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L'ancien maire de NYC défend Activision contre les accusations de Manuel Noriega

Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le

En juillet dernier, Manuel Noriega, ancien chef des forces armées panaméennes, qui a exercé le pouvoir dans le pays sans avoir constitutionnellement obtenu le titre de Chef d'État, a décidé d'attaquer en justice Activision, pour obtenir des royalties, ainsi que des dommages et intérêts. Aujourd'hui l'entreprise réagit et compte bien faire annuler cette plainte.

L'ancien maire de NYC défend Activision contre les accusations de Manuel Noriega

Pour Manuel Noriega, le fait qu'un personnage portant son nom et lui ressemblant physiquement apparaissent dans Call of Duty : Black Ops II a contribué à augmenter le réalisme du jeu et donc a permis directement d'accroître les ventes du titre. C'est pour cette raison qu'il considère qu'Activision devrait lui verser des royalties, et lui payer des dommages et intérêts, étant donné que l'entreprise n'a pas demandé sa permission avant d'utiliser son image.

Aujourd'hui, la firme a décidé de régler cette histoire, et ce, avec l'aide de Rudy Giuliani, l'emblématique ancien maire de New-York, qui était au pouvoir au moment des attentats du 11 septembre, et qui est également avocat. Ensemble, ils ont soumis une requête pour que la plainte futile de Manuel Noriega soit rejetée, et ce, pour protéger la liberté d'expression.

A ce propos, Rudy Giuliani ne mâche pas ses mots : ce qui est stupéfiant, c'est que Manuel Noriega, un dictateur notoire qui est incarcéré pour les crimes odieux qu'il a commis, soit contrarié du fait d'être décrit comme un criminel et un ennemi de l'état dans le jeu Call of Duty. C'est tout simplement absurde affirme-t-il. Cela ne m'intéresse pas de faire un don à un homme reconnu coupable de meurtre et un trafiquant de drogue comme Manuel Noriega, qui demande de l'argent à Activision alors que l'entreprise exerce simplement sa liberté d'expression. En outre, l'ancien maire de New-York met en garde sur le fait que si l'ancien Chef d'État arrive à ses fins, cela donnerait à de nombreux personnages historiques et politiques, ainsi qu'à leurs héritiers, un droit de véto sur leur apparition dans des oeuvres cinématographiques, des programmes télévisés ou des livres.

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