Watch Dogs, le GTA "version geek" d'Ubisoft, plutôt bien accueilli par la critique
Par Didier Pulicani - Publié le
140 millions d'euros, rien que ça ! Cette somme correspond au budget total dépensé pour Watch Dogs, le dernier jeu vidéo du français Ubisoft et développé dans les studios de Montréal, au Quebec.
Présenté à l'E3 il y a deux ans, le titre avait fait sensation, d'autant qu'il ne résulte d'aucune franchise connue, même si le concept n'est pas sans rappeler un certain... GTA. Petite différence avec son aîné, Watch Dogs met en scène un pirate informatique, dont l'arme principale n'est pas une grosse sulfateuse mais bien un smartphone. Le personnage principal -Aiden Pearce- n'a d'ailleurs rien en commun avec le célèbre Trevor de GTA V : s'il évoluera lui-aussi dans un monde ouvert et au milieu de la circulation, notre ami devra en revanche faire fonctionner son cerveau et son matériel technologique pour venir à bout des missions.
Mais au lieu de lutter dans l'arène contre son rival en débarquant sur consoles dès la fin 2013, l'éditeur a finalement choisi de reporter le lancement à la mi-2014. Les premiers testeurs n'étaient pas convaincus et la production a souhaité se donner le temps pour faire connaitre son titre dans les médias et parmi la communauté de joueurs. Ce fut un coup dur pour Sony et Microsoft, qui espéraient bien promouvoir le jeu avec leurs nouvelles consoles
La décision semble aujourd'hui porter ses fruits, puisque le nombre de pré-commandes a dépassés toutes les attentes. L'éditeur espère d'ailleurs en écouler entre 6 et 7 millions assez rapidement. Cette sortie décalée a aussi permis de préparer les médias et le halo médiatique qui entoure le jeu depuis quelques semaine est tel qu'il faudrait vivre dans une grotte pour ne jamais en avoir entendu parler !
D'ailleurs, côté marketing, l'éditeur n'y est pas allé avec le dos de la cuiller : panneaux publicitaires, émissions de télé, applications mobiles, Ubisoft a même créé une vidéo virale dont on vous parlait la semaine dernière et qui faisait croire au public de L.A. qu'il était possible de pirater les feux, les immeubles et les véhicules avec un simple téléphone. Avec 12 millions de vues sur YouTube en une semaine, c'est incontestablement un immense succès. Au total, 70 millions d'euros ont en effet été dépensés rien qu'en publicité. En France, Ubi s'est notamment payé les services de Cyprien dans cette vidéo (dont on vous parlait samedi), et qui ne précise d'ailleurs jamais qu'elle a été largement sponsorisée... Si Ubi a autant investi en promo, c'est que l'éditeur joue gros avec cette nouvelle franchise : lors du report de la sortie, l'action d'Ubisoft avait perdu la quart de sa valeur, c'est dire si l'attente était importante du côté des investisseurs.
Ce matin, c'est le soulagement pour Ubi : la presse spécialisée a aimé. Ce n'est pas le
Historiquement, Ubisoft a souvent adapté quelques uns de ses best-sellers pour OS X, citons notamment Rayman, Assassin's Creed ou encore Driver. En revanche, certains titres phares, comme FarCry, n'ont jamais vu le jour sur nos machines. C'est généralement Feral qui se charge du portage mais, contacté par nos soins, l'éditeur n'a pas souhaité commenter d'éventuelles discussions avec Ubi.
En attendant, si vous n'avez pas de console, vous pouvez toujours acheter le jeu pour PC (42€ sur Amazon) et y jouer via BootCamp. Je n'ai pas encore testé ça sur un Mac récent, mais j'imagine qu'avec un iMac bien boosté, ça doit passer correctement.
Si vous avez une PS3/PS4 ou une XBox, les prix oscillent entre 50 et 60€.
Enfin, si vous avez un iPhone/iPad, Ubi a lancé une application , un petit jeu qui permet d'interagir avec les joueurs en ligne. C'est mignon et bien fichu... mais pas méga-prenant non plus.
Un GTA, version geek
Présenté à l'E3 il y a deux ans, le titre avait fait sensation, d'autant qu'il ne résulte d'aucune franchise connue, même si le concept n'est pas sans rappeler un certain... GTA. Petite différence avec son aîné, Watch Dogs met en scène un pirate informatique, dont l'arme principale n'est pas une grosse sulfateuse mais bien un smartphone. Le personnage principal -Aiden Pearce- n'a d'ailleurs rien en commun avec le célèbre Trevor de GTA V : s'il évoluera lui-aussi dans un monde ouvert et au milieu de la circulation, notre ami devra en revanche faire fonctionner son cerveau et son matériel technologique pour venir à bout des missions.
Une sortie retardée qui a coûté cher à Ubi
Mais au lieu de lutter dans l'arène contre son rival en débarquant sur consoles dès la fin 2013, l'éditeur a finalement choisi de reporter le lancement à la mi-2014. Les premiers testeurs n'étaient pas convaincus et la production a souhaité se donner le temps pour faire connaitre son titre dans les médias et parmi la communauté de joueurs. Ce fut un coup dur pour Sony et Microsoft, qui espéraient bien promouvoir le jeu avec leurs nouvelles consoles
NextGen, au moment du lancement.
La décision semble aujourd'hui porter ses fruits, puisque le nombre de pré-commandes a dépassés toutes les attentes. L'éditeur espère d'ailleurs en écouler entre 6 et 7 millions assez rapidement. Cette sortie décalée a aussi permis de préparer les médias et le halo médiatique qui entoure le jeu depuis quelques semaine est tel qu'il faudrait vivre dans une grotte pour ne jamais en avoir entendu parler !
De la pub pour WatchDogs ? Où ça ?
D'ailleurs, côté marketing, l'éditeur n'y est pas allé avec le dos de la cuiller : panneaux publicitaires, émissions de télé, applications mobiles, Ubisoft a même créé une vidéo virale dont on vous parlait la semaine dernière et qui faisait croire au public de L.A. qu'il était possible de pirater les feux, les immeubles et les véhicules avec un simple téléphone. Avec 12 millions de vues sur YouTube en une semaine, c'est incontestablement un immense succès. Au total, 70 millions d'euros ont en effet été dépensés rien qu'en publicité. En France, Ubi s'est notamment payé les services de Cyprien dans cette vidéo (dont on vous parlait samedi), et qui ne précise d'ailleurs jamais qu'elle a été largement sponsorisée... Si Ubi a autant investi en promo, c'est que l'éditeur joue gros avec cette nouvelle franchise : lors du report de la sortie, l'action d'Ubisoft avait perdu la quart de sa valeur, c'est dire si l'attente était importante du côté des investisseurs.
Un bon accueil de la presse spécialisée
Ce matin, c'est le soulagement pour Ubi : la presse spécialisée a aimé. Ce n'est pas le
jeu de l'année, mais les notes sont bonnes. Un 7/10 chez GameKult, 4/5 sur GameBlog qui partage la même note que Joystiq, et un bon 87/100 chez PCGamer ! Nos confrères saluent une excellente durée de vie, une réalisation très soignée, un scénario original et un gameplay assez abouti. L'
OpenWorldn'est pas aussi vaste que dans GTA, mais on s'en rapproche, avec un niveau de détails dans la simulation de l'activité urbaine rarement égalé. Les critiques se portent surtout sur les graphismes, un peu en retrait de ce qu'on pouvait attendre après 5 ans de développement. D'ailleurs, la version PS3 est souvent la moins bien notée, et le titre semble clairement plus à l'aise sur PC. Au chapitre des lamentations, quelques
faiblesses scénaristiquesnote GameKult et la plupart des testeurs estiment que l'histoire aurait mérité d'être un peu plus travaillée.
Et le Mac ?
Historiquement, Ubisoft a souvent adapté quelques uns de ses best-sellers pour OS X, citons notamment Rayman, Assassin's Creed ou encore Driver. En revanche, certains titres phares, comme FarCry, n'ont jamais vu le jour sur nos machines. C'est généralement Feral qui se charge du portage mais, contacté par nos soins, l'éditeur n'a pas souhaité commenter d'éventuelles discussions avec Ubi.
En attendant, si vous n'avez pas de console, vous pouvez toujours acheter le jeu pour PC (42€ sur Amazon) et y jouer via BootCamp. Je n'ai pas encore testé ça sur un Mac récent, mais j'imagine qu'avec un iMac bien boosté, ça doit passer correctement.
Si vous avez une PS3/PS4 ou une XBox, les prix oscillent entre 50 et 60€.
Enfin, si vous avez un iPhone/iPad, Ubi a lancé une application , un petit jeu qui permet d'interagir avec les joueurs en ligne. C'est mignon et bien fichu... mais pas méga-prenant non plus.