Test des MacBook Pro 2019
Par Didier Pulicani - Publié le
Après une semaine de benchs et d'utilisation intensive, nous vous livrons ici notre verdict sur une gamme 2019 assez maigre en nouveautés, en dehors de ce fameux processeur -on ne reviendra donc pas sur le reste des spécifications, identiques à notre test de 2018. Il ne faudrait pas non plus oublier le
nouveau clavier, énième génération d'une série à problème, qui ne rassure plus personne.
Les coeurs vont-ils nous faire oublier les soucis des papillons ?
Personne ne s'attendait à ce qu'Apple sorte des MacBook Pro deux semaines avant la WWDC, et surtout, à peine 6 mois après la dernière mis à jour
Vegafin 2018, qui avait déjà surpris tout le monde à l'époque. Ceux qui ont craqué durant l'été 2018 pour des modèles à 4 ou 6 coeurs avec Radeon 560X l'ont d'ailleurs un peu mauvaise, la Pomme rechignant d'habitude à tout juste proposer de nouvelles version chaque année !
Cette fois, Apple a carrément intégré des puces de 9e génération quelques semaines seulement après la présentation d'Intel ! Cet empressement intervient d'ailleurs dans un contexte compliqué pour ces machines, dont le clavier, peu fiable (on y revient juste après), commence à sérieusement agacer une clientèle de professionnels habitués à payer le prix fort pour un haut niveau de qualité. On en viendrait presque à se demander si ce bon de performance inédit ne permet pas à Apple de glisser un nouveau
correctifde clavier par la petite porte... en détournant un peu l'attention.
Une prise d'otage inédite
Il devient très compliqué pour nous de se prononcer sur la fiabilité de ces claviers, désormais de quatrième génération -une première, sur une même génération de machine. Vous connaissez l'histoire, depuis 2015 et l'arrivée des modèles papillons, quantité d'utilisateurs doivent ramener la machine au SAV après avoir des problèmes de touches bloquées, nécessitant au passage plusieurs jours d'immobilisation.
Quatre ans plus tard, on a l'impression que rien n'a changé : Apple minimise le souci et tente de trouver une énième rustine à un problème d'envergure mondiale... sans vraiment rassurer sa clientèle. Déjà en 2018, on pensait qu'avec cette petite couche en silicone entourant le mécanisme, le souci serait définitivement réglé, lorsque patatra, quelques mois plus tard, les premiers MacBook Air et autres MacBook Pro de cette même année ont fini par s'ajouter à la liste, déjà longue, de machines touchées.
Après quelques jours passés à rédiger cet article, je ne constate aucune différence notable entre les modèles 2018 et 2019 : le frappe est toujours plus douce que les version 2016/2017, la course des touches reste courte (on aime ou pas) et le design général est inchangé. Vous l'avez lu ici même, les spécialistes d'iFixIt ont fait appel à des expert en spectrographie pour tenter de voir ce qu'Apple avait réellement modifié sur les modèles 2019. Si l'on connait à peu près la nature des matériaux employés, on ne sait pas réellement ce que les équipes de Tim Cook ont tenté de corriger, ni même si la firme a réglé toutes les causes de ces blocages et de répétitions de touches -
fatiguedes interrupteurs, oxydation, poussières ? Comme en 2018, on a envie d'y croire, mais après tout, quelle garantie avons-nous réellement que cette fois, ce sera la bonne ?
En réalité, l'affaire va bien au delà dudit clavier, et questionne plutôt sur la capacité d'Apple à stopper l'hémorragie et à redonner confiance : même si la garantie de tous ses modèles livrés après 2015 passe de 2 à 4 ans, que se passera-t-il une fois la période terminée ? Apple pourra-t-elle réellement nous facturer la réparation de ce qui s'apparente de plus en plus à un vice caché ? Légalement, ça semble compliqué, d'autant que les anciens modèles (2016/2017) ne peuvent prétendre à la dernière version du clavier. Dès lors, ces bécanes sont aujourd'hui déjà difficiles à revendre et ont perdu beaucoup de valeur, alors même qu'elles atteignent des tarifs particulièrement salés. Et ne parlons même pas de l'opération de changement de clavier, coûteuse (il faut changer tout le "top-case", avec la batterie collée), et qui immobilise le MacBook Pro entre 2 et 5 jours minimum.
Finalement, en tant que client potentiel, on se retrouve pris en otage : soit on attend la
vraiegénération suivante dotée d'un clavier totalement différent, soit on prend le risque de se retrouver bloqué un jour ou l'autre, soit... on change carrément de crèmerie, ce qui implique de quitter macOS, faute d'alternative comparable chez Apple.
CPU : 8 coeurs pour le 15", quelques MHz pour le 13"
En dehors du clavier, la seule nouveauté de ces machines, c'est bien-sûr l'arrivée de nouveaux CPU, mais pas pour tout le monde... Sur le 13", Apple conserve la 8e génération Intel (Coffee Lake), faute de puce, en lui ajoutant tout de même 100MHz de base et 200 à 300MHz en mode Turbo. Bref, pas de quoi fouetter un chat, tout juste peut-on espérer 5% de gain dans le meilleur des cas :
Sur le 15", c'est tout le contraire, on passe à la 9e génération (Coffee Lake Refresh), avec des puces qui grimpent jusqu'à 8 coeurs ! Attention tout de même, l'entrée de gamme est proposée avec une puce à 6 coeurs (Core i7-9750H) qui n'est en fait qu'un renommage à peine voilé du milieu de gamme i7 (Core i7-8850H)) de 2018. La vraie nouveauté, c'est bien-sûr les modèles à 8 coeurs, avec deux puces dont les fréquence se base sont assez basses, mais dont le Turbo fait le grand écart, atteignant théoriquement les 5Ghz :
GeekBench/CineBench : Intel tient ses promesses
Si les tests ci-dessous restent évidemment très théorique (il ne s'agit pas de vraies applications), ils reflètent néanmoins les bonnes performances de ces nouveaux modèles :
- sur le 13", le gain en fréquence est strictement proportionnel aux résultats
- sur le 15", l'étagement est respecté, avec un gain oscillant entre 20 et 30% entre les modèles à 6 et 8 coeurs. On regrettera quand-même qu'en mono-coeur, malgré une amplitude théorique plus importante, les scores restent dans la même fourchette. On le verra après, mais dans les apps peu multi-threadées (comme les jeux) ou celles capables de saturer chaque coeur (comme en audio), ce chiffre a une importance capitale.
Logic X : des coeurs nombreux, oui, mais des coeurs rapides !
Logic X est une référence chez les musiciens et le programme utilise uniquement le CPU pour traiter chaque piste, et lui appliquer des effets. J'adore ce programme car il sature complètement les coeurs et s'avère parfaitement multi-threadé, lorsqu'on multiplie le nombre de pistes.
Dans nos résultats, on retrouve l'échelonnage précédent avec une petite subtilité toutefois : l'écart entre les machines à 4 et 6 coeurs est plus nette que celui entre 6 et 8 coeurs. Dans le détail, un Mac mini ou un iMac à 6 coeurs fait quasiment jeu égal avec nos MacBook Pro à 8 coeurs. La raison est simple, la ventilation n'est pas suffisante pour faire monter les fréquences, contrairement aux machines de bureau, qui tiennent largement 3,5 à 4Ghz là où notre portable peine à dépasser les 2.5GHz constants.
Final Cut Pro encore très dépendant du CPU
A force de tester des GPU et des eGPU, on avait presque oublié l'importance du CPU dans le programme d'édition vidéo d'Apple. Comme en 2018, le gain de 2 coeurs supplémentaires se traduit dans presque tous les calculs, avec un impact souvent bien plus net que le GPU.
Par exemple ici, en appliquant des flous et des contrastes, passer de 6 à 8 coeurs permet d'obtenir des résultats bien meilleurs que de passer d'une Radeon 560X à une Vega 20 :
On remarquera que l'absence de GPU dédié et un nombre restreint de coeurs -comme sur le 13"- bride directement les performances. A l'inverse, avec son GPU puissant et ses coeurs capables de monter plus haut en fréquence, l'iMac reste intouchable.
Resolve : GPU et CPU ont leur importance
Resolve est sans doute l'exemple le plus intéressant, car le programme est ultra-optimisé pour les CPU et les GPU.
Cependant, suivant les tâches et les plug-ins, l'un ou l'autre est utilisé. Par exemple, sur les effets de contrastes/flous, il y a une bonne répartition entre le CPU et le GPU : un MacBook Pro à 6 coeurs et muni de la Radeon Vega (en option) fera jeu égal avec un modèle à 8 coeurs mais sans la Vega, avec l'entrée de gamme (560X).
A l'inverse, pour le débruitage, c'est le CPU qui fait ici la différence. La présence ou non la de Radeon Vega ne change presque rien eu score final :
Enfin, à l'opposé, le grain de film nécessite surtout du calcul GPU. Là, le choix de la Vega prime sur le passage de 6 à 8 coeurs, qui n'a presque aucune incidence.
La suite Adobe, de mieux en mieux !
Depuis un an, Adobe soigne sa suite Creative Cloud sur Mac, avec des optimisation Metal (GPU), et une parfaite gestion des machines munies de nombreux coeurs.
Ici, les 8 coeurs sont donc bel et bien exploités, offrant entre 10 et 20% de performances supplémentaires en fonction des tâches :
Sous AfterEffects, désormais optimisé Metal, on notera que les GPU sont également bien gérés : une Vega associée à un CPU à 6 coeurs fait aussi bien qu'un CPU à 8 coeurs et une 560X. En clair, les performances s'équilibrent, peu importe si vous avez préféré le CPU ou le GPU au moment de l'achat :
Evidemment, dans le cadre d'édition vidéo, de montage et de création de scènes, mieux vaut avoir les meilleurs CPU/GPU. Privilégier l'un plutôt que l'autre dépendra toutefois du type de calcul ou d'effets appliqué.
Un CPU qui tient ses fréquences... faiblardes
Si les progrès sont très nets sur cette génération, on saluera le travail d'Apple pour éviter le
throttlingexcessif, observé sur les modèles 2018 et qui avait nécessité un patch : durant les calculs, même sur une petite période, il arrivait que les puces voient leurs fréquences baisser, bien en dessous de la valeur limite minimale annoncée par Intel. Ici, un Core i9 promis entre 2.4 et 5GHz descendra rarement sous les 2.4Ghz en activité, sauf dans des condition de température extrême (par exemple, en plein été) ou si le GPU est sollicité en parallèle et pendant une longue période, faisant chauffer l'intérieur du boitier. En tout cas, dans nos applications et dans nos tests
réels, nous avons été plutôt satisfaits du maintien des fréquences.
A l'inverse, pour multiplier le nombre de coeurs dans un form-factor réduit, Intel a dû revoir les fréquences à la baisse, ce qui aboutit à des résultats parfois frustrants : un iMac 5k à 6 coeurs fait en réalité aussi bien que notre MacBook Pro à 8 coeurs et les scores sur un seul coeurs sont assez comparables aux années précédentes.
Pire, le Turbo promis à 5Ghz est extrêmement difficile à obtenir, faute de refroidissement suffisant -et là, c'est plutôt de la faute d'Apple. En réalité, en prolongeant tous les tests, on revient vite à la fréquence minimale, et le Turbo s'enclenche qu'au début ou très sporadiquement. Apple préfère ne pas trop ventiler la bécane (et garder un peu de silence) plutôt que de faire baisser la température, un choix cornélien et difficilement modifiable -sauf à jouer à l'apprenti sorcier avec la ventilation, au risque de tout faire griller.
A l'arrivée, nous n'allons pas faire les difficile, les 20 à 30% promis sont bien là et seront immédiatement exploités dans les applications. Si comme moi, vous avez acheté un MacBook Pro en 2018, il y a même de quoi être un peu frustrés, surtout avec la petite mise à jour Vega intervenue en fin d'année dernière ! A l'inverse, les acheteurs de MacBook Pro 13" n'ont rien à regretter, avec des performances très voisines, faute de puce.
Quel GPU choisir ?
Depuis novembre dernier, Apple propose deux cartes en option sur ses MacBook Pro :
- la Radeon Pro Vega 20, avec 20 unités de calcul
Cette année, pas de changement pour Apple, qui garde la 560X au catalogue et nos 2 Radeon Vega en option. Vous pouvez donc consulter notre comparatif très complet, qui fait étant des différences de performances en fonction des usages (OpenCL/OpenGL/Metal/3D...).
Sans changement du côté d'AMD, il n'y avait aucun intérêt à tester le GPU plus en avant sur nos machines de 2019, car dans les jeux et les applications de 3D en temps réel, la partie graphique fait 99% du job. Petit exemple ici dans Tomb Raider, où le passage à 8 coeurs n'a aucune incidence sur les performances, alors que l'intégration de la Vega a un impact direct sur le nombre de FPS :
Enfin, n'oubliez pas la solution eGPU, qui permet de décupler les performances pour peu que votre machine soit accolée à un écran externe. Pour cela, je vous invite à lire notre test de l'eGPU Blackmagic avec Vega56, où l'on fait également le point sur l'intérêt d'une telle solution en milieu professionnel :
Autonomie stable
Durant nos tests, nous n'avons pas noté de différence sensible entre les modèles 2018 et 2019 en terme d'autonomie.
Globalement, ces machines peuvent durer très longtemps si vous acceptez de baisser la luminosité et de faire des tâches ultra-basiques. En revanche, dès que vous lancer un gros logiciel, comme Logic ou Final Cut Pro, n'espérez pas dépasser les trois heures !
Très franchement l'autonomie des MacBook Pro est devenue assez moyenne, la faute à un boitier toujours plus fin, et à des capacités qui n'ont cessé de baisser ces dernières années. En revanche, avec l'arrivée de l'USB C, rien ne vous empêche de transporter une petite batterie externe (comme celle-ci d'Xtorm) qui vous fera gagner quelques heures supplémentaires.
Une housse Apple en cuir (ni pratique, ni donnée)
Pour la première fois en 2018, Apple a décliné ses housses pour iPad Pro aux MacBook Pro -le modèle était sorti l'an dernier pour accompagner la tablette de 10,5".
Si le cuir est de bonne facture, le tarif demandé nous parait assez élevé : 199€ pour le 13" et 229€ pour le 15", tout cela pour deux feuilles de cuir... Apple n'a d'ailleurs pas vraiment optimisé sa pochette pour les portables, puisqu'il n'est pas possible d'y placer un chargeur, aucun espace de rangement n'ayant été prévu à cet effet.
• Housse en cuir pour MacBook Pro 13 pouces
• Housse en cuir pour MacBook Pro 15 pouces
Bilan : le dernier d'une lignée mal aimée ?
Une bonne surprise (l'arrivée des 8 coeurs) en cache d'autres moins réjouissantes, à commencer par cette histoire de clavier. En espérant qu'Apple ait réglé le problème, nous ne pouvons nous empêcher de penser que la Pomme est un peu flemmarde en terme d'évolution :
- l'écran n'a pas bougé depuis 2012
- pas de WiFi 6 ni de 4G à l'horizon
- du stockage soudé, trop cher et des capacités limitées (2To sur le 13", 4To sur le 15")
- la Touch Bar fait de la résistance et n'a pas évolué depuis 3 ans
Bref, il semble acquis que cette génération finira sa vie avec ses propres limitations. Un nouveau modèle est attendu pour fin 2020, début 2021, avec un écran plus grand et quelques fonctionnalités inédites. Nous lui avions d'ailleurs dressé le portrait récemment :
Malgré ces quelques défauts et les mauvaises critiques récurrentes depuis 2016, le MacBook Pro reste une référence dans le milieu professionnel : robuste, compact, plutôt léger et globalement performant, il affiche une bonne homogénéité, à défaut d'exceller dans tous les domaines. Pour autant, la concurrence (notamment chez Razer et Dell) est de plus en plus pesante, avec des form-factor comparables, du Thunderbolt, une intégration de GPU Nvidia plus puissants et un système de ventilation souvent plus efficace. Mais ça serait oublier que le MacBook Pro est le seul à offrir macOS, beaucoup n'étant pas encore prêt à prendre le risque de changer totalement de crêmerie pour autant. Espérons que ces prochaines années, la Pomme se montre un peu plus ambitieuse !
Conseils d'achat : quel modèle choisir ?
13 ou 15” ?
La question de la taille d’écran se pose souvent en mobilité, deux pouces d’écart permettant tout de même de gagner pratiquement 500 grammes. Au quotidien, la différence se ressent nettement dans le sac-à-dos, si bien que beaucoup hésitent toujours entre mobilité et confort d’utilisation.
Pourtant, contrairement à d'autres modèles, les différences ne se limitent pas seulement à la taille de la dalle. Le 15” est environ deux fois plus puissant (un peu moins depuis 2018 avec le quadri-coeur sur le 13"), que ce soit au niveau du processeur ou du circuit graphique. Le gap se ressent dans le prix, forcément, et chaque machine visera donc un public finalement assez différent : le 13” convient assez bien à de la bureautique avancée, du développement et même des petites tâches multimédia. En revanche, les professionnels de la photo ou de la vidéo -avec des traitements lourds- privilégient toujours le plus grand nombre de coeurs, gage de rapidité dans les calculs de rendus.
Ceux qui utilisent beaucoup le GPU -architecture, image, 3D- ne pourront pas non plus se satisfaire du modèle 13” largement sous-équipé, avec son GPU intégré et l’absence d’options permettant de relever un peu le niveau (GPU dédié…). L'arrivée de GPU externe (eGPU) pourra néanmoins permettre à ces machines de bénéficier d'un bon circuit graphique, mais le surplus financier (comptez au minimum 600€) n'est pas négligeable... d'autant que les compromis sont nombreux, comme vous avez pu le voir dans nos différents tests (Blackmagic, Razer Core X).
Nos conseils sur la gamme 13”
L'entrée de gamme (bi-coeur, sans Touch Bar) proposée à 1499€ n'a toujours pas évolué cette année et reste cher par rapport à un MacBook Air, et l'on vous déconseille de l'acheter pour l'instant, d'autant qu'il contient la génération de claviers à problèmes.
Le
vraiMacBook Pro 13", celui qui a 4 ports et la Touch Bar, est affiché à 1999€ (Souvent à 1899 sur Amazon) ! Plus fou encore, à ce tarif, Apple ne propose que 256Go de stockage, une paille ! Le modèle à 2249€ (2137€ sur Amazon) nous parait mieux taillé pour l'avenir, avec ses 512Go de SSD, et vous pourrez même passer la RAM à 16Go ou à 1To s'il vous reste un peu de budget, bien que l'on vous conseille plutôt d'investir dans du stockage, avant la mémoire vive -le SSD est souvent le premier à saturer.
Le passage du Core i5 au Core i7 est facturé assez cher, et le gain en performance n'est pas systématique, comme vous avez pu le voir plus haut -très net dans les jeux et la 3D, un peu moins pour le reste. À choisir, passez plutôt la machine à 16Go de RAM. Ce sera un argument de poids à la revente et surtout, cela permettra à ce MacBook Pro de voir l’avenir plus sereinement.
Nos conseils sur la gamme 15”
La gamme 15” est un peu mieux étagée, même si le tarif d'entrée n'est pas donné (2799€ - 2659 sur Amazon). Mais pour ce prix, nous avons un CPU à 6 coeurs, un GPU dédié et 16Go de RAM, dès le premier modèle -qui reste notre meilleur compromis performance/prix. On vous conseillera également d'opter pour un disque de 512Go, une capacité vraiment minimale sur ce type de produit. Pensez également à la revente d'ici 3 ou 4 ans : 256Go semblera tout simplement ridicule (un peu comme 64 ou 128Go aujourd'hui).
Comme sur le 13”, les upgrade CPU sont à réserver à un public très spécifique : si vous avez le budget, le passage à 8 coeurs et aux Radeon Vega fera vraiment la différence dans les logiciels professionnels : privilégiez le CPU au GPU, sachant que vous pourrez opter pour un GPU externe dans un second temps -le CPU, lui, ne pourra évoluer. Préférez un SSD plus costaud, qui vous permettra de stocker images, vidéos, MP3 et applications sans trop de sacrifice. Cependant, si vous gonflez le disque et la carte graphique de l'entrée de gamme, le tarif approche celui du modèle suivant qui offre un CPU plus rapide, un meilleur GPU et 512Go...
Si l'on devait dresser un bilan d'importance des options sur ces modèles, ce serait sans doute SSD/CPU>GPU>RAM.
Des MacBook Pro 2018/2019 moins chers ?
Pour acheter votre MacBook Pro le moins cher possible, l'idéal est de passer par Amazon :
• Le 15" est proposé à 2 659,99€ contre 2799€ chez Apple
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