Meilleures coques transparentes pour l’iPhone 15 Pro
Par Laurence - Publié le
Sommaire
Coque Spigen iPhone 15 Pro
- Finesse et solidité
- Deux composants dissociés
- Technologie à coussin d’air pour absorber les chocs
- Prix
- Production à zéro carbone.
Coque Elago iPhone 15 Pro
Coque ESR iPhone 15 Pro
- Grande souplesse
- Découpe plus protectrice au niveau du module photo
- Revêtement avec des picots trop visible
Coque Otterbox iPhone 15 Pro
Présentation
En effet, je n’aime pas particulièrement les accessoires en cuir (merci de ne pas y voir autre chose ^^) et je trouve les coques en silicone plus pratiques à nettoyer que d’autres matériaux. Mais avec l’iPhone 15 Pro, j’avais vraiment envie de profiter du titane. Je me suis donc penchée sur les coques transparentes disponibles sur le marché. En général, je ne suis pas particulièrement fan des coques officielles d’Apple, souvent bien chères pour ce qu'elles sont. En outre, je trouve que l'aimant MagSafe est trop voyant et qu’il dénature l’esthétique de l’iPhone.
Je n’ai pas eu besoin d’aller très loin pour me rendre compte de la profusion de l’offre. Pour cela, j’ai retenu quatre tranches de prix (hors promotion) pour un budget normal : moins de 10 euros (ESR), entre 10 et 15 euros (elago), entre 15 et 20 euros (Spigen) et 30 euros (Otter Box). J'ai testé ces modèles avec mon iPhone 15 Pro, mais ils sont tous disponibles pour d’autres modèles ou générations d’iPhone.
• la transparence et le jaunissement dans le temps
• l’esthétique et la finesse
• la résistance aux rayures et aux chocs
• la charge sans fil et la compatibilité MagSafe
Test des coques transparentes
Transparence et Jaunissement dans le temps
Pour ce genre de coque, la transparence -surtout l’absence de jaunissement- est naturellement la première condition. Neuves, les coques ont un aspect semblable, mais elles ne sont pas toutes sur le même pied d’égalité au fil du temps.
Bien qu'elles soient toutes garanties anti-jaunissement, certaines vieillissent plus vite que les autres en fonction de votre utilisation. Je vous ai d’ailleurs glissé la photo d’une autre coque n’ayant même pas un an (ndlr : il ne s'agit pas d'une des coques testées ici) !
Au niveau du rendu, la coque elago est légèrement bleutée, les autres étant totalement transparentes. Si cette dernière est très visible sur la photo juste en dessous, elle est assez discrète en réalité. Et je suppose que ce coloris doit améliorer l’effet d’anti-jaunissement.
Évidemment, au bout de quelques mois, il est difficile de se rendre compte de la vitesse de jaunissement. Mais c'était sans compter mes fonds de tiroir où j'ai retrouvé les mêmes exemplaires que j'avais pris pour mon iPhone 12 Pro.
Sur la photo suivante, vous pouvez voir l'évolution de la matière sur deux ans avec une coque elago.
Autre comparaison, cette fois-ci pour ESR avec un usage assez fréquent sur 3 ans et le jaunissement assez caractéristique. Toutefois cette coque à 10 euros ayant vécu, s'en sort mieux que d'autres.
La coque ESR a des micro-points sur l’ensemble de la surface interne. D’après le constructeur, ce design a pour but d’éviter le look mouillé, autrement dit quand la coque va adhérer au châssis de l'iPhone comme s’il y avait de l’eau. Mais je trouve que les points se voient trop -surtout avec des iPhone foncés- et que le rendu n’est pas très avenant.
L’elago a également glissé des petits points, mais juste sur l’intérieur des côtés. Cela se remarque moins avec mon iPhone 15 Pro en Titane blanc ou naturel. En revanche, c’est plus visible avec des coloris plus sombres.
Matériau et esthétique
Au niveau de la matière, la coque ESR et la coque elago sont composées d’un mélange de polycarbonate et TPU. Notons que la première est plus fine et donc plus souple, que la seconde -ce qui est logique. En contrepartie, l’ESR semble moins résistante en cas de chute.
Otterbox est sans doute la plus épaisse, mais aussi la plus rigide. On a d’ailleurs un peu de mal pour faire rentrer l’iPhone et encore plus pour le sortir. Elle est fabriquée à 50 % à partir de plastique recyclé.
Spigen -qui est très populaire parmi nos lecteurs- utilise une technologie hybride, avec des bumpers en polyuréthane thermoplastique et un dos en polycarbonate.
Concernant l'aspect purement esthétique, il y a peu de différences entre les coques. On note des variations au niveau de la découpe des boutons latéraux : ESR et Spigen ont des espaces vides contrairement aux deux autres. Ces dernières ont également un relief / excroissance à l’intérieur. Du coup, c'est plus pratique quand on appuie sur les boutons.
Le rebord est également moins prononcé sur les coques plus fines (ESR et Spigen), et protège moins l’écran. Autour du module photo, il va remonter plus ou moins pour protéger les capteurs photos quand l’iPhone est posé sur le dos : 1mm environ pour ESR et Spigen ; 2mm pour elago et Otterbox.
C'est ESR qui offre la protection des capteurs la plus importante des quatre. Le fabriquant propose un
camera guard, c’est-à-dire une découpe en biseau plus importante sur un coté pour parer les coups. Ce qui peut être pratique quand on pose son téléphone sans trop réfléchir.
Enfin, les coques ESR et Spigen ont toutes deux une double perforation -respectivement en bas à gauche et en bas à droite- pour y glisser une dragonne ou un bijou de téléphone -cela plait à certains apparemment. On voit bien sur la photo les différences de tailles entre les coques, ESR et Spigen étant les plus petites, Otterbox dépassant toutes les autres.
Résistance aux rayures et aux chocs
Les rayures vont se voir davantage sur une coque transparente que sur une protection en silicone coloré, notamment au niveau du logo pomme. Pour la capacité à encaisser des coups, il faudra tenir compte de la finesse de la coque et trouver le bon compromis entre l’esthétique et la sécurité.
Seules deux coques (elago et Otterbox) se prévalent d’un niveau militaire US, à savoir la certification militaire MIL-STD 810-G. Il s’agit d’une certification (United States Military Standard), délivrée par le laboratoire de test de développement technologique de l’armée Américaine (soit U.S. Department of Defense Test Method Standard, Environmental Engineering Considerations and Laboratory Tests en VO).
Cette dernière signifie que votre coque a réussi les tests du département de La Défense des États-Unis, en matière de résistance. En pratique, cela veut dire qu'elles ont résisté aux chocs et aux chutes d'au moins 1,20 mètre.
Charge sans fil et Magsafe
Toutes ces coques sont compatibles avec la charge sans fil, testée sans aucun problème avec mon chargeur Mophie, même avec la coque Otterbox la plus épaisse.
Même si cela n'est pas indiqué par les fabricants, ces coques fonctionnent également avec un chargeur compatible Magsafe. J'ai essayé avec ce chargeur de voiture (pour moins de 30 euros qui charge jusqu'à 15W en fonction du modèle d'iPhone).
Ce dernier dispose de deux possibilités de fixation, soit sur la grille de ventilation, soit via un support adhésif directement sur la console. Il dispose également d'un aimant N52, qui propose une aimantation la plus puissante et résiste à des températures allant jusqu'à 80 °C.
J'ai utilisé les quatre coques, et le galet de charge adhère bien, même avec les coques les plus épaisses (Elago ou Otterbox). Le constructeur affichait des tests en labo avec une force de traction verticale de 1,3 kg. Sans aller jusque là, mon iPhone est bien resté en place pendant les trajets en ville (petite série de dos d'âne compris) ou sur voies rapides, sans se décrocher.
Bilan
Si on s'attache en premier à la finesse, ma coque préférée reste la Spigen. Sur la photo suivante, on voit bien un écart de presque 3 mm sur les dimensions extérieures. A 17,99 euros, c’est un milieu de gamme que beaucoup utilisent. Elle allie finesse et solidité, elle est la seule à avoir deux composants dissociés pour mieux protéger l’iPhone : des bumpers en Polyuréthane thermoplastique et un dos en polycarbonate. Elle dispose aussi d’une technologie à coussin d’air pour absorber les chocs.
Petit bonus écolo : elle est livrée dans une boite en carton bien fermée et recyclable, elle est également la seule à afficher une production à zéro carbone -ce qui pourra être un argument parlant pour certains.
Si vous cherchez la résistance avant tout, mon choix se porte davantage sur l’elago -une marque que j’affectionne particulièrement. Cette coque pêche un peu par l’esthétique : plus épaisse et plus lourde sur la balance, elle est en revanche très protectrice malgré son petit prix de 13 euros. Pour l’avoir utilisé dans des crash-tests involontaires (dont un sur du béton), elle résiste vraiment bien aux chutes à hauteur d’homme et sur plusieurs mètres (l’iPhone en est sorti indemne à chaque fois). Sa matière bleutée résiste bien au jaunissement, mais moins aux rayures.
A 9,99 euros, la coque ESR est la moins chère. Elle est très souple, avec une épaisseur de 1,2mm. Elle dispose d’une découpe plus protectrice au niveau du module photo mais elle est moins enveloppante autour de l’écran. Elle donne une certaine impression de fragilité. Si vous n’avez pas posé de film protecteur, la dalle pourrait souffrir en cas de chute. Elle est livrée dans une boite en carton avec plusieurs protections. Le bémol est ce revêtement avec des picots, qui restent visibles à 20 cm et qui peut gêner au niveau de l’esthétique.
A plus de 30 euros, la coque Otterbox -qui est sur l’Apple Store- est plus imposante que les autres. Elle est bien plus épaisse et cela est très visible -un peu trop même. Son dos est presque rigide (elle est moins facile à déclipser) et les protections au niveau du module photo sont plus importantes. Elle offrira une meilleure sécurité, mais au détriment de l’esthétique et du poids.
Notons que la firme a voulu mettre en avant la réduction des emballages. Du coup le boîtier est à moitié ouvert et il n’y a aucune protection sur une partie de l’accessoire à la livraison.