Après un rapport inquiétant, Microsoft affirme que les conversations audio Skype sont désormais examinées par des employées au sein d'installations sécurisées.
Le Guardian a en effet plublié un article signalant que certaines conversations Skype étaient traitées en Chine dans de piètres conditions de sécurité. Un ancien employé affirme ainsi avoir effectué la vérification de la transcription de milliers d'enregistrements audio sur son ordinateur portable personnel depuis son domicile sur une période de deux ans.
Les employés qui faisaient partie du processus d'examen accédaient aux enregistrement depuis une application Web via le navigateur Chrome, sans contrôle de la part des employeurs et sans mesures protégeant les enregistrements. L'homme témoignant sous couvert d'anonymat précise avoir reçu l'URL, le nom d'utilisateur et le mot de passe nécessaires à la transcription par mail.
Un porte-parole de Microsoft aurait alors indiqué que les conversations écoutées étaient limitées à 10 secondes maximum, et que la société enquêtait et prenait des mesures en cas de comportement douteux, ajoutant nous avons toujours divulgué notre processus aux clients et respectons les normes de confidentialité les plus strictes définies par des lois comme le RGPD en Europe. Alors que Google, Amazon et Apple ont déclaré mettre fin à l'écoute des requêtes envoyées aux assistants virtuels par des employés, Microsoft a poursuivi cette pratique en mettant simplement à jour sa politique de confidentialité. En conséquence, nous avons mis à jour notre déclaration de confidentialité pour être encore plus clair sur ce travail, et depuis lors, nous avons considérablement amélioré le processus, notamment en déplaçant ces examens vers des installations sécurisées dans un petit nombre de pays.
