Apple se prépare à ouvrir l’App Store au sideloading en Europe !
Par Laurence - Publié le
Cette année 2024 devrait être celle des grands changements pour Apple, et pas seulement au niveau des produits avec le Vision Pro mais au niveau d’un des rouages les plus importants de la machine Apple : l’App Store !
En effet, Cupertino se prépare à scinder son magasin d’applications en deux entités, l’une réservée à l’Europe et l’autre pour le reste du monde (si tant est qu’elle ne soit amenée légalement à le faire dans d’autres pays comme la Corée du Sud par exemple). En effet, d’après Mark Gurman, la firme californienne se prépare donc à autoriser le sideloading sur le Vieux Continent, dans les prochaines semaines.
Ces modifications lui permettront de se conformer au DMA, qui impose entre autres la possibilité pour un utilisateur d’aller voir ailleurs pour télécharger, et, par conséquent, l’obligation pour Apple d’autoriser les magasins alternatifs.
Rappelons qu'Apple dispose jusqu’au 7 mars pour rentrer dans les clous, ce qui lui laisse un peu plus de sept semaines pour mettre en œuvre les changements. Il se pourrait d’ailleurs que Margrethe Vestager en ait touché deux mots à Tim Cook, la semaine dernière, lors de sa visite programmée à l’Apple Park.
Dans un proche avenir, Apple sera globalement contrainte d’ouvrir son écosystème. En effet, la loi sur les marchés numériques est entrée en vigueur le 1er novembre 2022, et elle exige que les entreprises considérées comme des gatekeepers ouvrent leurs services et leurs plateformes à la concurrence et aux développeurs.
Mais Apple conteste cette qualification concernant son app Message. Elle considère que le nombre d’utilisateurs en Europe, est inférieur aux seuils de déclenchement -ce qui a été reconnu par Bruxelles. Aussi même si Apple a accepté le passage à la norme RCS, elle n'est pas tenu à l'obligation d'interopérabilité entre les plateformes.
En attendant le résultat des procédures en cours, Apple devra appliquer le DMA. A défaut, elle risque des amendes financières très lourdes, pouvant aller jusqu'à 20 % de ses revenus mondiaux.
L'ensemble de ces nouvelles normes aura donc un fort impact sur l’écosystème d'Apple. Outre l'App Store et la possibilité d'utiliser des systèmes de paiement tiers, le DMA devrait apporter une série de changements importants à la façon dont l'App Store, FaceTime et Siri fonctionnent en Europe.
Luca Maestri a déjà préparé le terrain lors des précédents résultats financiers, en lançant un avertissement sur les prochains revenus en provenance des Services. De même, Apple a augmenté le prix de certains de ses abonnements il y a quelques semaines : Apple Arcade, Apple TV, Apple News+ (l’Europe n’est pas concernée par ce dernier) et bien sûr Apple One.
Deux App Store valent mieux qu’un
En effet, Cupertino se prépare à scinder son magasin d’applications en deux entités, l’une réservée à l’Europe et l’autre pour le reste du monde (si tant est qu’elle ne soit amenée légalement à le faire dans d’autres pays comme la Corée du Sud par exemple). En effet, d’après Mark Gurman, la firme californienne se prépare donc à autoriser le sideloading sur le Vieux Continent, dans les prochaines semaines.
Ces modifications lui permettront de se conformer au DMA, qui impose entre autres la possibilité pour un utilisateur d’aller voir ailleurs pour télécharger, et, par conséquent, l’obligation pour Apple d’autoriser les magasins alternatifs.
Rappelons qu'Apple dispose jusqu’au 7 mars pour rentrer dans les clous, ce qui lui laisse un peu plus de sept semaines pour mettre en œuvre les changements. Il se pourrait d’ailleurs que Margrethe Vestager en ait touché deux mots à Tim Cook, la semaine dernière, lors de sa visite programmée à l’Apple Park.
Que va changer le DMA ?
Dans un proche avenir, Apple sera globalement contrainte d’ouvrir son écosystème. En effet, la loi sur les marchés numériques est entrée en vigueur le 1er novembre 2022, et elle exige que les entreprises considérées comme des gatekeepers ouvrent leurs services et leurs plateformes à la concurrence et aux développeurs.
Mais Apple conteste cette qualification concernant son app Message. Elle considère que le nombre d’utilisateurs en Europe, est inférieur aux seuils de déclenchement -ce qui a été reconnu par Bruxelles. Aussi même si Apple a accepté le passage à la norme RCS, elle n'est pas tenu à l'obligation d'interopérabilité entre les plateformes.
En attendant le résultat des procédures en cours, Apple devra appliquer le DMA. A défaut, elle risque des amendes financières très lourdes, pouvant aller jusqu'à 20 % de ses revenus mondiaux.
L'ensemble de ces nouvelles normes aura donc un fort impact sur l’écosystème d'Apple. Outre l'App Store et la possibilité d'utiliser des systèmes de paiement tiers, le DMA devrait apporter une série de changements importants à la façon dont l'App Store, FaceTime et Siri fonctionnent en Europe.
Luca Maestri a déjà préparé le terrain lors des précédents résultats financiers, en lançant un avertissement sur les prochains revenus en provenance des Services. De même, Apple a augmenté le prix de certains de ses abonnements il y a quelques semaines : Apple Arcade, Apple TV, Apple News+ (l’Europe n’est pas concernée par ce dernier) et bien sûr Apple One.