Alors qu'Oculus VR cherche à stimuler les artistes désireux de tirer parti de cette technologie pour étoffer le catalogue disponible pour son casque de réalité virtuelle, Björk a fait savoir que son prochain clip pourra être visionné sur un Oculus Rift.
L'artiste et le réalisateur Andrew Thomas Huang ont souhaité ainsi tirer parti des possibilité offertes par ce casque : c'est très facile d'avoir de l'intimité avec la réalité virtuelle a déclaré à ce sujet Björk. C'est presque plus intime que la vraie vie. Il y a aussi cette super qualité panoramique. C'est très excitant.
Si le clip de Stonemilker sera disponible sur Oculus, les fans ne devraient pas s'attendre à voir un album entier de l'artiste débarquer sur la plateforme, comme cela a pu être le cas par le passé avec Biophilia, qui a eu le droit à une application iPad : quand j'ai fait l'album-app, il était basé sur des écrans tactiles et le fait que je savais que je pouvais créer une école de musique virtuelle, un rêve que j'avais depuis mon enfance explique l'artiste, j'ai seulement fait cet album parce que j'ai eu l'impression que cela avait du sens par rapport au contenu, qui pouvait être lié à la technologie. [...] Il y a aussi une question de budget. Vous pouvez développer des applications à moindre coût. Les app' c'était quelque chose de punk en fait. C'était comme monter un groupe de punk. Filmer pour l'Oculus Rift ne l'est pas.
Alors que Biophilia est entrée au Moma de New York en juin dernier, une vidéo devrait également être proposée par le musée dans le cadre d'une rétrospective de la carrière de Björk sur un Oculus Rift dès ce week-end.
Enfin, le nouvel album de l'artiste ne devrait pas être disponible sur Spotify : Musique et podcasts, tout du moins dans un premier temps : ce truc de streaming ne me dit rien a-t-elle écrit à son manager, je ne sais pas pourquoi, mais ça a l'air dément. Pour elle, au delà de l'aspect financier, il s'agit surtout de respect du travail fourni pour sortir un album : travailler sur quelque chose deux ou trois ans et ensuite "tiens, voilà c'est gratuit", ce n'est pas une question d'argent, c'est une question de respect, vous voyez ? De respect pour l'art et la quantité de travail fournie. Mais peut-être que le modèle de Netflix est le bon. D'abord c'est disponible au cinéma et après un moment, c'est disponible sur Netflix. Peut-être que c'est une façon d'utiliser le streaming. Qu'en pensez-vous ?
