MyCheckerMini, un boitier dotée d'une IA pour contrôler les mineurs
Par Laurence - Publié le
L’utilisation croissante de l’intelligence artificielle dans les bureaux de tabac, à travers des dispositifs comme le MyCheckerMini, marque une avancée technologique importante pour limiter l’accès des mineurs aux produits interdits.
Concrètement, il s'agit d'un petit boîtier noir, installé à côté des caisses, qui va utiliser une IA pour analyser les traits du visage des personnes en temps réel. Il donne une lumière verte si le client semble majeur (plus de 18 ans) et une lumière rouge si l’âge estimé est inférieur à 21 ans, ajoutant une marge de sécurité pour éviter les erreurs. L’appareil ne stocke aucune donnée, n’est pas connecté à Internet, et ne pratique pas la reconnaissance faciale.
Le but est d'empêcher les ventes de produits réglementés (cigarettes, e-cigarettes, alcool) aux mineurs, mais aussi de faciliter la tâche des vendeurs en réduisant les interactions potentiellement conflictuelles sur les contrôles d’identité. Et ainsi en facilitant la demande de papiers destinés à vérifier l'âge.
Lors des tests en laboratoire, le dispositif affichait une déviation moyenne de seulement 0,9 an par rapport à l’âge réel des clients. Malgré cette précision, la responsabilité finale reste entre les mains du vendeur, qui peut demander une pièce d’identité en cas de doute (ou pas).
Notons qu'une phase pilote est toujours en cours avec une quinzaine de buralistes d’Île-de-France. Actuellement, environ 400 commerces en France, ainsi qu’en Belgique et aux Pays-Bas, utilisent déjà cet appareil.
L’initiative s’inscrit dans une tendance plus large visant à utiliser l’IA pour renforcer la conformité légale et réduire l’accès des mineurs à des produits dangereux. Pour autant, le MyCheckerMini a encore quelques obstacles à accomplir avant de devenir un standard puisqu'il faut débourser 590 euros par unité, ce qui peut être un investissement plus que conséquent.
Comment fonctionne le MyCheckerMini
Concrètement, il s'agit d'un petit boîtier noir, installé à côté des caisses, qui va utiliser une IA pour analyser les traits du visage des personnes en temps réel. Il donne une lumière verte si le client semble majeur (plus de 18 ans) et une lumière rouge si l’âge estimé est inférieur à 21 ans, ajoutant une marge de sécurité pour éviter les erreurs. L’appareil ne stocke aucune donnée, n’est pas connecté à Internet, et ne pratique pas la reconnaissance faciale.
Le but est d'empêcher les ventes de produits réglementés (cigarettes, e-cigarettes, alcool) aux mineurs, mais aussi de faciliter la tâche des vendeurs en réduisant les interactions potentiellement conflictuelles sur les contrôles d’identité. Et ainsi en facilitant la demande de papiers destinés à vérifier l'âge.
Résultats et Tests
Lors des tests en laboratoire, le dispositif affichait une déviation moyenne de seulement 0,9 an par rapport à l’âge réel des clients. Malgré cette précision, la responsabilité finale reste entre les mains du vendeur, qui peut demander une pièce d’identité en cas de doute (ou pas).
Notons qu'une phase pilote est toujours en cours avec une quinzaine de buralistes d’Île-de-France. Actuellement, environ 400 commerces en France, ainsi qu’en Belgique et aux Pays-Bas, utilisent déjà cet appareil.
L’initiative s’inscrit dans une tendance plus large visant à utiliser l’IA pour renforcer la conformité légale et réduire l’accès des mineurs à des produits dangereux. Pour autant, le MyCheckerMini a encore quelques obstacles à accomplir avant de devenir un standard puisqu'il faut débourser 590 euros par unité, ce qui peut être un investissement plus que conséquent.