Microsoft se met aussi aux licenciements (mais un seul secteur est concerné)
Par Laurence - Publié le
Cette année, le groupe américain a déjà licencié près 1900 salariés et fermé plusieurs studios de production à la suite du rachat d'Activision-Blizzard. Il s'agit donc de la troisième vague de licenciements que vient d'annoncer Redmond !
Ce sont 650 licenciements supplémentaires qui vont avoir lieu chez Xbox. Ce que les équipes ont appris dans un mail de Phil Spencer, responsable de Microsoft Gaming. Entre autres explications, ce dernier évoque la nécessité
A priori, ce serait Activision Blizzard -racheté en octobre 2023 pour 69 milliards de dollars- qui serait le plus touché. Il s'agit bel et bien d'une réorganisation de la division jeux vidéo, même si le mot n'est pas prononcé.
Pour rappel, Microsoft a déjà annoncé en tout début d'année (le 25 janvier exactement) licencier environ 1 900 des 22 000 employés au sein de ses divisions consacrées aux jeux vidéo. Le 7 mai, elle avait ensuite dévoilé la fermeture de quatre studios appartenant à ZeniMax Media -qui a été acquise en 2021-, à savoir Arkane Austin (Prey, Redfall), Tango Gameworks (Hi-Fi Rush), Alpha Dog Games et Roundhouse Studios. Notons Tango Gameworks a été finalement racheté en août par l’éditeur sud-coréen Krafton.
Même si Apple limite la casse au niveau des licenciements (préférant les départs volontaires ou le reclassement), elle a été contrainte de procéder à plusieurs centaines de limogeages , notamment avec l'arrêt du projet Apple Car. La firme a en effet répété -par l'intermédiaire de Tim Cook- qu'elle ne procéderait à des ruptures de contrats qu'en dernier recours. Hier encore, on apprenait que la situation était similaire chez Samsung.
Depuis le début de l'année 2024, la liste des entreprises de la tech qui licencient ne cesse de s’allonger. Premier en date, Zoom, après l’incroyable boom dû aux confinements, a dévoilé vouloir se séparer de 2% de ses effectifs soit 150 personnes. En janvier, PayPal dévoilait un plan pour se séparer de 2 500 employés (9% des effectifs). En février déjà, Snap, annonçait devoir se séparer de 10% de ses effectifs à travers le monde d’ici un an, soit environ 500 personnes sur les 5 300 employés qu'elle compte.
A cela, s'ajoutent iRobot (31% soit 350 personnes), Salesforce (1% soit 700 personnes), Microsoft (1 900 personnes), eBay (9% soit 1 000 personnes), Google (les données chiffrées ne sont pas officielles mais 1 000 personnes sont évoquées), TikTok (60 personnes), Riot Games (11% soit 530 personnes), Amazon (30 personnes), YouTube (100 personnes), Instagram (60 personnes), Twitch (35% soit 500 personnes).
une 3e vague de licenciements
Ce sont 650 licenciements supplémentaires qui vont avoir lieu chez Xbox. Ce que les équipes ont appris dans un mail de Phil Spencer, responsable de Microsoft Gaming. Entre autres explications, ce dernier évoque la nécessité
d'aligner la structure des équipes. L'objectif est désormais
d'organiser l'activité pour une réussite sur le long termeet devrait principalement concerner
des emplois dans les fonctions support et corporate.
A priori, ce serait Activision Blizzard -racheté en octobre 2023 pour 69 milliards de dollars- qui serait le plus touché. Il s'agit bel et bien d'une réorganisation de la division jeux vidéo, même si le mot n'est pas prononcé.
Pour rappel, Microsoft a déjà annoncé en tout début d'année (le 25 janvier exactement) licencier environ 1 900 des 22 000 employés au sein de ses divisions consacrées aux jeux vidéo. Le 7 mai, elle avait ensuite dévoilé la fermeture de quatre studios appartenant à ZeniMax Media -qui a été acquise en 2021-, à savoir Arkane Austin (Prey, Redfall), Tango Gameworks (Hi-Fi Rush), Alpha Dog Games et Roundhouse Studios. Notons Tango Gameworks a été finalement racheté en août par l’éditeur sud-coréen Krafton.
La tech en crise sociale
Même si Apple limite la casse au niveau des licenciements (préférant les départs volontaires ou le reclassement), elle a été contrainte de procéder à plusieurs centaines de limogeages , notamment avec l'arrêt du projet Apple Car. La firme a en effet répété -par l'intermédiaire de Tim Cook- qu'elle ne procéderait à des ruptures de contrats qu'en dernier recours. Hier encore, on apprenait que la situation était similaire chez Samsung.
Depuis le début de l'année 2024, la liste des entreprises de la tech qui licencient ne cesse de s’allonger. Premier en date, Zoom, après l’incroyable boom dû aux confinements, a dévoilé vouloir se séparer de 2% de ses effectifs soit 150 personnes. En janvier, PayPal dévoilait un plan pour se séparer de 2 500 employés (9% des effectifs). En février déjà, Snap, annonçait devoir se séparer de 10% de ses effectifs à travers le monde d’ici un an, soit environ 500 personnes sur les 5 300 employés qu'elle compte.
A cela, s'ajoutent iRobot (31% soit 350 personnes), Salesforce (1% soit 700 personnes), Microsoft (1 900 personnes), eBay (9% soit 1 000 personnes), Google (les données chiffrées ne sont pas officielles mais 1 000 personnes sont évoquées), TikTok (60 personnes), Riot Games (11% soit 530 personnes), Amazon (30 personnes), YouTube (100 personnes), Instagram (60 personnes), Twitch (35% soit 500 personnes).