Il n’y aurait pas assez d'utilisateurs en Europe pour soumettre iMessage au DMA
Par Laurence - Publié le
Petit rebondissement ce soir : iMessages pourrait bien échapper aux exigences réglementaires de l'UE en matière d'interopérabilité des plateformes !
La question revient à nouveau dans l’actualité avec Bloomberg. Et, pour une fois ce n’est pas Mark Gurman mais un autre de ses collègues qui aurait récupéré quelques informations. Apparemment, après enquête, la Commission Européenne a provisoirement conclu qu’iMessage ne serait pas suffisamment populaire auprès des utilisateurs professionnels pour justifier d'être soumis aux nouvelles règles (et Tim Cook de s’exclamer dans son bureau ).
En effet, depuis le début du mois de septembre, la Commission mène des investigations sur Apple (iMessage) et Microsoft (Bing, Edge et Microsoft Advertising) afin de déterminer si ces services doivent ou non se conformer au nouveau règlement DMA. Jusqu’à présent, les deux firmes ont en effet
Mais pour en arriver là, il aura fallu au enquêteurs d'obtenir le nombre officiel des utilisateurs et quelques réponses précises sur les besoins particuliers ou l'intégration d'iMessage au sein de l'écosystème et des revenus d'Apple. Pour le moment, l'exemption d'Apple n’a pas été officialisée et la réponse ne sera pas connue avant la fin de l'enquête en février 2024.
Mais il semble en tout cas que les efforts de Cupertino n'aient pas été totalement vains. En effet, la firme californienne estimait qu'elle n'était pas concernée par l'interopérabilité, les critères légaux n’étant pas remplis. Cela confirmerait également que le nombre d’utilisateurs actifs d’iPhone en Europe est bien largement en deçà de celui de smartphones Android.
Malgré tout, Apple a pris les devants et a indiqué, mi-novembre, l’adoption prochaine de la norme RCS (Rich Communication Services). La fonctionnalité sera lancée via une mise à jour logicielle
Quoiqu'il en soit, l’entrée en vigueur des normes européennes et l’interopérabilité entre les messageries doivent quand même y être pour quelque chose ! En effet, même si Apple se défend d'être un Gatekeeper, même si elle estime que le nombre d'utilisateurs en Europe est deça des seuils et même si elle a fait appel, elle est forcée d'appliquer les nouvelles directives !
Pas assez populaire, mon fils !
La question revient à nouveau dans l’actualité avec Bloomberg. Et, pour une fois ce n’est pas Mark Gurman mais un autre de ses collègues qui aurait récupéré quelques informations. Apparemment, après enquête, la Commission Européenne a provisoirement conclu qu’iMessage ne serait pas suffisamment populaire auprès des utilisateurs professionnels pour justifier d'être soumis aux nouvelles règles (
Je vous l’avais bien dit !
En effet, depuis le début du mois de septembre, la Commission mène des investigations sur Apple (iMessage) et Microsoft (Bing, Edge et Microsoft Advertising) afin de déterminer si ces services doivent ou non se conformer au nouveau règlement DMA. Jusqu’à présent, les deux firmes ont en effet
contesté le régulateur de la concurrence de l'UE qui a étiqueté ces services comme des services de plate-forme de base en vertu de la DMA.
Mais pour en arriver là, il aura fallu au enquêteurs d'obtenir le nombre officiel des utilisateurs et quelques réponses précises sur les besoins particuliers ou l'intégration d'iMessage au sein de l'écosystème et des revenus d'Apple. Pour le moment, l'exemption d'Apple n’a pas été officialisée et la réponse ne sera pas connue avant la fin de l'enquête en février 2024.
Mais il semble en tout cas que les efforts de Cupertino n'aient pas été totalement vains. En effet, la firme californienne estimait qu'elle n'était pas concernée par l'interopérabilité, les critères légaux n’étant pas remplis. Cela confirmerait également que le nombre d’utilisateurs actifs d’iPhone en Europe est bien largement en deçà de celui de smartphones Android.
Des iMessages bientôt compatibles avec le RCS !
Malgré tout, Apple a pris les devants et a indiqué, mi-novembre, l’adoption prochaine de la norme RCS (Rich Communication Services). La fonctionnalité sera lancée via une mise à jour logicielle
l'année prochaine. On sent toutefois une grosse pression des régulateurs de l’UE (qui considèrent qu'iMessage doit être soumis au DMA) et des firmes concurrentes comme Google et Samsung (il va falloir d'ailleurs penser pour elles à se recycler en matière de boutades, mais on leur fait confiance là dessus).
Quoiqu'il en soit, l’entrée en vigueur des normes européennes et l’interopérabilité entre les messageries doivent quand même y être pour quelque chose ! En effet, même si Apple se défend d'être un Gatekeeper, même si elle estime que le nombre d'utilisateurs en Europe est deça des seuils et même si elle a fait appel, elle est forcée d'appliquer les nouvelles directives !