Un pays vient d'interdire la vente d'iPhone 16
Par Laurence - Publié le
un iPhone 16 en sursis
Le ministre de l'Industrie Agus Gumiwang Kartasamita vient de déclarer que l'iPhone 16 ne sera pas vendu dans le pays, à moins de remplir certaines conditions.
Le renouvellement de la certification TKDN est toujours en attente, en attendant la réalisation d'un nouvel investissement d'Apple. Cette certification TKDN, concerne l'utilisation de composants nationaux dans les biens et services.
Apparemment, la certification a expiré et le renouvellement est en cours. Mais pour cela, la procédure implique la réalisation d’un certain nombre d’actions dans le pays, comme la fabrication en local, ou encore le développement d'applications dans le pays. Cupertino avait déjà du faire face à ce style de conditions lorsqu’elle avait voulu s’implanter en Inde.
Pour le moment, Apple a investi 1,48 billion de roupies (94,53 millions de dollars), au lieu des 1,71 billion de roupies (109,6 millions de dollars) qui étaient prévus. En outre, elle n’a créé que trois Apple Academies dans le pays (des écoles de développement et de code). En avril dernier, lors de son voyage en Asie, Tim Cook a déclaré qu'une quatrième entité ouvrirait prochainement ses portes à Bali.
L'interdiction de vente pourrait forcer les résidents à acheter le modèle à l'étranger, et donc entrainer des frais d'importation d'environ 155 dollars pour un iPhone 16.
Temu suspendu ?
Du côté de Temu, la problématique est un peu particulière. En effet, l'Indonésie a demandé à Google et à Apple de bloquer l'app de commerce électronique chinoise spécialisée dans la mode. Ce blocage doit être mis en œuvre dans les deux boutiques d'applications, afin qu'elle ne puisse plus être téléchargée.
Selon le ministre des Communications Budi Arie Setiadie, le but affiché ici est de protéger de manière préventive les petites et moyennes entreprises du pays contre les produits bon marché proposés par Temu. Ce dernier insiste sur un point : le modèle économique de Temu constitue une
concurrence malsaine .../... Nous ne sommes pas là pour protéger le commerce électronique, mais nous protégeons les petites et moyennes entreprises. Il y a des millions de personnes que nous devons protéger.
En effet, le système permet de mettre directement en relation les consommateurs aux usines situées en Chine afin de réduire considérablement les prix, ce qui désavantage fortement les entreprises locales. Le ministre indonésien a également émit les mêmes critiques envers un autre géant du commerce en ligne : Shein.