Des applications iraniennes retirées de l'App Store
Par Laurence - Publié le
Depuis quelques jours, Apple a supprimé plusieurs applications iraniennes, comme DigiKala une des appli les plus utilisées pour le commerce électronique au Moyen-Orient.
L'Iran compte 40 millions de smartphones dont environ 6 millions d'iPhone -plus d'un million d'entre eux seraient d'ailleurs arrivés par le marché parallèle- ce qui représenterait potentiellement un marché à un milliard de dollars. Pour autant, cette décision serait justifiée par la situation particulière du pays qui ne possède pas d'App Store et de moyen de paiement international. Autrement dit, si une société veut vendre son application ou utiliser des achats intégrés, elle doit être enregistrée en dehors de l'Iran.
Selon Cupertino, les applications -hébergées sur l'App Store- facilitant les transactions pour les structures établies sur place pourraient alors ne pas être conformes au traité
Cette décision intervient dans un contexte politique extrêmement tendu entre les États-Unis et l'Iran qui fait parti des 7 pays visés par le décret anti-immigration de Donald Trump, contre lequel Tim Cook s'est ouvertement opposé hier.
Source
L'Iran compte 40 millions de smartphones dont environ 6 millions d'iPhone -plus d'un million d'entre eux seraient d'ailleurs arrivés par le marché parallèle- ce qui représenterait potentiellement un marché à un milliard de dollars. Pour autant, cette décision serait justifiée par la situation particulière du pays qui ne possède pas d'App Store et de moyen de paiement international. Autrement dit, si une société veut vendre son application ou utiliser des achats intégrés, elle doit être enregistrée en dehors de l'Iran.
Selon Cupertino, les applications -hébergées sur l'App Store- facilitant les transactions pour les structures établies sur place pourraient alors ne pas être conformes au traité
Iranian Transactions and Sanctions Regulations (31 CFR Part 560). Dans cette situation, la firme à la Pomme estime qu'elle n'est pas en mesure de les maintenir et encourage les développeurs à les soumettre une fois que les lois sur le commerce international auront été modifiées -ce qui risque de prendre un peu de temps.
Cette décision intervient dans un contexte politique extrêmement tendu entre les États-Unis et l'Iran qui fait parti des 7 pays visés par le décret anti-immigration de Donald Trump, contre lequel Tim Cook s'est ouvertement opposé hier.
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