Jeudi soir, Apple dévoilait des résultats impressionnants mais -néanmoins- inférieurs aux prévisions des analystes. Aussi, la sanction des marchés semble assez flagrante depuis quelques jours.
Un ralentissement des ventes d’iPhone compensé par les services
Pour le troisième trimestre d’affilée, Cupertino a enregistré une diminution de son chiffre d'affaires (-1,4%), marqué par un ralentissement des ventes d'iPhone avec 39,669 milliards de dollars de revenus (-2,45%). Ainsi, même si les bénéfices, quant à eux, se montent à 19,881 milliards de dollars, en hausse de 2,26%, avec 81,797 milliards de dollars, le CA fait moins bien que les attentes du consensus (qui s'élevait à 90,29 milliards de dollars).
Malgré tout, cette contre-performance est compensée par les résultats des Services de la pomme, à savoir l’App Store, Apple Music, Apple TV+, Apple Fitness+, Apple News et bien sûr iCloud. Cette branche représente désormais plus du quart (25,93%) du chiffre d'affaires de l'entreprise.
Une sanction immédiate de Wall Street
Depuis vendredi, AAPL -l'action Apple- cède 3,1%, et ce, dès le début de séance à Wall Street, après avoir gagné plus de 50% depuis le début de l'année. Ce faisant, sa valorisation chute bien en deçà des 3 000 milliards de dollars de capitalisation boursière.
Malgré des sommes impressionnantes, les financiers semblent un peu perdus, et il est bien trop tôt pour qu’ils soient emballés par le Vision Pro qui ne sortira qu’en 2024. Mais l’avenir s’annonce toutefois assez clément pour Cupertino avec la keynote de rentrée et la sortie des iPhone 15.
Luca Maestri -le directeur financier d’Apple- a toutefois précisé lors de l’appel aux résultats s’attendre à des chiffres similaires à ceux des trois mois précédents, mais avec une accélération des ventes de l'iPhone et des Services, tandis que Mac et iPad devraient connaître -malheureusement- un recul à deux chiffres. Le pire n’est donc pas forcément derrière nous ?
