Canal+ une introduction catastrophique à la Bourse de Londres
Par Laurence - Publié le
La scission de Vivendi en plusieurs entités distinctes marque une étape clé dans sa transformation stratégique, avec une réorganisation visant à maximiser la valorisation des différentes branches du groupe et à renforcer leur rayonnement international.
A l'ouverture des marchés, les entreprises de la galaxie Vivendi qui viennent d'être introduites sur différentes places boursières connaissent des fortunes diverses. Canal+ a officiellement été introduite à la Bourse de Londres (London Stock Exchange - LSE) le 16 décembre 2024. Cette cotation vise à souligner son ambition internationale, notamment avec des partenariats majeurs en Afrique, comme celui avec MultiChoice, un leader de la télévision payante sur le continent. Londres, en tant que centre financier mondial, est un choix stratégique pour attirer les investisseurs étrangers. Pour autant, la situation n'est guère enviable pour Canal+ qui perd plus de 20 % ce jour.
Quant à elle, l’agence publicitaire Havas a été introduite à un prix de référence de 1,79 €, valorisant l’entité à 1,77 milliard d’euros. C'est la Bourse d'Amsterdam qui a été choisie pour sa position comme centre européen d’attraction pour les entreprises innovantes, en particulier dans les secteurs créatifs et publicitaires. Le groupe Lagardère, spécialisé dans l’édition et les médias, rejoint Euronext Growth, une plateforme adaptée aux entreprises de taille intermédiaire en croissance. La holding conserve sa cotation à Paris, représentant désormais les actifs résiduels de Vivendi après la scission.
En séparant les filiales, Vivendi espère mieux refléter la valeur individuelle de chaque entité, attirant des investisseurs ciblés pour chacun de ses domaines d’activité. La stratégie est de renforcer la dimension globale des différentes branches, en particulier Canal+, qui continue d’étendre son influence en Afrique, en Asie et en Europe.
La réorganisation est aussi une réponse à la concurrence mondiale dans les secteurs de l’audiovisuel, de la publicité et des médias. Les performances des différentes entités sur leurs marchés boursiers respectifs seront observées de près, avec un intérêt particulier pour l’accueil des investisseurs internationaux.
Après la fin des partenariats avec Disney, Canal+, en particulier, pourrait bénéficier de sa cotation à Londres pour lever des fonds et accélérer ses investissements dans les contenus premium et les partenariats internationaux.
Les premiers pas en Bourse de Louis Hachette Group et de Havas
A l'ouverture des marchés, les entreprises de la galaxie Vivendi qui viennent d'être introduites sur différentes places boursières connaissent des fortunes diverses. Canal+ a officiellement été introduite à la Bourse de Londres (London Stock Exchange - LSE) le 16 décembre 2024. Cette cotation vise à souligner son ambition internationale, notamment avec des partenariats majeurs en Afrique, comme celui avec MultiChoice, un leader de la télévision payante sur le continent. Londres, en tant que centre financier mondial, est un choix stratégique pour attirer les investisseurs étrangers. Pour autant, la situation n'est guère enviable pour Canal+ qui perd plus de 20 % ce jour.
Quant à elle, l’agence publicitaire Havas a été introduite à un prix de référence de 1,79 €, valorisant l’entité à 1,77 milliard d’euros. C'est la Bourse d'Amsterdam qui a été choisie pour sa position comme centre européen d’attraction pour les entreprises innovantes, en particulier dans les secteurs créatifs et publicitaires. Le groupe Lagardère, spécialisé dans l’édition et les médias, rejoint Euronext Growth, une plateforme adaptée aux entreprises de taille intermédiaire en croissance. La holding conserve sa cotation à Paris, représentant désormais les actifs résiduels de Vivendi après la scission.
Les raisons derrière la scission
En séparant les filiales, Vivendi espère mieux refléter la valeur individuelle de chaque entité, attirant des investisseurs ciblés pour chacun de ses domaines d’activité. La stratégie est de renforcer la dimension globale des différentes branches, en particulier Canal+, qui continue d’étendre son influence en Afrique, en Asie et en Europe.
La réorganisation est aussi une réponse à la concurrence mondiale dans les secteurs de l’audiovisuel, de la publicité et des médias. Les performances des différentes entités sur leurs marchés boursiers respectifs seront observées de près, avec un intérêt particulier pour l’accueil des investisseurs internationaux.
Après la fin des partenariats avec Disney, Canal+, en particulier, pourrait bénéficier de sa cotation à Londres pour lever des fonds et accélérer ses investissements dans les contenus premium et les partenariats internationaux.