Le FBI publie des informations sur l'iPhone des tireurs de San Bernardino
Par Laurence - Publié le
Le FBI a publié vendredi, un rapport de 100 pages -fortement censuré- sur son accord avec un "tiers", embauché pour déverrouiller l'iPhone 5C d'un des tireurs de San Bernardino. Les documents ne mentionnent ni l'identité de l'homme, ni les moyens utilisés, ni le coût de l'intervention.
Ces pièces ont été fournies suite à une action dirigée contre le FBI, par The Associated Press, Vice Media et Gannett (la société mère de USA Today). Ces dernières ont en effet déposé un recours en septembre, pour obtenir des précisions sur les moyens utilisés. Elles estimaient qu'il n'existait aucun argument juridique autorisant le Bureau de retenir ces informations et que le public a le droit de savoir si les fédéraux possèdent effectivement les moyens réels de déverrouiller les smartphones et quelles mesures de sécurité ont été mises en œuvre.
En effet, pendant des semaines, le FBI avait soutenu que seule Apple pouvait accéder aux informations contenues sur l'iPhone. Mais, devant son refus de collaborer pour des questions de libertés individuelles, les fédéraux avaient finalement annoncé que le déblocage de l’iPhone s’est fait
Les documents fournis indiquent clairement qu'un accord de confidentialité a été conclu avec l'intervenant mais également que le Bureau a été en contact avec au moins trois sociétés mais qu'elles n'avaient la possibilité de trouver une solution rapide et satisfaisante. Il est également précisé qu'aucune autre personne n'est intervenue -n'a eu connaissance du contenu du smartphone- pour des raisons de sécurité nationale.
Pour refuser de fournir l'intégralité des informations, le FBI explique que ces dernières sont nécessaires à l'application de la loi et à la résolution complète de l'affaire de San Bernardino -à savoir si les tireurs avaient agi seuls ou pas.
Précisons enfin qu'il s'agit là de la 3ème action de l'AP sous le mandat de Barack Obama concernant l'application du U.S. Freedom of Information Act.
Source
Ces pièces ont été fournies suite à une action dirigée contre le FBI, par The Associated Press, Vice Media et Gannett (la société mère de USA Today). Ces dernières ont en effet déposé un recours en septembre, pour obtenir des précisions sur les moyens utilisés. Elles estimaient qu'il n'existait aucun argument juridique autorisant le Bureau de retenir ces informations et que le public a le droit de savoir si les fédéraux possèdent effectivement les moyens réels de déverrouiller les smartphones et quelles mesures de sécurité ont été mises en œuvre.
En effet, pendant des semaines, le FBI avait soutenu que seule Apple pouvait accéder aux informations contenues sur l'iPhone. Mais, devant son refus de collaborer pour des questions de libertés individuelles, les fédéraux avaient finalement annoncé que le déblocage de l’iPhone s’est fait
avec l’assistance récente d’un tierset qu'il testait une méthode, qui -si elle s’avérait viable- permettrait de se passer d’Apple.
Les documents fournis indiquent clairement qu'un accord de confidentialité a été conclu avec l'intervenant mais également que le Bureau a été en contact avec au moins trois sociétés mais qu'elles n'avaient la possibilité de trouver une solution rapide et satisfaisante. Il est également précisé qu'aucune autre personne n'est intervenue -n'a eu connaissance du contenu du smartphone- pour des raisons de sécurité nationale.
Pour refuser de fournir l'intégralité des informations, le FBI explique que ces dernières sont nécessaires à l'application de la loi et à la résolution complète de l'affaire de San Bernardino -à savoir si les tireurs avaient agi seuls ou pas.
Précisons enfin qu'il s'agit là de la 3ème action de l'AP sous le mandat de Barack Obama concernant l'application du U.S. Freedom of Information Act.
Source