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L'Union européenne renonce au scan de l'iPhone !

Par Laurence - Publié le

Après des mois à plancher sur le sujet, il semble que la volonté de scanner les smartphones ne soient pas au gout du jour !

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Un projet impossible à réaliser



Depuis plusieurs mois, l'Union européenne planche sur de nouvelles règles imposant une analyse en masse des messages numériques, y compris les messages chiffrés. Ce projet de règlement dit CSAR (Child sexuel abuse regulation) est encore à l'étude par les différents pays membres. Il vise à détecter les contenus abusifs et notamment lutter contre la pédopornographie et toutes les formes de violence envers les enfants. En cas de vote favorable, le texte pourrait devenir une réalité normative.

Or le projet ne semble pas du goût de tous ! Il semble que l'UE ait fait marche arrière sur ces propositions, dernier rebondissement en date d'un feuilleton où les politiciens ne semblent pas très bien comprendre en quoi consiste le chiffrement de bout en bout.

D'après Politico, le vote sur la proposition -prévu aujourd'hui- a été tout simplement abandonné, faute de soutien pour être adoptée. De source interne, il a été retiré de l'ordre du jour des pays de l'Union européenne ../.. Au cours des dernières heures, il est apparu que la majorité qualifiée requise ne serait tout simplement pas atteinte ! Apparemment, de nombreux pays de l'UE, y compris l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne, les Pays-Bas et la République tchèque, devaient s'abstenir ou s'opposer à la loi sur la cybersécurité et les questions de protection de la vie privée.


Rappel



Dès le départ, les autorités européennes de protection des données, les défenseurs de la vie privée, les éditeurs de messageries chiffrées et certains états membres dénoncent un risque pour les libertés et craignent une brèche dans les technologies qui protègent la confidentialité des messageries chiffrées.

Pour autant, il est nécessaire de trouver une solution, car la détection de ces contenus illicites s'appuie actuellement sur la coopération volontaire des plateformes, et ce, dans un cadre juridique temporaire qui s'arrêtera en avril 2026. En outre, vu l'état des technologies, le système actuel est considéré comme insuffisant par les associations de protection de l'enfance en faveur d'un mécanisme de détection automatique. Le débat promet donc d'être houleux au vu des enjeux.