Le Japon approuve le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft
Par Laurence - Mis à jour le
En janvier 2022, après s'être offert Bethesda, Microsoft annonçait son intention d'acquérir Activision/Blizzard et King pour la somme record de 69 milliards de dollars. Depuis, cette opération est suspendue, la plupart des pays voyant d'un très mauvais œil ce rapprochement au niveau de la concurrence.
Après des mois d'incertitudes, le rachat d'Activision (Call of Duty, Starcraft, World of Warcraft, Diablo, Overwatch, ou encore Candy Crush) connait enfin une bonne nouvelle. En effet, l'administration antitrust japonaise voit d'un œil favorable ce rapprochement. Mieux encore, elle ne voit pas de risque de
Contrairement à ses homologues, la procédure a été menée tambour battant, après seulement deux semaines d'enquête. L'autorité nippone estime en effet que l'opération ne méritait pas de plus amples approfondissements.... Cette décision rejoint celle prononcée en Angleterre, estimant que
Voilà qui ne devrait pas faire les affaires de Sony. En effet, la firme japonaise a été la première à s’opposer à ce contrat entre les deux géants Américains. En outre, le hasard du calendrier veut que le Congrès américain se penche justement sur les pratiques de la firme nippone contre Microsoft au Japon...
En Europe, Bruxelles poursuit son enquête et doit rendre ses conclusions d'ici le 22 mai. Pour rappel, en février dernier, la Commission européenne avait reçu les dirigeants de Microsoft et Sony, la fédération européenne des développeurs de jeux, ainsi que le CEO d'Activision Bobby Kotick, et les têtes pensantes de Google, Nvidia, Valve, Electronic Arts afin d'examiner la possibilité d'adouber ou non le rachat.
De son côté, la Federal Trade Commission (FTC) a déposé une plainte au début du mois de décembre, et ce, afin de bloquer l'opération qui sera examinée par la justice américaine l'été prochain. D'après l'agence,
Pour le moment, les marchés financiers sont plutôt rassurés et se montrent optimistes quant à l'issue de la transaction. Depuis le début du mois de février, le cours de Bourse d'Activision a augmenté de près de 18 %, portant sa capitalisation à 66 milliards de dollars.
Une bonne nouvelle du côté du Japon
Après des mois d'incertitudes, le rachat d'Activision (Call of Duty, Starcraft, World of Warcraft, Diablo, Overwatch, ou encore Candy Crush) connait enfin une bonne nouvelle. En effet, l'administration antitrust japonaise voit d'un œil favorable ce rapprochement. Mieux encore, elle ne voit pas de risque de
restreindre de manière significative la compétitionsur ce segment.
Contrairement à ses homologues, la procédure a été menée tambour battant, après seulement deux semaines d'enquête. L'autorité nippone estime en effet que l'opération ne méritait pas de plus amples approfondissements.... Cette décision rejoint celle prononcée en Angleterre, estimant que
globalement l'opération n'entraînera pas une diminution substantielle de concurrence en matière de jeux sur console au Royaume-Uni.
Voilà qui ne devrait pas faire les affaires de Sony. En effet, la firme japonaise a été la première à s’opposer à ce contrat entre les deux géants Américains. En outre, le hasard du calendrier veut que le Congrès américain se penche justement sur les pratiques de la firme nippone contre Microsoft au Japon...
Et dans le reste du monde ?
En Europe, Bruxelles poursuit son enquête et doit rendre ses conclusions d'ici le 22 mai. Pour rappel, en février dernier, la Commission européenne avait reçu les dirigeants de Microsoft et Sony, la fédération européenne des développeurs de jeux, ainsi que le CEO d'Activision Bobby Kotick, et les têtes pensantes de Google, Nvidia, Valve, Electronic Arts afin d'examiner la possibilité d'adouber ou non le rachat.
De son côté, la Federal Trade Commission (FTC) a déposé une plainte au début du mois de décembre, et ce, afin de bloquer l'opération qui sera examinée par la justice américaine l'été prochain. D'après l'agence,
cette opération poserait des problèmes de concurrence si elle était menée à son terme. Le fabricant de la Xbox obtiendrait le contrôle sur des franchises de premier ordre, ce qui lui permettrait d'entraver la concurrence dans le domaine des consoles de jeux à hautes performances et des services d'abonnement en refusant ou en dégradant l'accès des rivaux à ses populaires contenus.
Pour le moment, les marchés financiers sont plutôt rassurés et se montrent optimistes quant à l'issue de la transaction. Depuis le début du mois de février, le cours de Bourse d'Activision a augmenté de près de 18 %, portant sa capitalisation à 66 milliards de dollars.