Apple et Dialog vont à nouveau faire des puces ensemble en Europe ! (pour 600 millions)
Par Laurence - Publié le
L'histoire se finirait donc plutôt bien pour Dialog, ou plutôt continuerait puisque la firme anglo-allemande vient de conclure un nouvel accord commercial avec Apple. Ce dernier reposerait sur un système de licence portant sur la technologie de gestion de l'énergie pour les iPhone. En échange, Cupertino verserait un paiement initial de 300 millions de dollars (cash), puis 300 autres millions dans le cadre de contrats étalés sur les trois prochaines années.
Outre ce partenariat, il serait question d'un transfert de personnel de Dialog vers Apple -environ 300 personnes (16% des effectifs), qui travaillent actuellement sur des projets liés à la firme californienne. Il semblerait qu'il ne s'agisse pas d'une mise à disposition temporaire, mais d'une embauche définitive. Cupertino prendrait à sa charge les installations de Livourne (Italie), Swindon (Royaume-Uni) et Nabern (Allemagne).
Cet investissement confirme la volonté d'Apple d'accélérer dans la production interne de semi-conducteurs, notamment pour l’iPhone. Actuellement, plusieurs sociétés occupent ce marché lucratif mais aussi complexe qu’onéreux, certaines très connues comme Qualcomm, Intel ou Samsung, d’autres moins comme Dialog. Dans tous les cas, la décision est lourde de sous entendus et marque un pas de plus vers cette fameuse indépendance et ce contrôle (de qualité) des composants qu’exige Cupertino.
En décembre dernier, plusieurs médias (dont le Nikkei Asian Review) avaient indiqué que la firme californienne travaillait sur ses propres puces, destinées à être intégrées aux iPhone, et ce, dès 2018. Cette initiative lui permettrait ainsi de réduire sa dépendance vis-à-vis du fabricant, qui cherchait lui-même à se diversifier et à moins dépendre du marché des smartphones.
Malheureusement, la nouvelle avait fait plonger l’action Dialog (qui a perdu plus de la moitié de sa valeur l’année dernière), le contrat avec Cupertino représentant plus de la moitié de son CA. La situation soulève à nouveau la question de la fragilité de certains fournisseurs d’Apple -presque monoclients- et du poids de cette dernière dans la vie des affaires, comme on a pu le voir pour Imagination.
Cette nouvelle relation -qui permet d'offrir une visibilité très encadrée- a été très bien accueillie par la Bourse. Pour autant, peut-on parler d'acquisition déguisée ? Il est vrai qu'on se demande si la firme ne se fait pas "vider" de ses compétences techniques et ce qu'elle deviendra à l'issue de ces contrats... Il conviendra d'attendre l'aval de l'Europe sur un tel contrat.
Source
Outre ce partenariat, il serait question d'un transfert de personnel de Dialog vers Apple -environ 300 personnes (16% des effectifs), qui travaillent actuellement sur des projets liés à la firme californienne. Il semblerait qu'il ne s'agisse pas d'une mise à disposition temporaire, mais d'une embauche définitive. Cupertino prendrait à sa charge les installations de Livourne (Italie), Swindon (Royaume-Uni) et Nabern (Allemagne).
Cet investissement confirme la volonté d'Apple d'accélérer dans la production interne de semi-conducteurs, notamment pour l’iPhone. Actuellement, plusieurs sociétés occupent ce marché lucratif mais aussi complexe qu’onéreux, certaines très connues comme Qualcomm, Intel ou Samsung, d’autres moins comme Dialog. Dans tous les cas, la décision est lourde de sous entendus et marque un pas de plus vers cette fameuse indépendance et ce contrôle (de qualité) des composants qu’exige Cupertino.
En décembre dernier, plusieurs médias (dont le Nikkei Asian Review) avaient indiqué que la firme californienne travaillait sur ses propres puces, destinées à être intégrées aux iPhone, et ce, dès 2018. Cette initiative lui permettrait ainsi de réduire sa dépendance vis-à-vis du fabricant, qui cherchait lui-même à se diversifier et à moins dépendre du marché des smartphones.
Malheureusement, la nouvelle avait fait plonger l’action Dialog (qui a perdu plus de la moitié de sa valeur l’année dernière), le contrat avec Cupertino représentant plus de la moitié de son CA. La situation soulève à nouveau la question de la fragilité de certains fournisseurs d’Apple -presque monoclients- et du poids de cette dernière dans la vie des affaires, comme on a pu le voir pour Imagination.
Cette nouvelle relation -qui permet d'offrir une visibilité très encadrée- a été très bien accueillie par la Bourse. Pour autant, peut-on parler d'acquisition déguisée ? Il est vrai qu'on se demande si la firme ne se fait pas "vider" de ses compétences techniques et ce qu'elle deviendra à l'issue de ces contrats... Il conviendra d'attendre l'aval de l'Europe sur un tel contrat.
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