C’est apparemment la première fois que cette « manipulation forcée » a été officiellement enregistrée : le FBI a ordonné à un suspect de déverrouiller son iPhone X en utilisant Face ID, relançant la problématique de la confidentialité des données. Selon des documents déposés en justice, le smartphone a été placé devant le visage d’une personne, interrogée dans le cadre d’une enquête pour violence sur enfant et pédo-pornographie.
La manœuvre n’aurait pas été totalement fructueuse par manque de temps. L’agent spécial à l’origine de cette dernière ne possédait pas le code d’accès du smartphone, qui aurait permis de déverouiller l’appareil (au delà d’une heure) ou de copier certains documents. A priori, l’agent en question savait que le département de police de Columbus et le Bureau des enquêtes de l'Ohio possédaient des appareils technologiques capables d'obtenir des extractions le mot de passe (Cellebrite ou Grayshift ?).
Selon l’avocat du suspect (désormais accusé), le FBI se serait tourné vers Cellebrite, mais n’aurait encore rien trouvé d'utile. Il dénonce ces pratiques, rappelant l’existence de procédures légales pour obtenir ces données. Rappelons que les deux firmes Cellebrite et Grayshift auraient récemment signé des contrats importants avec les services secrets américains, respectivement à 780 000 et 484 000 dollars, mais également avec l’Immigration Customs Enforcement pour plus de 384 000 dollars .
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