'allumage du disque dur interne étant lié au ventilateur, qui passe d'un léger ronronnement (qui fera tout de même tiquer les plus sensibles) en vitesse de croisière, à un bruit nettement plus dérangeant lorsque le disque dur chauffe.
De même, seul le SSD NVMe profite réellement de la liaison Thunderbolt 3, le HDD et le port Ethernet sont interfacés en USB. Il ne sera donc pas possible de profiter du TRIM (qui est opérationnel sur le port M.2 en Thunderbolt 3) si l'utilisateur comptait remplacer le disque dur par un SSD SATA (afin de couper le ventilateur, ou de le remplacer par un modèle plus discret, comme un Noctua)
Les performances du disque dur fonctionnant à 7 200 trs/min de Seagate sont satisfaisantes, avec des débits approchant les 250 Mo/s en lecture comme en écriture. Le constructeur nous ayant également prêté un SSD NVMe FireCuda Series 510 de 1 To, nous avons pu relever des débits culminants à 1970 Mo/s en écriture et 2386 Mo/s en lecture, ce qui permettra d'utiliser le SSD M.2 NVMe en tant que disque système externe véloce, pour les utilisateurs ayant des machines avec un stockage intégré devenu trop juste. Pour les propriétaires de machines dotées d'une puce T2, il faudra penser à se rendre dans l'
Positionnement
Avec le FireCuda Gaming Dock, Seagate propose un dock Thunderbolt 3 qui pourra s'avérer très intéressant pour certains utilisateurs, désirant étendre la connectique de leur machine (5 USB 3.1 Gen2, un Thunderbolt 3, une entrée/sortie audio, et une sortie DisplayPort) tout en profitant d'un disque dur de 4 To et d'un emplacement M.2 NVMe pour ajouter un SSD véloce (non fourni). Seuls points négatifs, en fonction des exigences et besoins de chacun, un ventilateur à la discrétion relative lorsque le disque interne chauffe, et un mode Power Delivery limité à 15W.
• Le FireCuda Gaming Dock 4 To de Seagate à 513,43 euros
Un design sobre pour un dock original
Le FireCuda Gaming Dock est livré dans une imposante boite orange et noire. A l'intérieur, l'utilisateur trouvera, outre le dock lui-même, un câble Thunderbolt 3 de 79 centimètres, et un bloc d'alimentation. Le design rappelle certains produits de LaCie, désormais dans le giron de Seagate, avec un dock au design sobre mais soigné, composé d'une partie principale recouverte d'une matière
soft touch, et d'une extension amovible en aluminium.
En façade, le dock propose un bouton de mise en marche, deux ports USB-A 3.1 Gen2 à 10 Gb/s, dont un compatible charge rapide, ainsi qu'une entrée et une sortie audio en mini jack 3,5 mm (16 bits/48 kHz) qui apparaitront dans le menu
Sondes
Préférences Systèmede macOS sous le nom
USB Audio Codec.
A l'arrière, on trouvera deux ports Thunderbolt 3 (un pour relier la machine hôte, et l'autre pour un éventuel chainage de périphériques Thunderbolt 3), trois ports USB-A 3.1 Gen2, un port DisplayPort et un port Ethernet Gigabit. Le dock est doté d'un contrôleur Intel Titan Ridge, permettant de fonctionner en Thunderbolt 3 ou en USB (type C ou type A avec un adaptateur). Le port Thunderbolt 3 principal ne pourra fournir que 15W en Power Delivery, ce qui sera insuffisant pour alimenter un MacBook Pro/Air.
En USB, l'emplacement M.2 NVMe sera indisponible, et la sortie DisplayPort ne sera effective qu'en USB-C/Thunderbolt. Autre limitation, seuls les Macs récents équipés du même contrôleur Titan Ridge (comme les MacBook Pro depuis 2018) pourront profiter de la sortie DisplayPort 1.4 (par exemple pour un moniteur 5K), les autres devront se contenter du DisplayPort 1.2.
En retirant la partie aimantée en aluminium, on accède au port M.2 NVMe (le SSD n'est pas fourni avec le dock, et l'emplacement est incompatible avec les SSD M.2 SATA), caché sous un dissipateur. De même, en retirant les deux vis placées sous les patins en caoutchouc les plus proches de la partie en aluminium, et en jouant de patience et de délicatesse, il sera possible d'ôter la partie supérieure du boitier. On aperçoit alors le ventilateur de 40x10 mm, ainsi que le disque interne de 4 To (un modèle endurant IronWolf Pro à 7 200 trs/min, prévu pour les NAS), qu'il sera donc possible de remplacer pour les plus bricoleurs (attention toutefois, ce n'est pas prévu par le constructeur).
Eclairage RGB, Performances, TRIM et nuisances sonores
Petites précisions qui ont leur importance, le bouton d'alimentation ne concerne que le disque dur interne, le reste du dock (SSD NVMe, ports USB, Ethernet, DisplayPort) continuant de fonctionner si ce dernier est en position éteinte. De cette façon, il sera donc possible de réduire au silence l'appareil, l'allumage du disque dur interne étant lié au ventilateur, qui passe d'un léger ronronnement (qui fera tout de même tiquer les plus sensibles) en vitesse de croisière, à un bruit nettement plus dérangeant lorsque le disque dur chauffe.
De même, seul le SSD NVMe profite réellement de la liaison Thunderbolt 3, le HDD et le port Ethernet sont interfacés en USB. Il ne sera donc pas possible de profiter du TRIM (qui est opérationnel sur le port M.2 en Thunderbolt 3) si l'utilisateur comptait remplacer le disque dur par un SSD SATA (afin de couper le ventilateur, ou de le remplacer par un modèle plus discret, comme un Noctua)
Les performances du disque dur fonctionnant à 7 200 trs/min de Seagate sont satisfaisantes, avec des débits approchant les 250 Mo/s en lecture comme en écriture. Le constructeur nous ayant également prêté un SSD NVMe FireCuda Series 510 de 1 To, nous avons pu relever des débits culminants à 1970 Mo/s en écriture et 2386 Mo/s en lecture, ce qui permettra d'utiliser le SSD M.2 NVMe en tant que disque système externe véloce, pour les utilisateurs ayant des machines avec un stockage intégré devenu trop juste. Pour les propriétaires de machines dotées d'une puce T2, il faudra penser à se rendre dans l'
Utilitaire Sécurité au démarrage-touches Command+R au démarrage- afin de sélectionner l'option
Autoriser le démarrage à partir de supports externes.
Disque dur interne en haut, SSD NVMe en bas
Positionnement
Gamingoblige, le dock Seagate se pare d'un éclairage RGB. Il sera possible d'en faire varier l'intensité, de choisir la couleur, ou de l'éteindre complètement depuis le logiciel Seagate Toolkit compatible macOS.
Conclusion
Avec le FireCuda Gaming Dock, Seagate propose un dock Thunderbolt 3 qui pourra s'avérer très intéressant pour certains utilisateurs, désirant étendre la connectique de leur machine (5 USB 3.1 Gen2, un Thunderbolt 3, une entrée/sortie audio, et une sortie DisplayPort) tout en profitant d'un disque dur de 4 To et d'un emplacement M.2 NVMe pour ajouter un SSD véloce (non fourni). Seuls points négatifs, en fonction des exigences et besoins de chacun, un ventilateur à la discrétion relative lorsque le disque interne chauffe, et un mode Power Delivery limité à 15W.
• Le FireCuda Gaming Dock 4 To de Seagate à 513,43 euros