Les USA demandent la suspension du rachat d'Activision par Microsoft
Par Laurence - Publié le
Le rachat d'Activision par Microsoft pour 69 milliards de dollars continue son chemin erratique et on ne sait s'il va aboutir ou pas. En effet, la FTC vient de saisir la justice pour suspendre l'opération en cours !
Ainsi, les États-Unis font marche arrière sur l'acquisition d'Activision par Microsoft, et ce, alors que la Commission Européenne a donné son feu vert. En effet l'autorité américaine de la concurrence, la FTC, vient de saisir un tribunal de San Francisco afin de suspendre temporairement l'acquisition à 68,7 milliards de dollars.
Mais la décision n'est pas si surprenante que cela puisque la Federal Trade Commission avait déposé une plainte au début du mois de décembre, et ce, afin de bloquer l'opération qui sera examinée par la justice américaine l'été prochain.
D'après l'agence,
Mais cela ne semble pas déranger outre mesure le groupe américain, qui considère cette procédure comme un moyen de présenter ses arguments devant un juge.
Dernièrement, le dossier avait connu une décision positive. En effet, l'administration antitrust japonaise avait validé ce rapprochement. Mieux encore, elle ne voit pas de risque de
Enfin, seule la Grande Bretagne reste opposée officiellement à ce rachat. Pour elle,
Cette dernière a déclaré que Microsoft n'a pas répondu efficacement aux préoccupations dans le secteur des jeux dans le Cloud, notamment aux questions soulevées dans son dernier rapport.
De son côté, on imagine que cette suspension devrait faire les affaires de Sony. En effet, la firme japonaise a été la première à s’opposer à ce contrat entre les deux géants Américains. En outre, le hasard du calendrier veut que le Congrès américain se penche justement sur les pratiques de la firme nippone contre Microsoft au Japon.
Marche arrière des USA ?
Ainsi, les États-Unis font marche arrière sur l'acquisition d'Activision par Microsoft, et ce, alors que la Commission Européenne a donné son feu vert. En effet l'autorité américaine de la concurrence, la FTC, vient de saisir un tribunal de San Francisco afin de suspendre temporairement l'acquisition à 68,7 milliards de dollars.
Mais la décision n'est pas si surprenante que cela puisque la Federal Trade Commission avait déposé une plainte au début du mois de décembre, et ce, afin de bloquer l'opération qui sera examinée par la justice américaine l'été prochain.
D'après l'agence,
cette opération poserait des problèmes de concurrence si elle était menée à son terme. Le fabricant de la Xbox obtiendrait le contrôle sur des franchises de premier ordre, ce qui lui permettrait d'entraver la concurrence dans le domaine des consoles de jeux à hautes performances et des services d'abonnement en refusant ou en dégradant l'accès des rivaux à ses contenus populaires.
Mais cela ne semble pas déranger outre mesure le groupe américain, qui considère cette procédure comme un moyen de présenter ses arguments devant un juge.
Et dans le reste du monde ?
Dernièrement, le dossier avait connu une décision positive. En effet, l'administration antitrust japonaise avait validé ce rapprochement. Mieux encore, elle ne voit pas de risque de
restreindre de manière significative la compétitionsur ce segment.
Enfin, seule la Grande Bretagne reste opposée officiellement à ce rachat. Pour elle,
l’opération se traduira par une réduction de la concurrence et ne sera donc pas autorisée. Microsoft bénéficie déjà d'une position puissante et d'une longueur d'avance sur d'autres concurrents dans le cloud gaming et cet accord renforcerait cet avantage en lui donnant la capacité de saper de nouveaux concurrents innovants.
Cette dernière a déclaré que Microsoft n'a pas répondu efficacement aux préoccupations dans le secteur des jeux dans le Cloud, notamment aux questions soulevées dans son dernier rapport.
De son côté, on imagine que cette suspension devrait faire les affaires de Sony. En effet, la firme japonaise a été la première à s’opposer à ce contrat entre les deux géants Américains. En outre, le hasard du calendrier veut que le Congrès américain se penche justement sur les pratiques de la firme nippone contre Microsoft au Japon.