Coup de tonnerre : ARM annule la licence de Qualcomm, le marché des smartphones en PLS
Par Vincent Lautier - Publié le
ARM a annoncé l’annulation d’une licence clé accordée à Qualcomm, une décision qui pourrait avoir des répercussions incroyables sur l’industrie des smartphones. Le différend entre les deux géants de la technologie a commencé en 2022 et se dirige maintenant vers une bataille judiciaire importante dans les semaines à venir. Cette rupture pourrait perturber les ventes de Qualcomm et affecter ses partenariats avec des entreprises comme Microsoft et Samsung.
ARM Holdings a donc annoncé l’annulation de l’accord de licence architecturale qui permettait à Qualcomm d’utiliser sa propriété intellectuelle pour concevoir des puces. Qualcomm, un acteur clé dans le secteur des semi-conducteurs, utilise ces puces dans la majorité des smartphones Android. Cette décision fait suite à un différend légal qui a commencé en 2022, où ARM a poursuivi Qualcomm pour manquement à renégocier un nouvel accord après l’acquisition de Nuvia, une startup de conception de puces. ARM affirme que cette acquisition viole leur contrat, car la licence de Nuvia ne pouvait pas être transférée sans leur approbation.
La rupture de cet accord pourrait avoir des répercussions importantes pour Qualcomm, qui génère une grande partie de ses revenus grâce à la vente de processeurs basés sur les technologies d’ARM. Sans cette licence, Qualcomm serait contraint de cesser de vendre certaines de ses puces, perturbant (c’est un euphémisme) ses opérations et celles de ses partenaires comme Microsoft, HP et Samsung. Ces entreprises utilisent les puces Qualcomm dans leurs ordinateurs portables et smartphones. Qualcomm pourrait aussi perdre son avantage dans le développement de nouvelles technologies, telles que les processeurs Oryon issus de l’acquisition de Nuvia.
Le conflit entre Arm et Qualcomm ne se limite pas à l’annulation de la licence. Les deux entreprises s’affrontent également sur d’autres questions contractuelles, en particulier la légitimité de l’utilisation des technologies développées par Nuvia. Un procès est prévu en décembre 2024 dans un tribunal fédéral du Delaware, où Qualcomm espère défendre ses droits. Qualcomm a dénoncé cette annulation comme une tentative d’ARM d’interférer avec ses activités et d’augmenter les redevances.
Malgré la gravité de la situation, certains analystes estiment qu’un règlement à l’amiable pourrait être trouvé avant la tenue du procès, probablement avec des
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ARM met fin à la licence de conception de puces de Qualcomm
ARM Holdings a donc annoncé l’annulation de l’accord de licence architecturale qui permettait à Qualcomm d’utiliser sa propriété intellectuelle pour concevoir des puces. Qualcomm, un acteur clé dans le secteur des semi-conducteurs, utilise ces puces dans la majorité des smartphones Android. Cette décision fait suite à un différend légal qui a commencé en 2022, où ARM a poursuivi Qualcomm pour manquement à renégocier un nouvel accord après l’acquisition de Nuvia, une startup de conception de puces. ARM affirme que cette acquisition viole leur contrat, car la licence de Nuvia ne pouvait pas être transférée sans leur approbation.
Conséquences pour Qualcomm et le marché des puces
La rupture de cet accord pourrait avoir des répercussions importantes pour Qualcomm, qui génère une grande partie de ses revenus grâce à la vente de processeurs basés sur les technologies d’ARM. Sans cette licence, Qualcomm serait contraint de cesser de vendre certaines de ses puces, perturbant (c’est un euphémisme) ses opérations et celles de ses partenaires comme Microsoft, HP et Samsung. Ces entreprises utilisent les puces Qualcomm dans leurs ordinateurs portables et smartphones. Qualcomm pourrait aussi perdre son avantage dans le développement de nouvelles technologies, telles que les processeurs Oryon issus de l’acquisition de Nuvia.
La bataille juridique se poursuit
Le conflit entre Arm et Qualcomm ne se limite pas à l’annulation de la licence. Les deux entreprises s’affrontent également sur d’autres questions contractuelles, en particulier la légitimité de l’utilisation des technologies développées par Nuvia. Un procès est prévu en décembre 2024 dans un tribunal fédéral du Delaware, où Qualcomm espère défendre ses droits. Qualcomm a dénoncé cette annulation comme une tentative d’ARM d’interférer avec ses activités et d’augmenter les redevances.
Un avenir incertain pour les deux géants
Malgré la gravité de la situation, certains analystes estiment qu’un règlement à l’amiable pourrait être trouvé avant la tenue du procès, probablement avec des
grosses sommesen jeu. Les deux entreprises ont beaucoup à perdre d’une rupture prolongée, en particulier en termes de parts de marché et de collaborations stratégiques. ARM, qui cherche à accroître ses revenus après son introduction en bourse partielle, pourrait être incitée à négocier. Qualcomm, de son côté, doit équilibrer sa diversification technologique tout en continuant à dépendre des conceptions d’ARM pour maintenir sa compétitivité sur le marché des puces.
On n’a pas fini de parler de cette histoire ! Vous avez un avis sur tout ça ?