Dans le cadre de son procès pour délit d'initié, le FBI vient de demander de saisir l'iPhone du sénateur Richard Burr. Au préalable, il avait déposé un mandat à Apple afin d'accéder aux données hébergées sur le cloud.
En pratique, on pourrait se demander si le Bureau ne va pas demander de l'aide à Cupertino -comme pour les tireurs de San Bernardino ou plus récemment à Pensacola (dont on n'entend plus parler). Pour autant, la réponse de la firme risque d'être sensiblement la même, puisqu'elle a toujours refusé de le faire.
Le dossier ne manquera certainement pas de relancer l'éternelle question du déverrouillage forcé des iPhone et de la création d'une porte dérobée dans le système. Mais en fonction du modèle, le FBI pourrait également recourirà l’aide de sociétés tierces, telles que Cellebrite ou GrayKey.
L'ironie veut que le sénateur ait participé à la rédaction d'une loi pour forcer les géants techs à fournir des données en cas d'enquête fédérale ! Rappelons qu'il est reproché au républicain, d'avoir été informé bien avant l’ensemble des Américains sur les dangers du coronavirus, d'en avoir profité pour se défaire de nombreux titres avant la chute des valeurs boursières. En outre, il avait parallèlement publié une tribune très rassurante sur le sujet (Faites ce que je dis, pas ce que je fais...).
