Alors que Tim Cook se trouve embarqué dans une grande opération séduction en Asie du Sud-Est, voila qu'Apple supprime deux applications de l'App Store, et non des moindres, puis qu'il s'agit de WhatsApp et Threads !
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WhatsApp et Threads, menaces de sécurité nationale ?
D'après The Wall Street Journal, cette mesure aurait été prise à la demande du gouvernement chinois, plus précisément par le régulateur d'internet. La raison officielle reposerait sur des grandes préoccupations de l'administration chinoise en matière de sécurité nationale pour sa demande.
A nos collègues américains, la firme a répondu Nous sommes obligés de respecter les lois dans les pays où nous opérons, même lorsque nous ne sommes pas d'accord. L'administration chinoise a ordonné le retrait de ces applications de la boutique chinoise en raison de leurs préoccupations en matière de sécurité nationale. Ces applications restent disponibles au téléchargement sur tous les autres stores.
Bien évidemment, la décision arrive à un moment très symbolique -Tim Cook est physiquement en Asie du Sud-Est. Mais beaucoup pourraient y voir une mesure de représailles face aux enquêtes et menaces pesant sur TikTok devant le Congrès Américain. En tout état de cause, WhatsApp et Threads pourraient être les premières de nombreuses applications à être interdites par la Chine d'ici cet été.
En pratique, il fallait aussi s'y attendre, Threads est disponible en Chine depuis juillet dernier et WhatsApp semblait en sursis. En effet, il est même surprenant que les deux applications aient duré aussi longtemps puisque la Chine interdit l'accès aux autres services Meta et seul l'utilisation d'un VPN pouvait y remédier.
Des décisions trop politiques ?
Régulièrement, Apple doit faire face à de nombreuses tracasseries législatives propres à certains pays. Récemment, la firme a été contrainte de supprimer plusieurs centaines d'applications de type ChatGPT en Chine, en application d'une nouvelle réglementation sur l’Intelligence Artificielle générative. Ce qui lui a valu des critiques sur une possible complaisance (face au poids du pays qui abrite ses principaux sites de production et qui constitue un énorme marché), voire des accusations de censure !
En pratique, elle a envoyé une note aux développeurs, précisant que ces applications incluent du contenu illégal en Chine. Elle a de plus demandé aux développeurs de veiller à se conformer aux dispositions administratives sur la synthèse approfondie du service d'information sur Internet, qui sont entrées en vigueur en janvier.
