Giants, le test Mac4Gamer.com !

Un peu d’histoire…

La cut-scene d’entrée de jeu nous plonge tout de suite dans l’action. Vous jouez en premier lieu le rôle de Base, un Meccaryns, vous étiez parti pour draguer avec vos potes sur la planète Majorca et manque de chance après avoir été avalé par un monstre, voilà que celui-ci vous a recraché sur une planète inconnue, d’un charmant paysage exotique, ambiance Tahiti avec ses palmiers et ses lagons.

Cette planète sera le terrain de bataille entre trois races qui veulent se procurer le pouvoir, ce sont les Meccaryns, les Sea Reapers et enfin Citizen Kabuto. Entre eux se retrouve le petit peuple des Smarties, persécuté par les Sea Reapers qui vont vous demander de l’ aide pour subsister…

Dans Giants, le scénario n’est en réalité qu’un paravent pour rigoler. De l’humour bas de gamme, des personnages déjantés, des cinématiques à mourir de rire voilà ce qui constitue la trame de l’histoire de Giants.

Trois races, trois fois plus de fun !

Tout comme pour Alien versus Predator, le fait de pouvoir contrôler trois races différentes dans le jeu n’apporte que du bon. Cela augmente la durée de vie du soft, le joueur est moins lassé par le jeu et le gameplay proposé est différent à chaque fois !

Dans Giants, vous jouerez dans la peau d’un Meccaryns, ces êtres à l’allure très robotisé, avec tout un attirail de haute technologie, comme le jetpack ou le lance roquette !

Plus tard dans le jeu il vous sera possible de jouer le rôle d’une princesse Sea Reaper, à la poitrine bien en vue. Fini ici le jeu d’équipe et les armes surpuissants, il vous faudra faire appel à la magie pour vaincre vos ennemis !

Viendra ensuite le moment de jouer le rôle de Citizen Kabuto, un monstre énorme, et ici ni arme ni magie, juste votre immense force pour tout détruire sur votre passage !

Des graphismes à pleurer…

Giants est beau. Mas il sera beau qu’à ceux possédant une config’ en béton. Les autres en auront aussi plein la vue mais pour eux ça va être dur de jouer… Et oui pour eux ça rame. Et dans un jeu comme Giants où il faut être rapide dans ses mouvements et où l’on ne cesse de se déplacer cela va être un vrai handicap, voir une impossibilité de jouer.

L’environnement du jeu est diversifié, ambiance tropicale, sable fin et cocotiers avec les Meccaryns. L’hiver succède aux tropiques avec les Sea Reapers et l’on finira en beauté dans un univers chaotique et volcanique avec le Kabuto.

Le dépaysement est total et le relief est très varié : océan, rivières, montagnes, canyons…

Un gameplay à ravir…

Le gameplay offert par Giants est tout aussi varié que ses graphismes puisqu’il se présentera de manière différente pour chaque race.

Les Meccayns vous propose de gérer une équipe de plusieurs personnages au moyen de commandes de groupe très simple à assimiler alors que Kabuto sera le seul personnage dont vous disposez pour sa campagne. Votre façon de jouer devra s’adapter à la race que vous contrôler. La possibilité d’user des jetpacks pour les Meccas ou encore de la magie pour les Sea Reapers est un régal alors qu’avec le Kabuto vous pourrez expulser le stress de votre journée en détruisant tout ce qui passe à votre portée.

C’est peut-être pour essayer de rajouter une note de stratégie que les développeurs ont incrémenté dans le jeu des missions où vous devrez, à l’aide des Smarties, construire une base. Et cela n’est pas simple ! Il faut trouver des Smarties qui vous serviront d’ouvriers, aller leur chercher à manger régulièrement tout en veillant à ce que votre base ne subit pas les assauts des ennemis, une fois ces conditions réunies vos ouvriers pourront construire des bâtiments selon vos ordres, des murailles, etc… Les bâtiments vous serviront à vous approvisionner en armes et en matériel. Il vous sera possible de placer des tourelles où bon vous semble et de les contrôler à partir du QG de votre base !

Des défauts ? Oui, il y en a, je vous rassure…

Tout d’abord bien que le jeu soit dans l’ensemble assez varié et qu’il semble que l’on ne va pas s’ennuyer, ce sentiment s’amoindrit au fil des missions tellement celles-ci paraissent répétitives parfois. La plupart des objectifs sont dans le fond de se rendre d’un point A à un point B où trimballer des Smarties dans tout un niveau.

Autre petit bémol, la difficulté du jeu est inégale, vient s’ajouter à cela qu’il est impossible de sauvegarder en cours de partie, ce qui est particulièrement agacent.

Et pour terminer, les bugs du jeu…Cette version de Giants en est une vraie mine d’or. Tout d’abord le jeu était ininstallable sur X.1, il fallut attendre que MacPlay nous mettent à la disposition un script d’installation exécutable avec le terminal. Puis viennent s’ajouter tout un tas de défauts au sein même du jeu (mais qui, vous me direz, ne sont pas propres à Giants) comme des problèmes de caméra ou des textures.

Ah oui j’allais oublier, la version Mac ne possède pas le mode multijoueurs, pourtant si apprécié des joueurs PC !

Attendez, j’ai encore oublié quelque chose… Les voix des personnages ne fonctionnent pas si votre système est enregistré en français !

D’autres qualités ? Si si il y en a encore !

A force de persévérance, Giants vous fera passer d’excellent moment, j’irais jusqu’à dire des passages inoubliables comme sauver des Smarties en jetpack, lancer des boules de feu, participé à une course d’off-shore ou encore tout casser avec le Kabuto. Il faut aussi noter que la durée de vie du soft est énorme en solo (notamment à cause du fait que l’on ne peut pas sauvegarder en cours de partie) !

Conclusion !

Giants est une réussite totale sur certains points comme le fun, le graphisme et le gameplay. Il possède cependant certains défauts, qui se font bien vite oubliés pour certains, comme la longueur et la répétition de certains niveaux.

Le jeu n'est malheureusement pas encore disponible en Europe, votre seul moyen légal de l'acquérir est donc l'import !