Apple teste une application dédiée à la prévention du diabète
Par Laurence - Publié le
Si le capteur de glucose n’est pas encore prêt à intégrer l’Apple Watch, Cupertino testerait en interne une nouvelle application Santé visant à la prévention du diabète.
D’après Mark Gurman de Bloomberg, le déploiement de cette application n'est pas encore au programme, mais elle pourrait s’inscrire dans le cadre du développement de futurs produits ou fonctions d'Apple liés à la gestion de la glycémie.
Plusieurs employés volontaires ayant un profil médical particulier (qui pourraient développer un diabète de type 2) auraient essayé cette application. Cette dernière serait passive (comme les fonctions de détection d’apnée du sommeil ou d’afib), c’est-à-dire qu’elle prodiguerait des conseils pour choisir ses aliments, ou encore pour réaliser des changements de mode de vie. Elle permettrait finalement de surveiller son alimentation, mais les patients utiliseraient des appareils externes pour surveiller leur taux de glycémie.
L'application a été utilisée pour montrer comment des choix alimentaires sains et malsains pouvaient avoir un impact sur leur glycémie et freiner la progression de la maladie. Selon Mark Gurman, Apple a également utilisé l'application pour examiner comment les données de glycémie pourraient être utilisées et quels futurs outils pourraient être utiles pour les consommateurs.
Apple travaille depuis des années sur ce que beaucoup considèrent comme le Saint Graal des fonctions santé, à savoir la surveillance non invasive de la pression artérielle et de la glycémie. L'ajout de ces fonctionnalités aiderait à améliorer le quotidien de nombreuses personnes souffrant d'hypertension artérielle et de diabète.
Du côté d'Apple, les choses avancent également. Tim Millet, vice president of platform architecture in charge of developing Apple Silicon a pris la tête du projet de surveillance du glucose. Ce dernier serait développé par une équipe secrète -désignée en interne sous le nom de
Elle serait rattachée au sein du Hardware Technologies Group d'Apple, sous l'égide de Johny Srouji. Ses opérations quotidiennes seraient dirigées par un groupe encore plus réduit d'ingénieurs et de scientifiques triés sur le volet. Pour rappel, le projet a commencé à être dévoilé vers 2018, mais la firme californienne aurait commencé à travailler sur le sujet depuis bien longtemps, a priori à la suite de l'acquisition de RareLight en 2010. La société a ensuite utilisé une start-up appelée Avolante Health LLC pour développer la technologie dans une installation secrète avant de la transférer à son XDG.
Mais il reste un problème de taille. En février dernier, on apprenait que Cupertino aurait développé une puce photonique qui utilise la technologie de la spectroscopie d'absorption optique. Cette dernière consiste à déterminer la concentration et la structure d'une substance en mesurant l'intensité d'un rayonnement électromagnétique sur des longueurs d'onde différentes. Plus simplement, la lumière d'un laser sous la peau permettrait de déterminer la concentration de glucose dans le corps.
Mais Apple aurait encore besoin de perfectionner les algorithmes et réduire les capteurs. Pour le moment, la technologie est donc encore bien trop grande pour une utilisation portable. Les ingénieurs de Cupertino testeraient un prototype de la taille d'un iPhone, qui sera porté sur la jambe d'un utilisateur. Il s'agit d'une réduction considérable de la taille par rapport à la version précédente (dont les mensurations tenaient de la table).
Si la surveillance du diabète ne semble pas pour tout de suite, Mark Gurman parait plus optimiste pour le reste :
Une nouvelle App Santé dans les tuyaux
D’après Mark Gurman de Bloomberg, le déploiement de cette application n'est pas encore au programme, mais elle pourrait s’inscrire dans le cadre du développement de futurs produits ou fonctions d'Apple liés à la gestion de la glycémie.
Plusieurs employés volontaires ayant un profil médical particulier (qui pourraient développer un diabète de type 2) auraient essayé cette application. Cette dernière serait passive (comme les fonctions de détection d’apnée du sommeil ou d’afib), c’est-à-dire qu’elle prodiguerait des conseils pour choisir ses aliments, ou encore pour réaliser des changements de mode de vie. Elle permettrait finalement de surveiller son alimentation, mais les patients utiliseraient des appareils externes pour surveiller leur taux de glycémie.
L'application a été utilisée pour montrer comment des choix alimentaires sains et malsains pouvaient avoir un impact sur leur glycémie et freiner la progression de la maladie. Selon Mark Gurman, Apple a également utilisé l'application pour examiner comment les données de glycémie pourraient être utilisées et quels futurs outils pourraient être utiles pour les consommateurs.
Un mystérieux projet chez Apple !
Apple travaille depuis des années sur ce que beaucoup considèrent comme le Saint Graal des fonctions santé, à savoir la surveillance non invasive de la pression artérielle et de la glycémie. L'ajout de ces fonctionnalités aiderait à améliorer le quotidien de nombreuses personnes souffrant d'hypertension artérielle et de diabète.
Du côté d'Apple, les choses avancent également. Tim Millet, vice president of platform architecture in charge of developing Apple Silicon a pris la tête du projet de surveillance du glucose. Ce dernier serait développé par une équipe secrète -désignée en interne sous le nom de
Exploraatory Design Groupou XDG, et opérerait
en tant que start-upà la limite de l'indépendance.
Elle serait rattachée au sein du Hardware Technologies Group d'Apple, sous l'égide de Johny Srouji. Ses opérations quotidiennes seraient dirigées par un groupe encore plus réduit d'ingénieurs et de scientifiques triés sur le volet. Pour rappel, le projet a commencé à être dévoilé vers 2018, mais la firme californienne aurait commencé à travailler sur le sujet depuis bien longtemps, a priori à la suite de l'acquisition de RareLight en 2010. La société a ensuite utilisé une start-up appelée Avolante Health LLC pour développer la technologie dans une installation secrète avant de la transférer à son XDG.
Mais il reste un problème de taille. En février dernier, on apprenait que Cupertino aurait développé une puce photonique qui utilise la technologie de la spectroscopie d'absorption optique. Cette dernière consiste à déterminer la concentration et la structure d'une substance en mesurant l'intensité d'un rayonnement électromagnétique sur des longueurs d'onde différentes. Plus simplement, la lumière d'un laser sous la peau permettrait de déterminer la concentration de glucose dans le corps.
Mais Apple aurait encore besoin de perfectionner les algorithmes et réduire les capteurs. Pour le moment, la technologie est donc encore bien trop grande pour une utilisation portable. Les ingénieurs de Cupertino testeraient un prototype de la taille d'un iPhone, qui sera porté sur la jambe d'un utilisateur. Il s'agit d'une réduction considérable de la taille par rapport à la version précédente (dont les mensurations tenaient de la table).
Si la surveillance du diabète ne semble pas pour tout de suite, Mark Gurman parait plus optimiste pour le reste :
tous les indicateurs montrent que la nouvelle Apple Watch proposera un contrôle de la pression artérielle cet automne. D'après le journaliste de Bloomberg, la montre serait dotée d'un nouveau capteur qui pourrait détecter les tendances de la pression artérielle. Cette première itération proposerait davantage un système d'alerte (un peu comme la surveillance de température) que des relevés exacts.