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Baldur's Gate II, le test !

Par Contributeur - Publié le

Un mars…et ça repart !



Pour ceux qui, comme moi, auraient raté le premier épisode, la cinématique d’introduction vous permet de vous remémorer que vous avez acquis le statut de demi-dieu, le parcours que vous avez fait dans le jeu original jusqu’à la mort de votre frère Saverok.

Après cette petite mise à jour, la création de votre personnage, moment important, peut commencer. Cependant il est important de noter que pour les courageux ayant joué au premier épisode, il est possible d’importer leur perso, jouissant de cette manière de points d’expériences supplémentaires par rapport à un joueur débutant.

Les autres commenceront le jeu par la création de leur personnage, empruntant le système désormais classique de Donjons & Dragons, qui se base sur une race, une classe de personnage et six caractéristiques pour décrire un personnage. Le personnage ainsi créé sera doté de 89 000 points d’expérience, c’est-à-dire le maximum que l’on pouvait atteindre avec Baldur’s Gate. Pour les plus pressés, il est également possible de choisir un personnage prédéfini, dont seuls l’apparence, la voix et le nom seront personnalisables.

Pour les débutants, un didacticiel est ensuite proposé pour découvrir l'interface et ses fonctionnalités. Le jeu commençant assez brutalement (il est vraiment recommandé d’avoir fini Baldur’s Gate avant de se lancer dans celui-ci) par toute une série de combats. Cette initiation au jeu est loin d’être inutile.

Baldur's Gate II, le test !



L’art de faire du neuf avec du vieux…



Les puristes seront contents de noter que Baldur’s Gate 2, tout comme son prédécesseur, suit à la lettre les règles de Donjons & Dragons (le jeu de rôle sur papier pour les incultes). Les développeurs se sont basés sur les règles de la seconde édition tout en prenant soin d’y incorporer des éléments de la récente troisième édition. Ces nouveaux éléments concernent essentiellement la création des personnages.

On observe donc l’apparition d’une nouvelle race, le Semi-Orc. Ses origines lui permettent de développer une force et une constitution surhumaine qui pourront faire de lui un bon guerrier. Il vient s’ajouter aux six autres races déjà présentes, que sont les Humains, les Elfes, les Semi-Elfes, les Gnomes, les Halflings et les Nains.

D’autre part, la plupart des classes de personnages proposent maintenant des spécialisations. Par exemple, lorsque l’on crée un guerrier, il est possible d’en faire un tueur de magicien, un berserker ou bien un Kensai (une sorte de combattant ultra-spécialisé en une arme mais qui combat sans armure, un peu comme un samuraï). Si l’on souhaite créer un voleur, il pourra devenir un assassin, un chasseur de prime ou bien une sorte de brigand acrobate. Chacune de ces spécialisations apportent divers bonus et malus.

D’un point de vue esthétique…



En ayant vu des images de Baldur’s Gate, je craignais que l’on ait le droit au même moteur graphique pour ce nouvel épisode. Il n’en est rien, la différence semble notable, mais les graphismes, bien que fins et très soignés, donnent quand même un arrière-goût de dépassé.

La nouvelle version du Bioware Engine permet d’afficher une résolution de 800x600 en 16 millions de couleurs, mais aussi de se débarrasser de toute l’interface qui entoure la fenêtre de jeu. On se retrouve alors avec un bon champ de vision qui permet d’apprécier le travail remarquable des graphistes. Enfin, précisons que le moteur exploite également les fonctions 3D des cartes vidéo pour rendre les effets de lumière et les sorts.

Let’s Rock Baby ! (Devil May Cry, Capcom)



Nous pouvons enfin commencer à jouer… L’histoire commence plutôt bien, vous êtes enfermé dans une cage et votre « hôte » vous martyrise à coup de boules de feu. Subitement votre tortionnaire vous laisse seul dans cette prison, occupé par l’intrusion d’ennemis dans son bâtiment. C’est alors que Imoen qui vient vous délivrer. Imoen est pour vous ce que R2D2 est à Luke Skywalker ou encore ce que Chewbacca est à Han Solo. Vous pourrez ensuite délivrer Mincs, un autre prisonnier, et selon le contact que vous établirez avec lui, il choisira oui ou non se de joindre à vous. Vous pourrez encore élargir votre cercle d’amis en décidant de libérer Jaheira, un elfe elle aussi prisonnière. Ça y est vous voilà quatre, vous êtes prêt à partir à l’aventure !

Je ne m’aventurerais pas plus dans la description du scénario ici, pour éviter de vous gâcher la surprise, mais sachez qu’il régne un bon équilibre entre combats et dialogues. Ceux-ci sont parfois piégés et en fonction de vos réponses un même personnage peut aussi bien devenir un fidèle allié qu’un terrible ennemi.

Baldur's Gate II, le test !



Pour conclure…



Baldur’s Gate 2 vient se placer parmi les titres phares du RPG sur Mac. Le jeu bénéficie de quelques petites améliorations sans grandes envergures mais qui n'en sont pas moins intéressantes. Reste à savoir si le scénario saura vous scotcher à l’écran des heures et des heures, mais pour les fans de RPG et de heroïc-fantasy je pense que la question ne se pose même pas !