Jeff Williams : l'homme de l'ombre d'Apple est-il le prochain Tim Cook ?
Par Arthur de la Brosse - Publié le
graisser la machineà Cupertino et gérer les partenaires de la Pomme, afin notamment de s'assurer que chaque produit sera finalisé en temps et en heure, que l'offre saura répondre à la demande, etc.
Suite à l'annonce des résultats records de sa compagnie, l'homme a ainsi reçu les félicitations de nombreux observateurs, parmi lesquels on retrouve notamment Neil Cybart qui décortique les actions de la Pomme pour le site Above Avalon. L'analyste ne tarit pas d'éloges à propos de Jeff Williams, et qualifie son quotidien à Cupertino de
travail phénoménal, estimant même que l'homme serait le mieux placé pour prendre un jour la succession de Tim Cook aux commandes du navire pommé.
Neil Cybart voit d'ailleurs de nombreuses similitudes dans le parcours des deux hommes. Ils ont en effet chacun obtenu un MBA à l'université de Duke, passé du temps chez IBM et rejoint les rangs d'Apple en 1998. Après la promotion accordée à Jeff Williams suite à l'affaire de l'AntennaGate, le magazine Fortune l'avait même surnommé
le Tim Cook de Tim Cook. D'après l'analyste, le SVP des Opérations d'Apple ferait partie des candidats les mieux placés pour remplacer Tim Cook en cas de problème ponctuel, voire pour prendre sa suite si l'occasion se présentait.
Le célèbre blogueur John Gruber, qui scrute toujours de très près les activités de la firme californienne, ne cache pas non plus son admiration pour les performances de Jeff Williams et salue le rôle qu'a tenu le SVP dans les ventes record des nouveaux iPhone. Malgré des difficultés dans la chaine de production, la compagnie a en effet réussi à vendre 74 millions d'unités au cours du dernier trimestre, en parvenant même à réduire les délais de livraison malgré une demande sans précédent. À titre de comparaison, Apple avait écoulé 10 millions d'iPhone sur l'ensemble de l'année 2008. Si la demande est surtout à porter au crédit des équipes hardware, software et au département marketing, c'est bien grâce à Jeff Williams que la firme a été en mesure de fournir les stocks nécessaires, estime John Gruber.
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