C'est confirmé ! Apple fabrique bel et bien ses propres SSD ! (suite et fin)
Par Didier Pulicani - Publié le
Je vous en parlais mercredi mais ce n'était encore qu'une supposition : cette fois, c'est sûr, Apple développe bien ses propres SSD en interne.
La firme a donc mis au travail les équipes et les technologies d'Anobit, cette société israélienne rachetée en 2011 et spécialisée dans la mémoire NAND.
iFixIt a poussé un peu plus loin son démontage du nouveau MacBook et a découvert la preuve irréfutable :
Selon chipworks, il s'agit bel et bien d'une puce
Mais la vraie question est surtout de savoir si tout ceci bénéficiera directement à l'utilisateur final (nous, donc). Sur le plan des performances, pour l'heure, pas d'inquiétude, ce petit contrôleur a l'air de faire le job, affichant des vitesses comparable à ce qu'on a pu voir jusque là sur des SSD PCIe. Les benchs n'ont pas signalé de problème particulier face à la concurrence et c'est déjà une bonne chose. Sur le plan tarifaire, le fait de créer ses propres contrôleurs pourrait faire baisser (un peu) les prix (ou augmenter les marges d'Apple, c'est selon), mais il faut quand-même savoir que l'essentiel des coûts d'un SSD provient évidemment de la mémoire, qui, elle, ne sera sans doute jamais (du moins, à moyen terme) issue des labos de Cupertino.
La question que l'on peut également se poser concerne l'évolutivité de ces disques. Si ici, les puces sont apparemment soudées à la carte-mère, on n'imagine mal Apple aller créer des version M.2 -par exemple- sur les MacBook Pro Retina, encourageant ainsi l'utilisateur à venir se fournir chez la concurrence pour faire grossir le disque de sa machine. Ce serait pourtant là, une belle avancée par rapport aux Mac actuellement en vente, qui mourront presque tous avec le SSD livré par Apple.
La firme a donc mis au travail les équipes et les technologies d'Anobit, cette société israélienne rachetée en 2011 et spécialisée dans la mémoire NAND.
iFixIt a poussé un peu plus loin son démontage du nouveau MacBook et a découvert la preuve irréfutable :
Selon chipworks, il s'agit bel et bien d'une puce
custom, c'est à dire, gravée sur demande d'Apple. Nos confrères promettent de fournir d'autres détails, mais s'agissant d'électronique de ce niveau, il faudra sans doute du temps pour en percer tous les secrets.
Mais la vraie question est surtout de savoir si tout ceci bénéficiera directement à l'utilisateur final (nous, donc). Sur le plan des performances, pour l'heure, pas d'inquiétude, ce petit contrôleur a l'air de faire le job, affichant des vitesses comparable à ce qu'on a pu voir jusque là sur des SSD PCIe. Les benchs n'ont pas signalé de problème particulier face à la concurrence et c'est déjà une bonne chose. Sur le plan tarifaire, le fait de créer ses propres contrôleurs pourrait faire baisser (un peu) les prix (ou augmenter les marges d'Apple, c'est selon), mais il faut quand-même savoir que l'essentiel des coûts d'un SSD provient évidemment de la mémoire, qui, elle, ne sera sans doute jamais (du moins, à moyen terme) issue des labos de Cupertino.
La question que l'on peut également se poser concerne l'évolutivité de ces disques. Si ici, les puces sont apparemment soudées à la carte-mère, on n'imagine mal Apple aller créer des version M.2 -par exemple- sur les MacBook Pro Retina, encourageant ainsi l'utilisateur à venir se fournir chez la concurrence pour faire grossir le disque de sa machine. Ce serait pourtant là, une belle avancée par rapport aux Mac actuellement en vente, qui mourront presque tous avec le SSD livré par Apple.