Les sites de jeux vidéo français craignent pour leur avenir et défendent leur bifteck (vidéo)
Par Didier Pulicani - Publié le
Sur internet, si l'on met de côté les
Il y a un mois, 1DropDansLaMare nous expliquait en image (ci-dessous) pourquoi la presse vidéo-ludique en ligne était amenée à disparaitre (rien que ça !). En cause, les nouveaux mode de communication, qui court-circuiterait l'activité journalistique traditionnelle. Les marques sont notamment plus à l'aise pour s'adresser directement aux joueurs, que ce soit via les réseaux sociaux (Facebook/Twitter), mais aussi grâce à des conférences retransmises en direct et aux vidéos publiées sur YouTube. Egalement en ligne de mire, les fameux
Un mois plus tard, ces mêmes auteurs ont décidé de publier une seconde vidéo, dans laquelle ils donnent la parole à des journalistes français, spécialisés dans le jeu vidéo et provenant des principaux portails dédiés. Ces derniers tentent cette fois de nous expliquer pourquoi ils veulent continuer à y croire et surtout, pourquoi les joueurs ont intérêt à voir la presse en ligne spécialisée perdurer. Parmi leurs arguments, la nécessité de trier l'information, de décrypter les discours un peu trop marketing des éditeurs, mais aussi une certaine rigueur dans la publication que n'aura pas forcément un ado de 16 ans qui poste des vidéos sur YouTube :
sites éducatifs, les plus belles audiences ont été réalisées jusque là par les portails dédiés aux jeux vidéos. On peut notamment citer Polygon, IGN et Kotaku côté anglophone, GameKult, GameBlog et Jeuxvideo.com/.fr côté français. Mais ces dernières années, tous ces médias à succès craignent pour leur avenir, et pour cause : leur rôle devient de plus en plus difficile à tenir.
Il y a un mois, 1DropDansLaMare nous expliquait en image (ci-dessous) pourquoi la presse vidéo-ludique en ligne était amenée à disparaitre (rien que ça !). En cause, les nouveaux mode de communication, qui court-circuiterait l'activité journalistique traditionnelle. Les marques sont notamment plus à l'aise pour s'adresser directement aux joueurs, que ce soit via les réseaux sociaux (Facebook/Twitter), mais aussi grâce à des conférences retransmises en direct et aux vidéos publiées sur YouTube. Egalement en ligne de mire, les fameux
YouTubers, qui sont régulièrement dans le collimateur des sites de jeux vidéos et pour cause : une grande partie d'entre-eux sont littéralement arrosés par les éditeurs, et, précarité oblige, ont bien du mal à se montrer critiques face à leur principal fournisseur de pépettes. N'oublions pas non plus les vidéos sponsorisées qui ne disent pas leur nom ou tout simplement le manque de professionnalisme inhérent à ce type de contenu. A côté de cela, 1DropDansLaMare avançait des arguments plus classiques : concurrence accrue, manque d'exclusivité, difficulté de financement, redirection des budgets publicitaires, bloqueurs de pub... Cette vidéo a d'ailleurs été publiée dans un contexte assez particulier, puisque plusieurs gros portails américains ont récemment du se restructurer sérieusement, la moitié des rédacteurs de GameSpot a par exemple été licenciée en juin dernier...
Un mois plus tard, ces mêmes auteurs ont décidé de publier une seconde vidéo, dans laquelle ils donnent la parole à des journalistes français, spécialisés dans le jeu vidéo et provenant des principaux portails dédiés. Ces derniers tentent cette fois de nous expliquer pourquoi ils veulent continuer à y croire et surtout, pourquoi les joueurs ont intérêt à voir la presse en ligne spécialisée perdurer. Parmi leurs arguments, la nécessité de trier l'information, de décrypter les discours un peu trop marketing des éditeurs, mais aussi une certaine rigueur dans la publication que n'aura pas forcément un ado de 16 ans qui poste des vidéos sur YouTube :
